Le syndicat des boulangers de Polynésie française fait un appel à l'ensemble des boulangers du territoire pour interrompre la production de baguettes de pain à compter de lundi 24 septembre et pour une durée illimitée.
Vendredi 21 septembre après-midi le syndicat s'est réuni pour décider de la suite à donner à la rencontre de la veille, au ministère de l'Economie et des Finances, au sujet de leur demande de revalorisation du prix de la baguette de pain. Débutée à 17 h 30, cette rencontre au ministère avait été abrégée à 18 heures, jeudi, faute d'entente.
Les boulangers mettent leur menace à exécution : ils cessent de produire.
Cette décision concerne la seule baguette de 250 gr, vendue au prix public de 53 Fcfp. Il s'en produit 60 millions d'unités par an en Polynésie française.
Les boulangers estiment ne plus trouver leur compte, dans la production de cet aliment populaire, au prix réglementé, alors que leurs charges ne cessent de croître.
Après avoir demandé, début septembre, à ce que le prix de la baguette soit réévalué à 70 Fcfp, le syndicat des boulangers a formulé deux propositions de réévaluation du pain jeudi au ministère alors que ce produit a été augmenté de 51 à 53 Fcfp il y a 19 mois, le 1er février 2011.
La première proposition des boulangers consiste en une demande d'augmentation du prix de détail de 7 Fcfp l'unité, pour un tarif public de 60 Fcfp la baguette.
La seconde fait la distinction entre les jours de semaine et les dimanches et jours fériés. Dans cette seconde proposition les boulangers souhaitent une baguette à 57 Fcfp la semaine et 65 Fcfp les dimanches et fériés.
Le gouvernement refuse la perspective d'une augmentation du pain et lui préfère un allègement des charges de 8.6 Fcfp sur le prix du kilogramme de farine à retrancher sur le prix conventionné à l'attention des boulangers de 32.5 Fcfp le kilogramme. Par ce biais, les estimations comptables de la DGAE font état d'une marge voisinant les 18 Fcfp par baguette, la meilleure pour la profession depuis 2008.
Parallèlement à cette demande de réévaluation du prix de la baguette, le syndicat des boulangers a intenté une action en référé, devant le tribunal administratif de Papeete, pour contester l'évaluation de la structure du prix de la baguette de pain faite la la Direction générale des affaires économique (DGAE) pour le compte du Pays, et qui sert de base de référence. Les boulangers demandent à ce qu'il soit ordonné une expertise indépendante, ce à quoi le Pays ne semble pas opposé.
Communiqué du syndicat des boulangers
Vendredi 21 septembre après-midi le syndicat s'est réuni pour décider de la suite à donner à la rencontre de la veille, au ministère de l'Economie et des Finances, au sujet de leur demande de revalorisation du prix de la baguette de pain. Débutée à 17 h 30, cette rencontre au ministère avait été abrégée à 18 heures, jeudi, faute d'entente.
Les boulangers mettent leur menace à exécution : ils cessent de produire.
Cette décision concerne la seule baguette de 250 gr, vendue au prix public de 53 Fcfp. Il s'en produit 60 millions d'unités par an en Polynésie française.
Les boulangers estiment ne plus trouver leur compte, dans la production de cet aliment populaire, au prix réglementé, alors que leurs charges ne cessent de croître.
Après avoir demandé, début septembre, à ce que le prix de la baguette soit réévalué à 70 Fcfp, le syndicat des boulangers a formulé deux propositions de réévaluation du pain jeudi au ministère alors que ce produit a été augmenté de 51 à 53 Fcfp il y a 19 mois, le 1er février 2011.
La première proposition des boulangers consiste en une demande d'augmentation du prix de détail de 7 Fcfp l'unité, pour un tarif public de 60 Fcfp la baguette.
La seconde fait la distinction entre les jours de semaine et les dimanches et jours fériés. Dans cette seconde proposition les boulangers souhaitent une baguette à 57 Fcfp la semaine et 65 Fcfp les dimanches et fériés.
Le gouvernement refuse la perspective d'une augmentation du pain et lui préfère un allègement des charges de 8.6 Fcfp sur le prix du kilogramme de farine à retrancher sur le prix conventionné à l'attention des boulangers de 32.5 Fcfp le kilogramme. Par ce biais, les estimations comptables de la DGAE font état d'une marge voisinant les 18 Fcfp par baguette, la meilleure pour la profession depuis 2008.
Parallèlement à cette demande de réévaluation du prix de la baguette, le syndicat des boulangers a intenté une action en référé, devant le tribunal administratif de Papeete, pour contester l'évaluation de la structure du prix de la baguette de pain faite la la Direction générale des affaires économique (DGAE) pour le compte du Pays, et qui sert de base de référence. Les boulangers demandent à ce qu'il soit ordonné une expertise indépendante, ce à quoi le Pays ne semble pas opposé.
Communiqué du syndicat des boulangers
COMMUNIQUE de Syndicat des Boulangeries de la Polynésie Française
Le syndicat des boulangeries de la Polynésie française porte à la connaissance de la
population qu’ils seront en grève de la fabrication de la baguette à partir du lundi 24
septembre 2012.
Les boulangers estiment légitime un réajustement immédiat de la baguette de 53 à 60 Fr.,
dans l’attente des conclusions du rapport d’expertises qu’ils ont sollicité auprès du Tribunal
Administratif de Papeete, vu que depuis des années les servies « compétant » du Pays n’ont
pas su objectivement répondre à leurs attentes.
Pour reprendre le mode de calcul du ministre des Finances et de l’Economie, Mr. Pierre
Frebault, l’impact pour une baguette de pain sur un mois sera de 210 Fr., soit le prix d’une
bière ou d’un demi-paquet de cigarettes.
Enfin le Syndicat invite le Président de l’Assemblée de la Polynésie française à rester dans ses
prérogatives législatives, à contrôler la nature de ses informations et à laisser aux
représentants de l’exécutif la sérénité utile à ce type de négociation.
population qu’ils seront en grève de la fabrication de la baguette à partir du lundi 24
septembre 2012.
Les boulangers estiment légitime un réajustement immédiat de la baguette de 53 à 60 Fr.,
dans l’attente des conclusions du rapport d’expertises qu’ils ont sollicité auprès du Tribunal
Administratif de Papeete, vu que depuis des années les servies « compétant » du Pays n’ont
pas su objectivement répondre à leurs attentes.
Pour reprendre le mode de calcul du ministre des Finances et de l’Economie, Mr. Pierre
Frebault, l’impact pour une baguette de pain sur un mois sera de 210 Fr., soit le prix d’une
bière ou d’un demi-paquet de cigarettes.
Enfin le Syndicat invite le Président de l’Assemblée de la Polynésie française à rester dans ses
prérogatives législatives, à contrôler la nature de ses informations et à laisser aux
représentants de l’exécutif la sérénité utile à ce type de négociation.
