Tikiphone est l’objet d’un préavis de grève communiqué jeudi dernier par la centrale syndicale A Tia I Mua à la direction de l’opérateur du réseau de téléphonie mobile. Ce préavis concerne toutes les antennes de la société. Aucune contre-proposition n'ayant été faite par la direction, au terme de la négociation débutée mardi matin 10 avril, la grève a été déclenchée ce mercredi 11 à 0 heure. .
Avec 15 représentants élus sur les 24 que compte l’entreprise, A Tia I Mua représente 64% du personnel syndiqué de Tikiphone. En cas de grève, aucune perturbation n’affectera le réseau gsm, ni la qualité des communications téléphoniques. En revanche, des dysfonctionnements sont à craindre dans les cinq agences de la société et au niveau du service après vente.
Le document de revendication précise 6 points.
Au nombre de ceux-ci, l’inquiétude des salariés de l’entreprise vis-à-vis de l’annonce du regroupement en 2013 des quatre filiales de l’Office des postes et télécommunications (OPT) que sont Tikiphone, Mana, TNS et ISS. « Plusieurs postes se trouveront en doublon », explique Athanase Teriitetoofa, délégué syndical qui estime que cette situation concerne 70% du personnel de l’entreprise. « Nous souhaitons avoir des assurances concernant le reclassement de ces employés et qu’il n’y aura aucun licenciement».
Point de revendication, également : une baisse des tarifs en faveur des abonnés du réseau Vini et une révision du salaire des 130 employés de la compagnie. Dans la perspective de l’ouverture du marché à la concurrence, le délégué syndical A Tia I Mua chez Tikiphone explique « Pour q’une entreprise réussisse, il faut des clients satisfaits et des employés heureux. On doit investir dans la confiance et la fidélité de nos clients », justifie Athanase Teriitetoofa.
Un autre point de revendication concerne les modalités de l’emploi par le Pays du prêt de 5 milliards Fcfp que lui a accordé dernièrement la filiale de l’OPT. Il semble en effet que la centrale syndicale A Tia I Mua veuille obtenir la garantie de la part de Tikiphone que tout sera mis en œuvre pour s’assurer que les sommes prêtées seront bien allouées au financement des investissements. « On veut que le Comité d’entreprise de Tikiphone ait un droit de regard sur l’utilisation qui sera faite de cet argent.», explique le délégué syndical A Tia I Mua, « Ca fait un mois que nous discutons de cela avec la direction de l'entreprise : depuis l’annonce du prêt de 5 milliards Fcfp au Pays. On veut être sûr que l’argent sera utilisé pour financer le développement du Pays et non pour payer le salaire des fonctionnaires. On veut également avoir l’assurance que ce premier prêt ne sera pas suivi d’un second, comme on peut le craindre aujourd’hui ».
Avec 15 représentants élus sur les 24 que compte l’entreprise, A Tia I Mua représente 64% du personnel syndiqué de Tikiphone. En cas de grève, aucune perturbation n’affectera le réseau gsm, ni la qualité des communications téléphoniques. En revanche, des dysfonctionnements sont à craindre dans les cinq agences de la société et au niveau du service après vente.
Le document de revendication précise 6 points.
Au nombre de ceux-ci, l’inquiétude des salariés de l’entreprise vis-à-vis de l’annonce du regroupement en 2013 des quatre filiales de l’Office des postes et télécommunications (OPT) que sont Tikiphone, Mana, TNS et ISS. « Plusieurs postes se trouveront en doublon », explique Athanase Teriitetoofa, délégué syndical qui estime que cette situation concerne 70% du personnel de l’entreprise. « Nous souhaitons avoir des assurances concernant le reclassement de ces employés et qu’il n’y aura aucun licenciement».
Point de revendication, également : une baisse des tarifs en faveur des abonnés du réseau Vini et une révision du salaire des 130 employés de la compagnie. Dans la perspective de l’ouverture du marché à la concurrence, le délégué syndical A Tia I Mua chez Tikiphone explique « Pour q’une entreprise réussisse, il faut des clients satisfaits et des employés heureux. On doit investir dans la confiance et la fidélité de nos clients », justifie Athanase Teriitetoofa.
Un autre point de revendication concerne les modalités de l’emploi par le Pays du prêt de 5 milliards Fcfp que lui a accordé dernièrement la filiale de l’OPT. Il semble en effet que la centrale syndicale A Tia I Mua veuille obtenir la garantie de la part de Tikiphone que tout sera mis en œuvre pour s’assurer que les sommes prêtées seront bien allouées au financement des investissements. « On veut que le Comité d’entreprise de Tikiphone ait un droit de regard sur l’utilisation qui sera faite de cet argent.», explique le délégué syndical A Tia I Mua, « Ca fait un mois que nous discutons de cela avec la direction de l'entreprise : depuis l’annonce du prêt de 5 milliards Fcfp au Pays. On veut être sûr que l’argent sera utilisé pour financer le développement du Pays et non pour payer le salaire des fonctionnaires. On veut également avoir l’assurance que ce premier prêt ne sera pas suivi d’un second, comme on peut le craindre aujourd’hui ».
