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Grève à l’Huilerie de Tahiti : pas de travail, pas de paye


Grève à l’Huilerie de Tahiti : pas de travail, pas de paye
Lancé le 9 mai dernier à l’appel du syndicat CSTP-FO et malgré près d’une dizaine de réunions de négociation à l’Huilerie de Tahiti, le mouvement de grève qu’observent les 19 employés de l’usine et qui paralyse l’entreprise semble s’être enlisé durablement. Aucune entente n’est en vue.
Là où la direction offre de résoudre le conflit en proposant une prime de pénibilité de 5.000 Fcfp par mois, l’augmentation de la majoration des heures supplémentaires de 25% à 75% et une prime de départ équivalente à 5 mois de salaire pour les employés totalisant 25 ans d’ancienneté, les grévistes exigent 15.000 Fcfp pour la pénibilité, 100% de majoration des heures supplémentaire, et une prime de 25 mois de salaire pour les départs. Depuis bientôt un mois à l’Huilerie, c’est le statu quo.

25% du salaire de mai

Vendredi 1er juin, la comptabilité de l’entreprise a établie les fiches de paie. Les grévistes seront rémunérés pour la première semaine de mai, 25% de leur salaire mensuel. « Lorsqu’on a décidé de lancer ce mouvement, on savait tous très bien ce que l’on faisait », annonce résolu Tama Pakaina, le délégué syndical CSTP-FO. « Les grévistes ont protégé leurs arrières. On est tous d’attaque.»
Vendredi matin, la direction de l’entreprise a saisi l’inspection du travail par le biais d’une demande de médiation pour les négociations avec les grévistes.
Malgré l’interruption de l’activité de l’usine depuis près d’un mois, l’Huilerie continue à acheter tout le coprah produit en Polynésie française. Ses capacités de stockage sur site sont atteintes. Le Port autonome a mis des hangars de stockage supplémentaires à Motu Uta, à la disposition de l’entreprise, pour y entreposer le coprah fraîchement débarqué des îles à l’abri des intempéries.
A l'Huilerie, le mouvement de contestation salarial a tourné en guerre de tranchées.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Vendredi 1 Juin 2012 à 11:24 | Lu 1103 fois
           



Commentaires

1.Posté par TIHOTI le 02/06/2012 09:41 | Alerter
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On se demande ou veulent en venir les grevistes: la fermeture de la boîte ou quoi? En effet , il faut savoir que cette officine est detenue a 99% par le territoire et ce serait a Temaru de faire quelque chose en tant que principal actionnaire de cette societé qui , au passage , est subventionnée a hauteur de 1 milliard de fcp/an a minima pour maintenir un taux " raisonnable " du prix du coprah a l'achat aux producteurs ce qui veux dire que sans cette subvention il y a belle lurette que cette societé n'existerait plus et que les coprahculteurs auraient disparu .A coté de çà , les employés eux en veulent encore plus ce qui veux dire que toute augmentation de salaire est prise dans la poches des contribuables car cette boîte ne fait non seuelemnt pas de benefices d'où les aides du territoire , mais n'existe que grace a çà !! alors messieurs les responsables( ???) syndicaux , un peu de realisme même si certaines revendications peuvent etre legitimes mais avec la crise actuelle ici , vous passez pour des privilegiés , non ?

2.Posté par marietti pierre le 02/06/2012 15:40 | Alerter
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je pensais que le conflit était réglé,encore de la poudre aux yeux du sinistre de l'emploi,je croyais qu'avec des plaisanteries.....

3.Posté par Tehei le 03/06/2012 20:02 | Alerter
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pas de travail, pas de paye
pas d'effort, pas de confort
c'est aussi simple que ça, la vie .

4.Posté par Lycos le 04/06/2012 12:11 | Alerter
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Pas de bras pas de chocolat