PAPEETE, le 24 mars 2015 - Suite à l'appel d'une intersyndicale métropolitaine, les salariés des douanes polynésiennes étaient en grève ce mardi 24 mars pour dénoncer le "Projet Stratégique Douane 2018". Depuis un an, cette réforme engagée par l'État à travers toute la France vise à réorganiser les services, informatiser les procédures et fluidifier le passage des marchandises. Normalement il ne devait pas toucher les collectivités d'Outre-mer, mais les douaniers assurent que c'est pourtant le cas.
Le mouvement national aurait mobilisé 2000 douaniers, soit 50% des effectifs, selon les syndicats. Les organisations salariales dénoncent un "démantèlement de la douane". Karim Chardot, secrétaire régional de la CFDT-Douane/A Tia i Mua, explique que "en Polynésie, tous les ans nous perdons des emplois alors que depuis deux ans la délinquance augmente au point que nous avons doublé nos saisies."
Il prédit que dans cinq ans "nous serons à un point critique où nous ne pourrons plus assurer nos missions." Déjà, la baisse des effectifs affecterait le travail des douaniers : "il n'y a pratiquement plus de contrôles à la sortie du Port, c'est une mission qui a été abandonnée. Ensuite, ce sera la mission fiscale au niveau de la surveillance maritime qui risque d'être compromise." La grève, qui a mobilisé entre un quart et la moitié du personnel, s'est terminée mardi à minuit.
Le mouvement national aurait mobilisé 2000 douaniers, soit 50% des effectifs, selon les syndicats. Les organisations salariales dénoncent un "démantèlement de la douane". Karim Chardot, secrétaire régional de la CFDT-Douane/A Tia i Mua, explique que "en Polynésie, tous les ans nous perdons des emplois alors que depuis deux ans la délinquance augmente au point que nous avons doublé nos saisies."
Il prédit que dans cinq ans "nous serons à un point critique où nous ne pourrons plus assurer nos missions." Déjà, la baisse des effectifs affecterait le travail des douaniers : "il n'y a pratiquement plus de contrôles à la sortie du Port, c'est une mission qui a été abandonnée. Ensuite, ce sera la mission fiscale au niveau de la surveillance maritime qui risque d'être compromise." La grève, qui a mobilisé entre un quart et la moitié du personnel, s'est terminée mardi à minuit.
