Bordeaux, France | AFP | jeudi 16/07/2020 - La Dune du Pilat, plus haute dune de sable d'Europe située à l'entrée du Bassin d'Arcachon, en Gironde, a perdu près de quatre mètres en un an en son point culminant, a indiqué jeudi l'Observatoire de la Côte Aquitaine.
Elle culminait à 102,5 m à la mi-mai, quand a été effectuée une série de relevés annuels, soit une perte de 3,9 mètres par rapport à 2019. Il s'agit de son altitude mesurée la plus basse depuis 2009, année de début des études.
"Cette année, la succession de forts coups de vent durant l'automne et l'hiver aurait contribué à entraîner une forte migration de la crête de la Dune vers l'est", pouvant atteindre jusqu'à 50 mètres de distance, assure l'OCA, chargé du suivi des risques côtiers sur 230 km de littoral.
Ces déplacements, qui s'accompagnent de la perte d'altitude mesurée, sont une évolution "remarquable" mais "conforme à la tendance générale, observée depuis quelques années, d'un étalement progressif de la dune vers la forêt".
"La crête de la dune recule lentement mais sûrement dans les terres, une partie de la forêt est ensevelie tout doucement", a expliqué à l'AFP le coprésident de l'OCA, Vital Baude, également délégué au littoral de la Région Nouvelle-Aquitaine.
"Les campings et la route départementale 218 peuvent être menacés et cela peut avoir des conséquences économiques. Il faut donc surveiller."
La dune, site naturel mouvant de près de 3 km de long et de plus de 600 m de large, voit ses mensurations varier au fil des ans: elle avait par exemple déjà connu une perte de sable de 3,9 m en son point culminant entre 2017 (110,5 m) et 2018 (106,6 m).
Les relevés de l'OCA montrent par ailleurs que "l'érosion chronique" du secteur nord de la dune se poursuit, avec un recul du trait de côte d'un peu plus de 5 mètres par rapport à 2019, soit un mètre de plus que la moyenne observée depuis 2009.
Le trait de côte au niveau des parties centrales et sud de la dune reste toutefois "plutôt stable" selon l'OCA, avec même une avancée du sable vers la mer à certains endroits.
Elle culminait à 102,5 m à la mi-mai, quand a été effectuée une série de relevés annuels, soit une perte de 3,9 mètres par rapport à 2019. Il s'agit de son altitude mesurée la plus basse depuis 2009, année de début des études.
"Cette année, la succession de forts coups de vent durant l'automne et l'hiver aurait contribué à entraîner une forte migration de la crête de la Dune vers l'est", pouvant atteindre jusqu'à 50 mètres de distance, assure l'OCA, chargé du suivi des risques côtiers sur 230 km de littoral.
Ces déplacements, qui s'accompagnent de la perte d'altitude mesurée, sont une évolution "remarquable" mais "conforme à la tendance générale, observée depuis quelques années, d'un étalement progressif de la dune vers la forêt".
"La crête de la dune recule lentement mais sûrement dans les terres, une partie de la forêt est ensevelie tout doucement", a expliqué à l'AFP le coprésident de l'OCA, Vital Baude, également délégué au littoral de la Région Nouvelle-Aquitaine.
"Les campings et la route départementale 218 peuvent être menacés et cela peut avoir des conséquences économiques. Il faut donc surveiller."
La dune, site naturel mouvant de près de 3 km de long et de plus de 600 m de large, voit ses mensurations varier au fil des ans: elle avait par exemple déjà connu une perte de sable de 3,9 m en son point culminant entre 2017 (110,5 m) et 2018 (106,6 m).
Les relevés de l'OCA montrent par ailleurs que "l'érosion chronique" du secteur nord de la dune se poursuit, avec un recul du trait de côte d'un peu plus de 5 mètres par rapport à 2019, soit un mètre de plus que la moyenne observée depuis 2009.
Le trait de côte au niveau des parties centrales et sud de la dune reste toutefois "plutôt stable" selon l'OCA, avec même une avancée du sable vers la mer à certains endroits.