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Frédéric Péchenard : « Ma visite n’a rien à voir avec les élections de 2012 »


Frédéric Péchenard : « Ma visite n’a rien à voir avec les élections de 2012 »
C’est un proche de Nicolas Sarkozy, un « inconditionnel » comme le rappelle Libération dans le portrait qu’il lui a consacré fin octobre à l’occasion de l’affaire des « fadettes » du Monde. Mais Frédéric Péchenard l’affirme, sa tournée en Outremer n’a rien à voir avec la campagne présidentielle de 2012 : elle s’inscrit selon lui dans la continuité de son action depuis 4 ans.

« Je me déplace une fois par semaine depuis 2007, et j’ai couvert la plupart des départements de métropole. En ce qui concerne l’Outremer, j’étais allé à peu près partout en dehors de la Polynésie Française et de la Nouvelle-Calédonie » relate F. Péchenard. « Je suis d’ailleurs le premier directeur général de la police nationale à venir en Polynésie et j’en suis ravi » explique cet homme de terrain. Après la Polynésie, le directeur général de la police nationale (depuis 2007) se rendra vendredi en Nouvelle-Calédonie, un déplacement qui lui prend au total une dizaine de jours et qu’il est « le premier DGPN à faire ».


Recherche d'immigrés illégaux dans les fermes perlières

Frédéric Péchenard : « Ma visite n’a rien à voir avec les élections de 2012 »
Sous ses ordres, 145 000 policiers, dont 130 en Polynésie française, qu’il semble vouloir rencontrer presque un à un. Depuis lundi, il est allé au contact des équipes de la DSP, du renseignement intérieur, du GIR, de la police technique et scientifique… Il est aussi parti sur un atoll des Tuamotu à la recherche d’immigration illégale avec la police aux frontières… Au terme de cette mission marathon, F. Péchenard se dit « très satisfait » du travail de la police de Polynésie française.

Grâce à une délinquance en baisse sur la ville de Papeete ( 1340 faits d’atteinte aux biens en 10 mois, contre 1572 en 2010), et un taux d’élucidation « impressionnant » (60%, contre 40% en métropole), les équipes de la DSP ont donc reçu l’ « hommage appuyé » de leur directeur général. « La police ici est respectée » s’est par ailleurs félicité F. Péchenard, qui a également rencontré les autorités judiciaires. Le procureur de la République, José Thorel, lui a demandé « plus de policiers spécialisés en matière économique et financière ». On ne sait pas s’il les obtiendra.

le Jeudi 17 Novembre 2011 à 17:21 | Lu 2652 fois
           



Commentaires

1.Posté par emere cunning le 17/11/2011 23:42 | Alerter
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Péchenard, Péchenard... on se disait tous qu'on avait entendu/lu ce nom quelque part... Mais oui... le scandale des fadettes du Monde, voilà à quoi (et à qui) sert la grande Police Nationale Française... Au passage, merci Libé, merci Médiapart... sans vous, qui s'en serait douté, venant de ce beau monde.
Drôle tout de même comme ça fouille et farfouille dur sur tous ceux qui "nagent à contre-courant", de CERTAINS politiciens (jusqu'à leur compagne), à CERTAINS journalistes, en passant par CERTAINS magistrats, un peu trop indépendants et entreprenants dans ces "affaires" qui ne semblent pas catholiques du tout, au vu du peu qui parvient à émerger.
Ahhh, le beau monde des donneurs de leçons ! ! ! Comme un retour de boomerang après toutes leurs manigances (pour rester polie) contre Gaston Flosse dans l'affaire JPK (excuse for bothering you all, but we just can't swallow and forget it till we die, not only because we and our kids deeply suffered of it, but for the main reason that it's showing what SOME of them are capable of).
Et alors, croire après tout cela que tonton Péchenard s'est coltiné 20 000 kms pour une simple visite de courtoisie, désireux de "rencontrer un à un" nos petits mutoi comme repété par tous nos french medias, y'a vraiment que les "pov' cons" pour marcher... Et tonton Thorel n'a pas de souci à se faire pour sa requête, leur petites affaires et calendriers are fixed to the point...

2.Posté par emere cunning le 18/11/2011 11:23 | Alerter
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Quand même incroyable de constater qu'un site journalistique nous interdise d'un simple commentaire sur les "inconditionnels" de Sarko. Nous sommes en France et pas dans ces dictatures qu'elle pilonne sous prétexte d'en faire des démocraties, que je sache (encore qu'il y a peu, un ex-magistrat/avocat, Bilger pour ne pas le citer, qualifiait son président de '"Caligula" = empereur romain cruel et excentrique au Larousse). Et nous n'inventons rien de cette affaire d'espionnage téléphonique de ce journaliste du Monde (le hasard -pour ne pas dire le bon Dieu- faisant en plus bien les choses). Alors quoi, messieurs dames journalistes de Tahiti-today, does it mean that you agree or you, also, do what you are told to... shut up.

Un extrait (le plus modéré que nous ayons déniché) de l'Express sur ces grands messieurs de la Police Nationale et de l'Espionnage français :
"JE FAIS CE QU'ON ME DIT DE FAIRE"
"Lors de son audition, Bernard Squarcini a reconnu avoir cherché à trouver la source du journaliste Gérard Davet qui enquêtait sur l'affaire Woerth-Bettencourt, en analysant ses factures détaillées de téléphone ("fadettes"). Il a expliqué à la juge que Frédéric Péchenard lui avait demandé en juillet 2010 d'identifier la source du Monde, sans lui indiquer de "modus operandi" pour y parvenir. "Je fais ce que l'on me dit de faire avec les outils que l'on me donne", lui a dit le patron du renseignement intérieur, selon des extraits de son audition publiés par Le Monde, partie civile dans ce dossier.

Et en encadré sur cet autre grand monsieur de la Justice, cette fois :
Courroye convoqué. Dans un autre volet de l'enquête sur la violation des sources, la juge Zimmermann avait convoqué en vue d'une éventuelle mise en examen le procureur de Nanterre Philippe Courroye avant de reporter cette audition sine die.

But no worry, ni l'un ni l'autre ne seront mis en examen, it would be such a shame for France, son président, sa police, sa justice. LE PAYS DES DROITS DE L'HOMME.