Le rassemblement populaire à l’initiative du Collectif Te Tau no te Hono a réuni plus de 2.500 manifestants, lors de la marche dans Papeete, sur le thème de la contestation de la dernière hausse du prix des carburants et plus largement sur celui de la cherté de la vie, en Polynésie française.
Le président du collectif interprofessionnel à l’origine de ce rassemblement, revient sur les motivations du mouvement de contestation et en appelle au président du gouvernement, Oscar Temaru, jugé seul apte à débloquer la situation rapidement.
Tahiti infos : Depuis près d’une quinzaine de jours, le collectif Te Tau no te Hono en appelle à la population pour contester la dernière hausse du prix des carburants, le 1er juillet. Etes-vous satisfait de la mobilisation populaire ?
Franck Tehaamatai : Nous sommes très satisfaits. On a pu ce matin (jeudi 26 juillet, ndlr) à Tarahoi s’exprimer et expliquer ce qu’il se passe au niveau des hydrocarbures, en Polynésie française. Le Pays collecte près de 10 milliards Fcfp par an, en droits et taxes, près de 3 Mds Fcfp sont versés dans la caisse du FRPH (le Fonds de régulation du prix des hydrocarbures, ndlr). Il faut savoir qu’ici, lorsque l’on consomme 10.000 Fcfp d’essence à la station, on paye 4.300 Fcfp de taxes.
Je constate que les manifestants sont aussi déterminés que nous. Nous pensions réunir 1.500 personnes, on me dit qu’il y en a 3.000 dans le cortège. Je ne sais pas ; je n’ai aucun moyen de vérifier quoi que ce soit au niveau de ces chiffres. Mais le résultat est là. J’espère que l’on sera entendu par le gouvernement.
Tahiti infos : Vous avez décidé de ne plus recourir au blocage du trafic automobile. Comment comptez-vous faire évoluer votre mouvement de contestation ?
Franck Tehaamatai : Nous avons montré ce que nous étions capable de faire pour paralyser la circulation. Le but n’est pas de faire cela sans cesse. Nous n’avons aucune raison d’embêter la population et la circulation. Les engins ne seront plus utilisés, dans ce cadre là. Nous avons trois jours pour préparer la stratégie que nous allons adopter la semaine prochaine.
Je fonde beaucoup d’espoir sur le Président du Pays, Oscar Temaru, pour débloquer cette situation, et non pas sur les ministres, qui ont montré toute leur incompétence à négocier.
Tahiti infos : Vous en appelez à Oscar Temaru, pour un retour à la table des négociations ?
Franck Tehaamatai : M. Oscar Temaru nous a dit qu’il est en train de se pencher sur la question. Je pense que d’ici quelques jours on sera amenés à se revoir, pour débattre de ce problème et y remédier. Quoi qu’il en soit, nous nous mettons en place pour la semaine prochaine : le mouvement continue.
Tahiti infos : Votre demande consiste toujours à exiger l’annulation des trois arrêtés CM qui fixent l’augmentation du prix des hydrocarbures en Polynésie ?
Franck Tehaamatai : Nous avons déjà fait un pas en avant, dans la mesure où nous ne sommes plus sur l’annulation des arrêtés mais sur une grille de prix pour les hydrocarbures qui ne tient pas compte de l’aide accordée à l’Edt : ils nous ont bien confirmé que l’entreprise plombait à près de 80% le FRPH. On s’est donc délesté de l’Edt pour pouvoir négocier.
Le président du collectif interprofessionnel à l’origine de ce rassemblement, revient sur les motivations du mouvement de contestation et en appelle au président du gouvernement, Oscar Temaru, jugé seul apte à débloquer la situation rapidement.
Tahiti infos : Depuis près d’une quinzaine de jours, le collectif Te Tau no te Hono en appelle à la population pour contester la dernière hausse du prix des carburants, le 1er juillet. Etes-vous satisfait de la mobilisation populaire ?
Franck Tehaamatai : Nous sommes très satisfaits. On a pu ce matin (jeudi 26 juillet, ndlr) à Tarahoi s’exprimer et expliquer ce qu’il se passe au niveau des hydrocarbures, en Polynésie française. Le Pays collecte près de 10 milliards Fcfp par an, en droits et taxes, près de 3 Mds Fcfp sont versés dans la caisse du FRPH (le Fonds de régulation du prix des hydrocarbures, ndlr). Il faut savoir qu’ici, lorsque l’on consomme 10.000 Fcfp d’essence à la station, on paye 4.300 Fcfp de taxes.
Je constate que les manifestants sont aussi déterminés que nous. Nous pensions réunir 1.500 personnes, on me dit qu’il y en a 3.000 dans le cortège. Je ne sais pas ; je n’ai aucun moyen de vérifier quoi que ce soit au niveau de ces chiffres. Mais le résultat est là. J’espère que l’on sera entendu par le gouvernement.
Tahiti infos : Vous avez décidé de ne plus recourir au blocage du trafic automobile. Comment comptez-vous faire évoluer votre mouvement de contestation ?
Franck Tehaamatai : Nous avons montré ce que nous étions capable de faire pour paralyser la circulation. Le but n’est pas de faire cela sans cesse. Nous n’avons aucune raison d’embêter la population et la circulation. Les engins ne seront plus utilisés, dans ce cadre là. Nous avons trois jours pour préparer la stratégie que nous allons adopter la semaine prochaine.
Je fonde beaucoup d’espoir sur le Président du Pays, Oscar Temaru, pour débloquer cette situation, et non pas sur les ministres, qui ont montré toute leur incompétence à négocier.
Tahiti infos : Vous en appelez à Oscar Temaru, pour un retour à la table des négociations ?
Franck Tehaamatai : M. Oscar Temaru nous a dit qu’il est en train de se pencher sur la question. Je pense que d’ici quelques jours on sera amenés à se revoir, pour débattre de ce problème et y remédier. Quoi qu’il en soit, nous nous mettons en place pour la semaine prochaine : le mouvement continue.
Tahiti infos : Votre demande consiste toujours à exiger l’annulation des trois arrêtés CM qui fixent l’augmentation du prix des hydrocarbures en Polynésie ?
Franck Tehaamatai : Nous avons déjà fait un pas en avant, dans la mesure où nous ne sommes plus sur l’annulation des arrêtés mais sur une grille de prix pour les hydrocarbures qui ne tient pas compte de l’aide accordée à l’Edt : ils nous ont bien confirmé que l’entreprise plombait à près de 80% le FRPH. On s’est donc délesté de l’Edt pour pouvoir négocier.
