Damási, Grèce | AFP | mercredi 03/03/2021 - Un séisme de magnitude 6,3 a secoué mercredi la région de Larissa, grande ville du centre de la Grèce, provoquant des scènes de panique, endommageant routes et ponts, ainsi qu'une centaine d'édifices dont des habitations où les pompiers ont extrait des occupants pris au piège.
Pour l'heure, aucune victime n'était signalée par les autorités.
"C'était vraiment effrayant", raconte à l'AFP Thanos Mavrakis, un habitant de Damasi, près de Larissa. "Heureusement, je travaillais dans les champs, sinon je ne serais pas en vie", dit-il, devant sa maison qui a subi d'importants dégâts.
Le gouverneur de la région de Thessalie, Costas Agorastos, a indiqué à l'AFP qu'"une centaine d'édifices avaient été endommagés, selon les premières estimations". Il s'exprimait à Damasi, l'un des villages les plus touchés avec Messohori et Tyrnavos.
"Nous n'avons pas de victime signalée", s'est félicité le gouverneur, selon lequel des tentes seront érigées sur un stade pour les habitants dont les habitations ont été endommagées.
A Elassona, à une trentaine de km plus au nord, Chrissoula Katsiouli, employée au bureau du maire, explique que "tout s'est passé très vite". "Les gens sont sortis en courant des immeubles, il y a encore des répliques".
Au moins cinq répliques entre 3,4 et 5,7 de magnitude ont été ressenties une heure après le séisme, selon l'Observatoire d'Athènes.
Mais la protection civile n'a pas prévu "de forte réplique", même si les experts surveillent un "phénomène toujours encore en cours".
A Larissa aussi, les habitants sont sortis sur les places et dans les rues au moment du séisme, selon des images diffusées par la télévision publique ERT.
Les autorités régionales ont appelé les citoyens à "rester dehors" dans des zones dégagées et à s'abstenir de rentrer chez eux "par précaution" pendant les prochaines heures.
A Tyrnavos, un village proche de l'épicentre, "l'école a été endommagée. Les professeurs ont pu faire sortir les enfants très vite du bâtiment, et il n'y a pas eu de victimes", a déclaré le maire Yannis Kokkouras, sur la radio Skaï.
Les autorités locales ont commencé à évaluer les dégâts, des éboulements de terre ayant endommagé le réseau routier et des ponts reliant les villages de Messohori à Damasi, selon la Protection civile. Un hélicoptère survolait la zone à la recherche d'éventuelles victimes.
Sept personnes secourues à Messohori
A Messohori, les pompiers ont réussi à sortir sain et sauf un homme âgé handicapé, bloqué dans sa maison, ainsi que six autres personnes coincées dans des maisons effondrées, selon l'agence de presse ANA.
Le séisme, d'une magnitude de 6.3 selon l'Institut de géophysique américain (USGS), 6 selon l'Observatoire géodynamique d'Athènes, a été enregistré à 12H16 locales (10H16 GMT). Il a été ressenti dans le centre et le nord de la Grèce.
Selon un nouveau communiqué de l'Observatoire d'Athènes, son épicentre est situé à 238 km au nord d'Athènes et sa profondeur est de 8 km.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a appelé son homologue grec Nikos Dendias pour exprimer sa solidarité et offrir "une aide si besoin". Touchés fréquemment pas des séismes, les deux pays voisins ont été souvent solidaires par le passé malgré leurs différends en mer Egée.
Israël a également exprimé sa solidarité par téléphone à M. Dendias.
La Grèce est traversée par d'importantes failles géologiques et les tremblements de terre y sont fréquents surtout en mer, le plus souvent sans faire de victimes.
La région touchée par le séisme se trouve sur l'une de ces failles. Elle "a donné lieu à d'importantes secousses telluriques au 18e siècle, la plus importante était celle de 1781 d'une magnitude alors de 6,2", a indiqué Manolis Skordilis, professeur de sismologie de l'Université de Thessalonique, sur ERT.
Le dernier séisme meurtrier en Grèce, de magnitude 7, a eu lieu le 30 octobre 2020 en mer Égée, entre l'île grecque de Samos et la ville d'Izmir (ouest de la Turquie), faisant deux morts à Samos et 114 en Turquie.
Le séisme le plus meurtrier des trois dernières décennies en Grèce a eu lieu en 1999 près d'Athènes, d'une magnitude de 5,9, et 143 personnes avaient péri.
Pour l'heure, aucune victime n'était signalée par les autorités.
"C'était vraiment effrayant", raconte à l'AFP Thanos Mavrakis, un habitant de Damasi, près de Larissa. "Heureusement, je travaillais dans les champs, sinon je ne serais pas en vie", dit-il, devant sa maison qui a subi d'importants dégâts.
Le gouverneur de la région de Thessalie, Costas Agorastos, a indiqué à l'AFP qu'"une centaine d'édifices avaient été endommagés, selon les premières estimations". Il s'exprimait à Damasi, l'un des villages les plus touchés avec Messohori et Tyrnavos.
"Nous n'avons pas de victime signalée", s'est félicité le gouverneur, selon lequel des tentes seront érigées sur un stade pour les habitants dont les habitations ont été endommagées.
A Elassona, à une trentaine de km plus au nord, Chrissoula Katsiouli, employée au bureau du maire, explique que "tout s'est passé très vite". "Les gens sont sortis en courant des immeubles, il y a encore des répliques".
Au moins cinq répliques entre 3,4 et 5,7 de magnitude ont été ressenties une heure après le séisme, selon l'Observatoire d'Athènes.
Mais la protection civile n'a pas prévu "de forte réplique", même si les experts surveillent un "phénomène toujours encore en cours".
A Larissa aussi, les habitants sont sortis sur les places et dans les rues au moment du séisme, selon des images diffusées par la télévision publique ERT.
Les autorités régionales ont appelé les citoyens à "rester dehors" dans des zones dégagées et à s'abstenir de rentrer chez eux "par précaution" pendant les prochaines heures.
A Tyrnavos, un village proche de l'épicentre, "l'école a été endommagée. Les professeurs ont pu faire sortir les enfants très vite du bâtiment, et il n'y a pas eu de victimes", a déclaré le maire Yannis Kokkouras, sur la radio Skaï.
Les autorités locales ont commencé à évaluer les dégâts, des éboulements de terre ayant endommagé le réseau routier et des ponts reliant les villages de Messohori à Damasi, selon la Protection civile. Un hélicoptère survolait la zone à la recherche d'éventuelles victimes.
Sept personnes secourues à Messohori
A Messohori, les pompiers ont réussi à sortir sain et sauf un homme âgé handicapé, bloqué dans sa maison, ainsi que six autres personnes coincées dans des maisons effondrées, selon l'agence de presse ANA.
Le séisme, d'une magnitude de 6.3 selon l'Institut de géophysique américain (USGS), 6 selon l'Observatoire géodynamique d'Athènes, a été enregistré à 12H16 locales (10H16 GMT). Il a été ressenti dans le centre et le nord de la Grèce.
Selon un nouveau communiqué de l'Observatoire d'Athènes, son épicentre est situé à 238 km au nord d'Athènes et sa profondeur est de 8 km.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a appelé son homologue grec Nikos Dendias pour exprimer sa solidarité et offrir "une aide si besoin". Touchés fréquemment pas des séismes, les deux pays voisins ont été souvent solidaires par le passé malgré leurs différends en mer Egée.
Israël a également exprimé sa solidarité par téléphone à M. Dendias.
La Grèce est traversée par d'importantes failles géologiques et les tremblements de terre y sont fréquents surtout en mer, le plus souvent sans faire de victimes.
La région touchée par le séisme se trouve sur l'une de ces failles. Elle "a donné lieu à d'importantes secousses telluriques au 18e siècle, la plus importante était celle de 1781 d'une magnitude alors de 6,2", a indiqué Manolis Skordilis, professeur de sismologie de l'Université de Thessalonique, sur ERT.
Le dernier séisme meurtrier en Grèce, de magnitude 7, a eu lieu le 30 octobre 2020 en mer Égée, entre l'île grecque de Samos et la ville d'Izmir (ouest de la Turquie), faisant deux morts à Samos et 114 en Turquie.
Le séisme le plus meurtrier des trois dernières décennies en Grèce a eu lieu en 1999 près d'Athènes, d'une magnitude de 5,9, et 143 personnes avaient péri.