Fort-de-France, France | AFP | mardi 12/03/2024 - Des émeutiers ont de nouveau affronté les forces de l'ordre dans la nuit de lundi à mardi en Martinique, les visant à balles réelles sans faire de blessé au lendemain de l'arrestation d'un activiste accusé d'avoir violé son contrôle judiciaire.
Dès 21H00 locales lundi (02H00 à Paris mardi), des individus masqués et cagoulés ont installé des barricades enflammées à l'entrée du quartier Sainte-Thérèse, à Fort-de-France.
"Ils ont jeté des cocktails Molotov sur un véhicule de gendarmerie mobile et tiré à trois reprises à balles réelles sur les forces de l'ordre", a dénoncé mardi dans un communiqué le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier.
"Sept militaires de la gendarmerie et un policier ont été frappés par des éclats de projectiles, heureusement sans blessure", a-t-il ajouté.
"Des faits criminels passibles des sanctions les plus sévères, que rien ne peut justifier, ont été commis", a estimé le représentant de l'Etat.
Les émeutiers ont pillé une station-service et incendié un commerce et au moins cinq voitures, selon un bilan des autorités. Quatre personnes ont été interpellées.
La veille, plusieurs incendies avaient déjà été déclenchés dans le centre-ville de Fort-de-France aux cris de "Libérez Pinto", un activiste qui dit être l'héritier d'un terrain dont il aurait été spolié sur la commune des Trois-Ilets.
Les habitants de la résidence construite sur le terrain revendiqué par Hervé Pinto, se disant intimidés depuis des années, avaient mené une action en justice et l'homme a interdiction de s'approcher du quartier.
Il a été interpellé dans une zone où il avait justement interdiction de se rendre.
"On voit que cette affaire mobilise d'autres personnes que les soutiens habituels d'Hervé Pinto", a noté lundi Clarisse Taron, la procureure de la République de Fort-de-France, disant observer "une certaine récupération que l'on analyse davantage comme un prétexte à une émeute".
Lundi, plusieurs élus de Martinique, dont le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de la Martinique Serge Letchimy, le député Marcelin Nadeau ou le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, ont lancé un appel au calme et réclamé une médiation dans l'affaire des terrains d'Hervé Pinto.
Dès 21H00 locales lundi (02H00 à Paris mardi), des individus masqués et cagoulés ont installé des barricades enflammées à l'entrée du quartier Sainte-Thérèse, à Fort-de-France.
"Ils ont jeté des cocktails Molotov sur un véhicule de gendarmerie mobile et tiré à trois reprises à balles réelles sur les forces de l'ordre", a dénoncé mardi dans un communiqué le préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier.
"Sept militaires de la gendarmerie et un policier ont été frappés par des éclats de projectiles, heureusement sans blessure", a-t-il ajouté.
"Des faits criminels passibles des sanctions les plus sévères, que rien ne peut justifier, ont été commis", a estimé le représentant de l'Etat.
Les émeutiers ont pillé une station-service et incendié un commerce et au moins cinq voitures, selon un bilan des autorités. Quatre personnes ont été interpellées.
La veille, plusieurs incendies avaient déjà été déclenchés dans le centre-ville de Fort-de-France aux cris de "Libérez Pinto", un activiste qui dit être l'héritier d'un terrain dont il aurait été spolié sur la commune des Trois-Ilets.
Les habitants de la résidence construite sur le terrain revendiqué par Hervé Pinto, se disant intimidés depuis des années, avaient mené une action en justice et l'homme a interdiction de s'approcher du quartier.
Il a été interpellé dans une zone où il avait justement interdiction de se rendre.
"On voit que cette affaire mobilise d'autres personnes que les soutiens habituels d'Hervé Pinto", a noté lundi Clarisse Taron, la procureure de la République de Fort-de-France, disant observer "une certaine récupération que l'on analyse davantage comme un prétexte à une émeute".
Lundi, plusieurs élus de Martinique, dont le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de la Martinique Serge Letchimy, le député Marcelin Nadeau ou le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, ont lancé un appel au calme et réclamé une médiation dans l'affaire des terrains d'Hervé Pinto.