Tahiti Infos

Formation à la presse écrite : les magistrats à la rencontre des journalistes de Fenua Communication


Chistophe Trillou (au centre), magistrat délégué à la formation pour la cour d'appel de Papeete, à l'origine de cette rencontre.
Chistophe Trillou (au centre), magistrat délégué à la formation pour la cour d'appel de Papeete, à l'origine de cette rencontre.
PAPEETE, le 12 mars 2016 - Les rédactions de votre quotidien gratuit Tahiti Infos et du magazine Tahiti Pacifique Hebdo ont reçu, vendredi, une délégation de seize magistrats, gendarmes, policiers et avocats, dans le cadre d'une formation sur la presse écrite organisée par la cour d'appel de Papeete.

Les premiers rendent la justice, et les seconds en rendent compte à leurs lecteurs. Une rencontre riche en enseignements a eu lieu vendredi dernier au siège du groupe Fenuacom, à Fare Ute, entre une délégation de magistrats et fonctionnaires de la cour d'appel de Papeete et les équipes rédactionnelles de votre quotidien gratuit Tahiti Infos et des magazines Tahiti Pacifique Hebdo et Hine.

Organisée à l'initiative de Christophe Trillou, magistrat délégué à la formation pour la cour d'appel de Papeete, cette formation sur la presse écrite en Polynésie française a été élargie à d'autres acteurs de la chaîne judiciaire puisque des représentants de différents services de la gendarmerie, de la direction de la sécurité publique (DSP) et des avocats se sont joints à la discussion.

Organisation, devoirs et contraintes

"L'idée était d'échanger avec des professionnels de la presse locale pour qu'il nous exposent les caractéristiques, les conditions d'exercice, les difficultés de cette activité en Polynésie française, en général et pas seulement avec le monde judiciaire", explique Christophe Trillou.
Pendant plus de deux heures, les journalistes de la rédaction emmenés par la rédactrice en chef de Tahiti Infos, Nathalie Montelle, et son homologue Bertrand Parent pour les hebdomadaires Tahiti Pacifique Hebdo et Hine, ont fait entrer leurs invités dans les coulisses de la presse écrite polynésienne, ses devoirs, ses obligations, sans oublier ses contraintes.

Journée type d'une rédaction, de la conférence de rédaction matinale à la conférence de Une du soir, collecte de l'information, délais de bouclage, impression et diffusion, tous les rouages de la fabrication d'un quotidien print et on line ont été présentés sans oublier la révolution internet, la puissance des réseaux sociaux et leur impact sur le traitement de l'actualité.

La relation entre la justice au sens large et le traitement médiatique de son actualité, du simple fait divers aux affaires plus complexes ou sensibles, a également donné lieu à de constructifs échanges sur la confrontation des contraintes d'une institution qui ne peux pas tout dire ni tout montrer, avec les exigences d'une profession obligée de délivrer toujours plus rapidement à ses lecteurs une information objective et vérifiée.


La rédaction a accueilli vendredi dans les locaux de Fenuacom des magistrats, gendarmes, policiers et avocats curieux d'en savoir plus sur le quotidien de la profession en Polynésie française.
La rédaction a accueilli vendredi dans les locaux de Fenuacom des magistrats, gendarmes, policiers et avocats curieux d'en savoir plus sur le quotidien de la profession en Polynésie française.

Rédigé par Raphaël Pierre le Samedi 12 Mars 2016 à 15:44 | Lu 1949 fois
           



Commentaires

1.Posté par ZAC le 12/03/2016 17:45 | Alerter
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C'est bien que les magistrats et les les gendarmes viennent former les journalistes sur l'éthique et la déontologie car aujourd'hui sous prétexte de faire du buzz les journalistes publient trop souvent des articles à sensation choquant

2.Posté par Vahine le 12/03/2016 17:53 | Alerter
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Bravo à Tahiti Info de se former sur les devoirs de la presse et des limites à ne pas dépasser !

3.Posté par Mathius le 12/03/2016 18:21 | Alerter
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Comme ã TAHITI la lberté de la presse est un mirage nos fonctionnaires judiciaires ne pouvaient qu'être satisfait ...

4.Posté par emere cunning le 13/03/2016 10:38 | Alerter
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What’s that ? Au 1er coup d’œil, j’ai pensé que Tahiti Infos était… perquisitionné.
En tous les cas, pas du tout banale et encore moins discrète la visite… FORMATION (svp) de ce peloton de SEIZE magistrats ET gendarmes et policiers au média le plus suivi (et pas uniquement parce qu’il est gratuit) !
Leur institution ne peut pas tout dire ni tout montrer !!! Ah bon ? Parce que leurs procs se soucient de la réserve que leur imposent leurs fonctions ? Anyway, it’s just impossible, their french ADN leaks out their pito and mouth : chassez le naturel, il revient au galop, et coqqqcoricooo, AVANT même de débarquer en pays conquis.

5.Posté par emere cunning le 13/03/2016 10:47 | Alerter
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Il fut un temps où, dans leurs Nouvelles d’Hersant, ils se la pétaient (comme dit l'autre) puants d’arrogance et de mépris quand il s’est agi de mettre au pilori notre président G Flosse. POUR L’ELOIGNER DU POUVOIR comme avoue, cette fois, leur Dosière. Et là, à lire entre les lignes, TI devrait faire gaffe ? Faut pas tout répéter ? Ils n’ont qu’à bien se tenir. Et quand ils veulent jouer les vedettes, qu’ils assument.
Well, whatever those highness taught you, WE hope TI won’t change. La/le journaliste se doit d’être cet « aigle » qui vole d’assez haut pour conserver un regard, une vision suffisamment claire et aiguë sur tout (de JF Malherbe) afin d’en informer valablement ses lecteurs.

6.Posté par ici et ailleurs le 14/03/2016 00:07 | Alerter
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On regrette le temps où " l'information " était dictée !

7.Posté par CTRUS le 14/03/2016 08:09 | Alerter
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BONJOUR

a boire et a manger ,.......museler la presse , ne jamais ''attaquer''
la justice
les gendarmes
E.T.C
car , ses personnes ne sont pas toujours ,.....blanc blanc

8.Posté par amikaouette le 14/03/2016 09:32 | Alerter
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@zac, en fait ce sont plutôt les magistrats et les gendarmes qui étaient en formation d'après l'article..ils ont fait une visite pour découvrir les coulisse du journal...bonne chose en tous cas!

9.Posté par Roro LEBO le 14/03/2016 12:04 | Alerter
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lebororo
Le journal Hara-Kiri a été fermé par la Police à Paris...

10.Posté par Le président de "la Polynésie française", des françaises et des français René, Georges, HOFFER le 14/03/2016 13:50 | Alerter
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Les français - expatriés en "la Polynésie française" - parlent aux - colonisés - français - de "la Polynésie française" - hahaha (sur inspiration d'un sketch de Coluche hohohohohohoh) [email protected]

11.Posté par emere cunning le 14/03/2016 17:07 | Alerter
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@ amikaouette,
parce que tu connais des magistrats et des gendarmes qui aient quoi que ce soit à apprendre des autres ?