Tahiti, le 19 août 2024 – Les négociations au niveau de la sûreté aéroportuaire ont repris seulement ce lundi après-midi. Syndicats et direction sont parvenus à un accord et ont signé un protocole de sortie de grève. Du côté de chez ADT, les négociations n’ont repris qu’à 18h30. Mais une heure plus tard, un accord a également été trouvé.
Le ciel s’éclaircit enfin dans l’aéroportuaire. Alors que les salariés d’Aéroport de Tahiti (ADT) et ceux des deux sociétés de sûreté South Pacific Sécurité et Tahiti Sûreté étaient en grève depuis le 30 juillet, des protocoles d’accord de fin de conflit ont été signés ce lundi soir.
Vendredi dernier après plus de deux heures de négociations entre la direction d’ADT et l’intersyndicale, le syndicaliste de la CSIP Cyril Le Gayic assurait que le nerf de la guerre repose sur trois points essentiels. D’abord la gouvernance de la RH avec notamment le retrait “de certaines missions dévolues à la DRH qui n’est pas de la ressource humaine au profit d’un autre service dirigé par une autre personne qui a les qualités organisationnelles et techniques”. Ce point représentait, selon Cyril Le Gayic, 50% de projet de fin de conflit. Autre point, l’alignement des primes pour les pompiers des îles et ceux de Tahiti. Le 1er secrétaire adjoint de la CSIP expliquait que dans les îles, les hommes du feu ont “plus de missions que ceux de Faa’a”.
Il s’interrogeait alors sur “une différence de prime entre les mêmes compétences et les mêmes catégories de salariés”. Et enfin, le troisième sujet concernait certains points de la convention collective, tels que les astreintes qui “sortent un peu de la légalité”. Il précisait que les textes relatifs à la durée de travail sont bien “encadrés sur l’amplitude, la durée hebdomadaire et la durée de repos dont il faut tenir compte”.
Et samedi, dans l’après-midi, il a fallu que le 1er secrétaire général de la CSIP tape du poing sur la table pour qu’enfin la direction de ADT accepte de travailler le protocole de fin de conflit de concert avec l’intersyndicale, avec un PowerPoint lors des négociations, pour éviter des allers et retours entre eux et surtout pour gagner du temps. Ces derniers sont sortis des négociations vers 22 heures samedi soir plutôt “satisfaits”.
Le rendez-vous était donné le lendemain dimanche et les négociations se sont terminées à 21 h 30, avec un bon espoir du côté de l’intersyndicale de signer le protocole de fin de conflit ce lundi. Ce qui était donc chose faite, ce lundi soir, après que les représentants ont apporté quelques corrections au protocole d’accord qu’ils ont reçu en fin de matinée, ainsi qu’à l’annexe du protocole d’accord qu’ils ont reçu vers 14 heures.
Le ciel s’éclaircit enfin dans l’aéroportuaire. Alors que les salariés d’Aéroport de Tahiti (ADT) et ceux des deux sociétés de sûreté South Pacific Sécurité et Tahiti Sûreté étaient en grève depuis le 30 juillet, des protocoles d’accord de fin de conflit ont été signés ce lundi soir.
Vendredi dernier après plus de deux heures de négociations entre la direction d’ADT et l’intersyndicale, le syndicaliste de la CSIP Cyril Le Gayic assurait que le nerf de la guerre repose sur trois points essentiels. D’abord la gouvernance de la RH avec notamment le retrait “de certaines missions dévolues à la DRH qui n’est pas de la ressource humaine au profit d’un autre service dirigé par une autre personne qui a les qualités organisationnelles et techniques”. Ce point représentait, selon Cyril Le Gayic, 50% de projet de fin de conflit. Autre point, l’alignement des primes pour les pompiers des îles et ceux de Tahiti. Le 1er secrétaire adjoint de la CSIP expliquait que dans les îles, les hommes du feu ont “plus de missions que ceux de Faa’a”.
Il s’interrogeait alors sur “une différence de prime entre les mêmes compétences et les mêmes catégories de salariés”. Et enfin, le troisième sujet concernait certains points de la convention collective, tels que les astreintes qui “sortent un peu de la légalité”. Il précisait que les textes relatifs à la durée de travail sont bien “encadrés sur l’amplitude, la durée hebdomadaire et la durée de repos dont il faut tenir compte”.
Et samedi, dans l’après-midi, il a fallu que le 1er secrétaire général de la CSIP tape du poing sur la table pour qu’enfin la direction de ADT accepte de travailler le protocole de fin de conflit de concert avec l’intersyndicale, avec un PowerPoint lors des négociations, pour éviter des allers et retours entre eux et surtout pour gagner du temps. Ces derniers sont sortis des négociations vers 22 heures samedi soir plutôt “satisfaits”.
Le rendez-vous était donné le lendemain dimanche et les négociations se sont terminées à 21 h 30, avec un bon espoir du côté de l’intersyndicale de signer le protocole de fin de conflit ce lundi. Ce qui était donc chose faite, ce lundi soir, après que les représentants ont apporté quelques corrections au protocole d’accord qu’ils ont reçu en fin de matinée, ainsi qu’à l’annexe du protocole d’accord qu’ils ont reçu vers 14 heures.
Sûreté : deux grands absents Vincent Dubois et Patrick Galenon
Du côté de la sûreté, au sortir des négociations vendredi en fin de matinée, une lueur d’espoir de fin de conflit était de mise car un projet de protocole devait être proposé aux syndicats. Sauf que la secrétaire générale de A tia i mua, Awaiki Teuiau, les représentants du personnel et les grévistes ont appris que le directeur de Tahiti Sûreté Vincent Dubois a pris l’avion, direction les Marquises, juste après les négociations. Syndicats et direction des deux sociétés de sûreté South Pacific Sécurité et Tahiti Sûreté se sont vus le lendemain samedi et comme nous l’a affirmé le directeur d’exploitation Pascal Rodon, présent à Tahiti, “l’objectif, c’est de signer le protocole”.
Mais après vérification auprès de Vincent Dubois, Pascal Rodon n’avait pas le mandat pour signer à la place du directeur. Mais il a tout de même rassuré les partenaires sociaux : “Notre signature, si elle doit intervenir lundi, n’empêche pas les agents de reprendre le travail. On ne reviendra pas sur tous les points qu’on aura validés.”
Autre grand absent ces deniers jours, le secrétaire général de la CSTP-FO Patrick Galenon. Ses représentants du personnel se sont retrouvés comme des “orphelins” lors des négociations face aux directions. Rappelons que pour beaucoup d’adhérents grévistes de la CSTP-FO, c’est leur tout premier conflit social. Certains ont déjà pris la décision de quitter leur syndicat et d’adhérer chez un concurrent.
Après une nouvelle rencontre en fin d’après-midi, directions et intersyndicale ont là aussi signé un protocole d’accord en début de soirée.
Mais après vérification auprès de Vincent Dubois, Pascal Rodon n’avait pas le mandat pour signer à la place du directeur. Mais il a tout de même rassuré les partenaires sociaux : “Notre signature, si elle doit intervenir lundi, n’empêche pas les agents de reprendre le travail. On ne reviendra pas sur tous les points qu’on aura validés.”
Autre grand absent ces deniers jours, le secrétaire général de la CSTP-FO Patrick Galenon. Ses représentants du personnel se sont retrouvés comme des “orphelins” lors des négociations face aux directions. Rappelons que pour beaucoup d’adhérents grévistes de la CSTP-FO, c’est leur tout premier conflit social. Certains ont déjà pris la décision de quitter leur syndicat et d’adhérer chez un concurrent.
Après une nouvelle rencontre en fin d’après-midi, directions et intersyndicale ont là aussi signé un protocole d’accord en début de soirée.