
Tahiti, le 16 janvier 2025 - La programmation de la 22e édition du Festival international du film documentaire océanien (Fifo) a été entièrement dévoilée ce jeudi matin. Au-delà des projections pour les scolaires le lundi et le grand public le reste de la semaine, des ateliers, master classes ou encore tables rondes sur des thématiques de société sont prévus.
Créé en 2004, le Festival international du film océanien (Fifo) a pour objectif de valoriser l’Océanie et la rendre visible au travers de films documentaires. Dans le contexte d’une mondialisation galopante, il a pour ambition de porter la voix des peuples et des cultures de l’Océanie au-delà de ses rivages et de la faire entendre en Océanie bien entendu, mais aussi sur la scène médiatique. Il vise enfin à promouvoir le cinéma et les cinéastes océaniens sur les écrans du monde. “Il fait résonner les récits, les peurs, les espoirs et les luttes des peuples océaniens au-delà de leur territoire”, résume Paul Léandri, le chef de la mission aux affaires culturelles du haut-commissariat. Fidèle partenaire du festival, comme la Maison de la culture ou encore Polynésie La 1ère, le haut-commissariat confirme son soutien.
Le Fifo aborde “des thématiques essentielles et des récits intimes”, poursuit Paul Léandri. Le documentaire est “un art engagé” qui délivre des “messages puissants”, permet des “dialogues essentiels”. Pour lui, la spécificité francophone de la Polynésie, qui se trouve entourée de territoires majoritairement anglophones, est “une force”. Elle a “une place stratégique et unique”, elle peut faire le lien entre le monde de l’audiovisuel anglophone et le monde de l’audiovisuel francophone. L’avenir du Fifo est plein de promesses.
Scolaires, grand public, professionnels…
La programmation, riche et diverse, a été dévoilée ce jeudi matin à l’occasion d’une conférence de presse. Le festival démarrera avec le “off” : nuit de la fiction océanienne, carte blanche au Festival international du film de l’Océan indien (Fifoi) – le dernier né de la famille – ou encore la nuit du président avec la projection du documentaire Saint-Louis, une histoire calédonienne du président du jury, Ben Salama.
Le lundi, un programme spécial scolaires a été établi, le grand public pourra ensuite “fifoter” du mardi au dimanche. Les professionnels auront également un espace pour se retrouver (voir l’encadré), les amateurs pourront participer à des ateliers gratuits comme : l’introduction à la peinture digitale, le reportage télévisé, la vidéo en stop motion…
Une soirée spéciale (quelques places seulement seront disponibles pour le grand public) aura lieu au cours de cette 22e édition avec la projection en avant-première du film Waltzing with Brando de Bill Fishman, avec Billy Zane. Tourné en Polynésie, il raconte l’histoire vraie d’un architecte et de Marlon Brando lorsqu’il projetait de bâtir un petit paradis habitable à Tetiaroa. La projection, en présence du réalisateur et de l’acteur, sera ouverte aux très nombreux professionnels locaux qui ont participé à ce tournage.
Une offre numérique renforcée
La 18e édition du festival a été un tournant dans son histoire. Elle était entièrement numérique en raison de la pandémie, s’ouvrant à tout le Pacifique et à la France. Le Fifo 2021 a rassemblé des participants des pays qui jamais encore n’y avaient pris part. Depuis, la pirogue du Fifo est devenue hybride, car rien ne remplace les liens humains.
Le rendez-vous annuel, sous le banian de la Maison de la culture, est revenu tandis que l’offre numérique s’est développée et même renforcée. Les spectateurs peuvent profiter des films de la sélection sur la plateforme de vidéos à la demande pendant deux semaines, ils peuvent découvrir des e-invités en visioconférence, en direct ou en replay, rencontrer des réalisateurs et des producteurs de Nouvelle-Zélande, de Nouvelle-Calédonie, d’Australie, de Hawaii…
Créé en 2004, le Festival international du film océanien (Fifo) a pour objectif de valoriser l’Océanie et la rendre visible au travers de films documentaires. Dans le contexte d’une mondialisation galopante, il a pour ambition de porter la voix des peuples et des cultures de l’Océanie au-delà de ses rivages et de la faire entendre en Océanie bien entendu, mais aussi sur la scène médiatique. Il vise enfin à promouvoir le cinéma et les cinéastes océaniens sur les écrans du monde. “Il fait résonner les récits, les peurs, les espoirs et les luttes des peuples océaniens au-delà de leur territoire”, résume Paul Léandri, le chef de la mission aux affaires culturelles du haut-commissariat. Fidèle partenaire du festival, comme la Maison de la culture ou encore Polynésie La 1ère, le haut-commissariat confirme son soutien.
Le Fifo aborde “des thématiques essentielles et des récits intimes”, poursuit Paul Léandri. Le documentaire est “un art engagé” qui délivre des “messages puissants”, permet des “dialogues essentiels”. Pour lui, la spécificité francophone de la Polynésie, qui se trouve entourée de territoires majoritairement anglophones, est “une force”. Elle a “une place stratégique et unique”, elle peut faire le lien entre le monde de l’audiovisuel anglophone et le monde de l’audiovisuel francophone. L’avenir du Fifo est plein de promesses.
Scolaires, grand public, professionnels…
La programmation, riche et diverse, a été dévoilée ce jeudi matin à l’occasion d’une conférence de presse. Le festival démarrera avec le “off” : nuit de la fiction océanienne, carte blanche au Festival international du film de l’Océan indien (Fifoi) – le dernier né de la famille – ou encore la nuit du président avec la projection du documentaire Saint-Louis, une histoire calédonienne du président du jury, Ben Salama.
Le lundi, un programme spécial scolaires a été établi, le grand public pourra ensuite “fifoter” du mardi au dimanche. Les professionnels auront également un espace pour se retrouver (voir l’encadré), les amateurs pourront participer à des ateliers gratuits comme : l’introduction à la peinture digitale, le reportage télévisé, la vidéo en stop motion…
Une soirée spéciale (quelques places seulement seront disponibles pour le grand public) aura lieu au cours de cette 22e édition avec la projection en avant-première du film Waltzing with Brando de Bill Fishman, avec Billy Zane. Tourné en Polynésie, il raconte l’histoire vraie d’un architecte et de Marlon Brando lorsqu’il projetait de bâtir un petit paradis habitable à Tetiaroa. La projection, en présence du réalisateur et de l’acteur, sera ouverte aux très nombreux professionnels locaux qui ont participé à ce tournage.
Une offre numérique renforcée
La 18e édition du festival a été un tournant dans son histoire. Elle était entièrement numérique en raison de la pandémie, s’ouvrant à tout le Pacifique et à la France. Le Fifo 2021 a rassemblé des participants des pays qui jamais encore n’y avaient pris part. Depuis, la pirogue du Fifo est devenue hybride, car rien ne remplace les liens humains.
Le rendez-vous annuel, sous le banian de la Maison de la culture, est revenu tandis que l’offre numérique s’est développée et même renforcée. Les spectateurs peuvent profiter des films de la sélection sur la plateforme de vidéos à la demande pendant deux semaines, ils peuvent découvrir des e-invités en visioconférence, en direct ou en replay, rencontrer des réalisateurs et des producteurs de Nouvelle-Zélande, de Nouvelle-Calédonie, d’Australie, de Hawaii…
Un programme dédié aux professionnels
Même si le cœur du festival reste les projections des films, les professionnels du secteur de l’audiovisuel ne sont pas en reste. Chaque année, le Fifo propose un programme dédié. Il n’est pas un simple festival, il est également un rendez-vous attendu par les réalisateurs, porteurs de projets, producteurs, diffuseurs… “Au début, et pendant huit ans, nous proposions le colloque des télévisions océaniennes”, raconte Marie Kops, coordinatrice du programme professionnel. “Le format a évolué, tout comme le paysage audiovisuel.” La programmation en ligne ou directement sur place (Oceania doc market, Fifo talk oceania, Fifo talk industry…) n’est plus seulement réservée aux seules télévisions, elle invite toutes celles et tous ceux qui sont concernés et souhaitent partager et échanger sur le secteur de l’audiovisuel, ses problématiques, ses projets, ses enjeux et perspectives pour bâtir ensemble l’audiovisuel océanien de demain. Les porteurs de projets, producteurs et réalisateurs trouvent l’occasion d’entrer en contact avec de futurs diffuseurs et/ou partenaires. L’objectif ? “Favoriser les échanges et faciliter les rencontres”, répond Marie Kops.
Même si le cœur du festival reste les projections des films, les professionnels du secteur de l’audiovisuel ne sont pas en reste. Chaque année, le Fifo propose un programme dédié. Il n’est pas un simple festival, il est également un rendez-vous attendu par les réalisateurs, porteurs de projets, producteurs, diffuseurs… “Au début, et pendant huit ans, nous proposions le colloque des télévisions océaniennes”, raconte Marie Kops, coordinatrice du programme professionnel. “Le format a évolué, tout comme le paysage audiovisuel.” La programmation en ligne ou directement sur place (Oceania doc market, Fifo talk oceania, Fifo talk industry…) n’est plus seulement réservée aux seules télévisions, elle invite toutes celles et tous ceux qui sont concernés et souhaitent partager et échanger sur le secteur de l’audiovisuel, ses problématiques, ses projets, ses enjeux et perspectives pour bâtir ensemble l’audiovisuel océanien de demain. Les porteurs de projets, producteurs et réalisateurs trouvent l’occasion d’entrer en contact avec de futurs diffuseurs et/ou partenaires. L’objectif ? “Favoriser les échanges et faciliter les rencontres”, répond Marie Kops.
Un projet de loi du Pays pour booster l’audiovisuel
Raimana Lallemant-Moe, le tout nouveau directeur général de l’économie numérique (DGEN), a participé à la conférence de presse du Fifo ce jeudi matin. Il a confirmé qu’une loi du Pays est en projet pour inciter les productions extérieures à venir tourner en Polynésie en s’appuyant sur les compétences locales. “C’est une première marche. Nous avons beaucoup de retard”, reconnait-il. “Nous comprenons les frustrations mais nous voulons repartir sur des bases saines.” Le Fifo donnera l’occasion aux professionnels d’échanger sur ce projet.
Raimana Lallemant-Moe, le tout nouveau directeur général de l’économie numérique (DGEN), a participé à la conférence de presse du Fifo ce jeudi matin. Il a confirmé qu’une loi du Pays est en projet pour inciter les productions extérieures à venir tourner en Polynésie en s’appuyant sur les compétences locales. “C’est une première marche. Nous avons beaucoup de retard”, reconnait-il. “Nous comprenons les frustrations mais nous voulons repartir sur des bases saines.” Le Fifo donnera l’occasion aux professionnels d’échanger sur ce projet.
Ananahi, un 7e prix à décerner !
Il y aura cette année sept prix dont trois émanant du public et un nouveau prix. Les prix du public sont, de l’avis même des réalisateurs et producteurs, les plus importants. Les professionnels qui viennent par exemple de Nouvelle-Zélande ou d’Australie n’hésitent pas à décrire le public polynésien comme “spécial” en raison de son fort engagement.
Le nouveau prix, baptisé Ananahi qui signifie “demain”, récompensera des films traitant de problématiques d’importance à venir, comme le réchauffement climatique.
Il y aura cette année sept prix dont trois émanant du public et un nouveau prix. Les prix du public sont, de l’avis même des réalisateurs et producteurs, les plus importants. Les professionnels qui viennent par exemple de Nouvelle-Zélande ou d’Australie n’hésitent pas à décrire le public polynésien comme “spécial” en raison de son fort engagement.
Le nouveau prix, baptisé Ananahi qui signifie “demain”, récompensera des films traitant de problématiques d’importance à venir, comme le réchauffement climatique.
48 films à découvrir
Du 31 janvier au 9 février 2025, le Fifo proposera une fois de plus une sélection unique : dix films documentaires en compétition, 18 films hors-compétition, dix courts-métrages documentaires et dix courts-métrages de fiction.
Du 31 janvier au 9 février 2025, le Fifo proposera une fois de plus une sélection unique : dix films documentaires en compétition, 18 films hors-compétition, dix courts-métrages documentaires et dix courts-métrages de fiction.
Pratique
Du 31 janvier au 9 février 2025 dans les espaces de la Maison de la culture. La billetterie est d’ores et déjà ouverte.
La réservation pour les scolaires est également ouverte en ligne.
Site internet.fifotahiti.com Fifo.
Tarifs : pass une journée : 1 000 francs, pass week-end : 1 500 francs, pass semaine : 4 000 francs. Gratuit pour les moins de 26 ans.
FB : FIFO Tahiti
contact@fifotahiti.com
Du 31 janvier au 9 février 2025 dans les espaces de la Maison de la culture. La billetterie est d’ores et déjà ouverte.
La réservation pour les scolaires est également ouverte en ligne.
Site internet.fifotahiti.com Fifo.
Tarifs : pass une journée : 1 000 francs, pass week-end : 1 500 francs, pass semaine : 4 000 francs. Gratuit pour les moins de 26 ans.
FB : FIFO Tahiti
contact@fifotahiti.com