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Fête de la Musique : les Pahu marquisiens résonnent à Paris


La première partie du festival Hotu Ma’ohi organisé par la Délégation de la Polynésie française, s’est achevée mardi soir par la prestation du groupe marquisien « Te Hina O Motu Haka », au 28 boulevard Saint Germain.
Après avoir fait salle comble au Musée du Quai Branly, la troupe de Nuku Hiva a encore une fois séduit les spectateurs venus en nombre en cette Fête de la Musique placée sous le signe des Outremers.

Cette série de manifestations polynésiennes débutée le 16 mai se termine donc sur une belle note. L’occasion pour la Déléguée, Maeva Salmon de dresser un bilan à mi-parcours, avant la suite du festival qui reprendra à l’automne.
« Notre objectif était de sortir du cadre de la carte postale pour vraiment mettre en valeur la culture polynésienne. Je pense que nous avons réussi, par la qualité et la diversité des manifestations proposées » s’est-elle réjoui.
Expositions, projections de films primés au FIFO, conférences, ateliers pour enfants : le programme, dense et hétéroclite, a permis à tous les publics de (re)découvrir les richesses de la culture polynésienne.

Adhésion du public métropolitain

« Je crois que nous avons eu l’adhésion du public métropolitain, très présent lors des conférences, sur le faa’amu notamment, mais aussi pour le Tamure Marathon au Musée du Quai Branly » a souligné Maeva Salmon, regrettant toutefois que quelques manifestations n’aient pu avoir lieu, faute de temps.
« Il nous aurait fallu six à huit mois pour organiser le festival, mais nous avons eu à peine un mois et demi. Le bilan est donc positif » a-t-elle néanmoins estimé.
La Déléguée a également tenu à saluer l’investissement de la communauté polynésienne « qui a contribué au succès de cette opération, de manière bénévole ».
Maeva Salmon souhaite désormais faire de ce festival, un rendez-vous annuel incontournable de la culture polynésienne en métropole.

Valoriser les savoir-faire polynésiens

« Nous avons obtenu l’accord de principe du président Oscar Temaru » a-t-elle indiqué, rappelant l’implication financière du Pays à hauteur de 100 000 euros, 50 000 euros ayant également été octroyés par le ministère de l’Outre-Mer.
« Nous valoriserons les savoir-faire polynésiens autour d’une thématique, chaque année différente, toujours avec l’objectif d’aller à la rencontre du public métropolitain, sortir de l’image d’Epinal et faire découvrir les richesses du Pays » a développé Maeva Salmon.
« Nous travaillons déjà sur le prochain évènement. Nous ferons des propositions au Pays dès le mois d’octobre » a-t-elle précisé.

Suite du festival en septembre

Le festival Hotu Ma’ohi reprendra en septembre avec une exposition photo à la Maison de l’Océanie, en partenariat avec la Tribune, mais aussi un colloque à l’occasion des 40 ans de la Délégation.
« Le colloque était prévu initialement le 16 juin, mais nous avons du le reporter pour concilier les agendas des intervenants, compte tenu notamment de l’étude de la loi organique à l’assemblée nationale » a expliqué Maeva Salmon.
L’évènement aura finalement lieu lors de la deuxième quinzaine du mois de septembre.
Du 2 au 10 novembre, la Délégation accueillera par ailleurs une exposition philatélique marquant les 150 ans du premier bureau de poste en Polynésie.
Préparée en partenariat avec l’OPT, elle retracera les grandes étapes de l’histoire de la Poste sur le Fenua.

Rédigé par communiqué de la délégation Polynésienne le Mercredi 22 Juin 2011 à 06:00 | Lu 978 fois