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Ferrand: les faits dénoncés par le Canard enchaîné ne permettent pas d'ouvrir une enquête (parquet de Brest)


Rennes, France | AFP | vendredi 26/05/2017 - Les faits dénoncés mercredi par le Canard enchaîné sur une opération immobilière concernant la compagne de Richard Ferrand ne constituent pas une infraction et à ce titre ne permettent pas d'ouvrir une enquête, a annoncé vendredi le procureur de la République de Brest.

Dans un communiqué, le procureur Éric Mathais dit avoir "procédé à une analyse juridique pour déterminer s'il devait se saisir et diligenter une éventuelle enquête". "Au terme de celle-ci", conclut-il, "il apparaît qu’en l’état, aucun des faits relatés n’est susceptible de relever d'une ou plusieurs qualifications pénales permettant d'ouvrir une enquête préliminaire".

Dans son édition de mercredi, le Canard enchaîné a publié un article intitulé "La contribution de Richard Ferrand à la moralisation de la vie politique".

Il y racontait comment en 2011 les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était alors le directeur général, avaient souhaité louer des locaux commerciaux à Brest pour ouvrir un centre de soins. L'entreprise avait choisi, entre trois propositions, celle d'une société immobilière appartenant à la compagne du ministre.

"Le parquet national financier a fait connaître qu'il n'entendait pas se saisir de ces faits", rappelle le procureur de Brest dans son communiqué.

Il annonce par ailleurs avoir "reçu ce 26 mai 2017 un signalement de l’avocat du mouvement politique Les Républicains livrant, au nom de son client, sa propre analyse des faits relatés par cet article", mais annonce n'être pas parvenu pour sa part aux mêmes conclusions.

Le Premier ministre Édouard Philippe a affiché vendredi sa "confiance" envers Richard Ferrand, considérant que les électeurs seraient "le juge de paix" pour le ministre et candidat aux législatives dans le Finistère.

"Il n'y a pas de procédure juridictionnelle en cours, il n'y a donc pas une affaire, il y a un débat. Ce débat, il est politique et il sera tranché par ceux qui sont les plus à même et les mieux à même de trancher les débats politiques qui sont les électeurs et les citoyens français", a-t-il déclaré.

Rédigé par () le Vendredi 26 Mai 2017 à 06:11 | Lu 301 fois
           



Commentaires

1.Posté par pistarius le 26/05/2017 11:05 | Alerter
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Copains et coquins
marchent toujours main dans la main.

2.Posté par zozo le 26/05/2017 12:03 | Alerter
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une bonne raison de ne pas faire confiance ! nous allons avoir besoin d' un parlement fort ! capable de controler le président et le gouvernement et( si besoin de voter une motion de censure. Nous savons bien ici ce que ça donne quand on a un gourou à la tête d'un pays avec des godillos à l'assemblée (ou des adorateurs) selection des journalistes, négations des infractions ,clientélisme ect en peu de temps le premier ministre et le ministre de l'economie ont change de conviction ! Et BAYROU , qui disait mordicus ne pas vouloir de poste, a le ministère de la justice alors qu'il est mis en examen ! Ne donnons pas toutes les clefs a un inconnu .Il faut le mettre sous surveillance. Imaginez Sarkozy ou hollande mettant un mis en examen ministre de la justice LOL

3.Posté par emere cunning le 27/05/2017 16:17 | Alerter
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Chacun y va de son analyse, et les Républicains qui sont passés par là sont bien placés pour savoir que les procs sont aux ordres de l’Exécutif.
Fortiches ces magistrats, ils savent d’office qu'il n'y a rien de répréhensible, et circulez ...
Pas besoin d’enquêter pour vérifier que le fiston du député a bien travaillé, comme pour les Fillon.
Pas la peine de vérifier si le ministre a « géré en bon père de famille » les cotisations des adhérents, si la proposition de sa compagne était la plus intéressante, si il ne l’a pas favorisée allant jusqu'à offrir sa garantie alors que sa SCI, montée tout exprès, n’était pas propriétaire des locaux, si le loyer élevé par rapport au marché ne justifiait pas que la Mutuelle en fasse elle l’acquisition… Bref, y’en a à vérifier, la loi s’imposant à tous que les deniers soient publics ou pas. Sauf que leurs enquêtes médiatisées au compte-gouttes ont de quoi gâcher le beau tableau et entretenir la suspicion en ces veilles d’élections.