Vendredi soir a eu lieu le vernissage de la nouvelle exposition de l’artiste Hell Ton John, sa troisième expo à la galerie Winkler.
La quarantaine de nouvelles créations seront exposées à la Galerie Winkler, rue Jeanne d’Arc, jusqu’au 21 juin.
John semble s’affirmer de plus en plus dans un style et des thèmes qui lui sont propres. La nature, la mer, les tikis font face à l’atome dans une harmonie de couleurs magnifique. Il varie les supports, peignant des crânes par exemple ou varient les formes avec des œuvres en forme de planche de surf.
Son style est reconnaissable au premier coup d’oeil, que cela soit sur les murs de Pirae ou dans ses œuvres. Il réussit à intégrer de manière harmonieuse l’élément culturel polynésien tout en affirmant sa personnalité.
A remarquer également l’intéressante collaboration sur une œuvre avec Maiko Mou, le photographe spécialiste de photos de vagues.
Vaiana Drollet de la Galerie Winkler au micro de Tahiti Infos :
« C’est la 3ème expo d’Hell Ton John à la Galerie Winkler, la dernière il l’avait faite en duo avec Taea donc c’était différent. Il y avait moins d’œuvres et un style plus éclectique. Je pense que son style est plus construit, plus abouti. Il a encore plusieurs références, plusieurs orientations mais on sent qu’il y a déjà une signature réelle. Il signe apparemment sa 6ème exposition, c’est quelqu’un qui avance, qui aime créer, qui est libre de créer sur des supports complètement différents, sur des matières innovantes et qui n’a pas peur d’explorer de nouveaux champs. En fait cette liberté lui permet de créer son propre style, la griffe Hell Ton John on la voit et on la reconnaît. »
« Economiquement dans le milieu de l’art c’est très fluctuant mais sans arts qu’est ce que ce serait ? Pas grand chose, donc heureusement que cela persiste malgré la période difficile. On sent que les gens sont très friands et très amateurs du ‘beau’ et de l ‘art en général, quoi qu’il se passe, ils sont toujours attirés par les artistes alors j’essaie au maximum d’innover et de prendre des jeunes qui n’ont pas peur d’avoir leur propre style et de créer par rapport à l’univers polynésien mais en même temps de manière personnelle, je crois que c’est ça qui m’intéresse le plus en fait. »
« Il y a une clientèle traditionnelle qui va aimer des artistes plus anciens, plus reconnus, qui achètent des signatures et d’autres qui seront plus aptes à accepter une nouvelle façon de créer donc peut être que cette peinture s’adresse à des gens plus jeunes, d’une autre génération par rapport au support utilisé, par rapport au visuel. Et cette clientèle existe. »
« C’est un art qui vient du Graph à la base donc cela attire les gens qui aiment l’art de la rue, l’art un petit peu ‘underground’ mais c’est une réelle clientèle, il faut aussi pouvoir la séduire. »
Hell Ton John :
« Je m’appelle John, j’ai 29 ans et j’ai grandi à Tahiti, après j’ai fait des études de design en France pendant cinq ans, je suis revenu après avoir été diplômé et je travaille en graphisme pour différentes marques locales en indépendant. Après j’ai une activité de peinture plastique donc là c’est vraiment des recherches de matière, de couleurs, c’est la partie où je me fais plaisir donc du coup, assez régulièrement, une ou deux fois par an, j’essaie de faire une petite expo pour montrer mon travail. »
« Il y a des thèmes récurrents, j’aime bien les yeux, c’est par là que passe l’image et mon métier est façonné autour de l’image. Il y a souvent une touche polynésienne que ce soit en tatouage ou en motifs divers, des tikis. Ce sont des choses que j’affectionne et que je prends plaisir à faire. »
« La tête de mort, les yeux, les vagues, les tikis…je tourne systématiquement autour. Un coup je vais le faire en sculpture, un coup en papier mâché, c’est des signes que j’utilise souvent. »
« Je suis content car je fais venir des gens qui n’ont pas forcément l’habitude de venir en galerie. A chaque fois c’est le trac de présenter mes boulots mais ce sont des choses que je fais de toutes façon, j’accumule, j’accumule et au bout d’un moment j’ai envie de les montrer. »
SB
La quarantaine de nouvelles créations seront exposées à la Galerie Winkler, rue Jeanne d’Arc, jusqu’au 21 juin.
John semble s’affirmer de plus en plus dans un style et des thèmes qui lui sont propres. La nature, la mer, les tikis font face à l’atome dans une harmonie de couleurs magnifique. Il varie les supports, peignant des crânes par exemple ou varient les formes avec des œuvres en forme de planche de surf.
Son style est reconnaissable au premier coup d’oeil, que cela soit sur les murs de Pirae ou dans ses œuvres. Il réussit à intégrer de manière harmonieuse l’élément culturel polynésien tout en affirmant sa personnalité.
A remarquer également l’intéressante collaboration sur une œuvre avec Maiko Mou, le photographe spécialiste de photos de vagues.
Vaiana Drollet de la Galerie Winkler au micro de Tahiti Infos :
« C’est la 3ème expo d’Hell Ton John à la Galerie Winkler, la dernière il l’avait faite en duo avec Taea donc c’était différent. Il y avait moins d’œuvres et un style plus éclectique. Je pense que son style est plus construit, plus abouti. Il a encore plusieurs références, plusieurs orientations mais on sent qu’il y a déjà une signature réelle. Il signe apparemment sa 6ème exposition, c’est quelqu’un qui avance, qui aime créer, qui est libre de créer sur des supports complètement différents, sur des matières innovantes et qui n’a pas peur d’explorer de nouveaux champs. En fait cette liberté lui permet de créer son propre style, la griffe Hell Ton John on la voit et on la reconnaît. »
« Economiquement dans le milieu de l’art c’est très fluctuant mais sans arts qu’est ce que ce serait ? Pas grand chose, donc heureusement que cela persiste malgré la période difficile. On sent que les gens sont très friands et très amateurs du ‘beau’ et de l ‘art en général, quoi qu’il se passe, ils sont toujours attirés par les artistes alors j’essaie au maximum d’innover et de prendre des jeunes qui n’ont pas peur d’avoir leur propre style et de créer par rapport à l’univers polynésien mais en même temps de manière personnelle, je crois que c’est ça qui m’intéresse le plus en fait. »
« Il y a une clientèle traditionnelle qui va aimer des artistes plus anciens, plus reconnus, qui achètent des signatures et d’autres qui seront plus aptes à accepter une nouvelle façon de créer donc peut être que cette peinture s’adresse à des gens plus jeunes, d’une autre génération par rapport au support utilisé, par rapport au visuel. Et cette clientèle existe. »
« C’est un art qui vient du Graph à la base donc cela attire les gens qui aiment l’art de la rue, l’art un petit peu ‘underground’ mais c’est une réelle clientèle, il faut aussi pouvoir la séduire. »
Hell Ton John :
« Je m’appelle John, j’ai 29 ans et j’ai grandi à Tahiti, après j’ai fait des études de design en France pendant cinq ans, je suis revenu après avoir été diplômé et je travaille en graphisme pour différentes marques locales en indépendant. Après j’ai une activité de peinture plastique donc là c’est vraiment des recherches de matière, de couleurs, c’est la partie où je me fais plaisir donc du coup, assez régulièrement, une ou deux fois par an, j’essaie de faire une petite expo pour montrer mon travail. »
« Il y a des thèmes récurrents, j’aime bien les yeux, c’est par là que passe l’image et mon métier est façonné autour de l’image. Il y a souvent une touche polynésienne que ce soit en tatouage ou en motifs divers, des tikis. Ce sont des choses que j’affectionne et que je prends plaisir à faire. »
« La tête de mort, les yeux, les vagues, les tikis…je tourne systématiquement autour. Un coup je vais le faire en sculpture, un coup en papier mâché, c’est des signes que j’utilise souvent. »
« Je suis content car je fais venir des gens qui n’ont pas forcément l’habitude de venir en galerie. A chaque fois c’est le trac de présenter mes boulots mais ce sont des choses que je fais de toutes façon, j’accumule, j’accumule et au bout d’un moment j’ai envie de les montrer. »
SB
