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Explication du vote du groupe To Tatou Ai'a lors de la séance des 18 et 19/02/2011


Le 18 février 2011, l’assemblée s’est réunie aux fins d’examen de la nouvelle mouture du projet de budget 2011, suite à son rejet le 11 février dernier.

Au cours de cette séance, l’opposition, composée des groupes UPLD, Tahoeraa et Ia Ora Te Fenua, a complètement transformé la lettre et l’esprit de l’ensemble des lois fiscales visant à alimenter les recettes du budget mais aussi, et surtout, à équilibrer les comptes de la PSG. Recettes prévues et organisées avec l’aval de l’ensemble des partenaires sociaux, aval balayé d’un revers de la main par l’opposition.

La ministre de la solidarité en a été des plus surprises en voyant ses textes détricotés par son propre parti !

Sans qu’aucune garantie n’ait été apportée initialement quant à l’impact de ces mesures, l’opposition n’a eu de cesse d’impacter, par ses amendements, sur l’équilibre et la sincérité du budget.

En l’absence de justifications économiques et financières cohérentes, le groupe TO TATOU AI’A a préféré ne pas soutenir ces amendements et confirmer son soutien au document budgétaire transmis par le président TONG SANG.

Il nous semble, en fin de compte, que ces amendements avaient principalement pour objet de mener une obstruction forcenée à l’encontre du gouvernement de la Polynésie française, et non d’améliorer le document budgétaire.

Ceci s’est révélé lorsque, juste après l’engagement de sa responsabilité par le président TONG SANG, conformément aux dispositions du statut, soutenu par les élus des groupes TO TATOU AI’A et TE MANA O TE MAU MOTU, l’opposition a décidé de retirer la quasi-totalité de ses amendements sur le budget, n’en conservant que 3 pour tenter de corriger le budget des conséquences des votes sur les lois fiscales. Pourquoi retirer ces amendements s’ils n’avaient pour objet que d’améliorer le document budgétaire ?

Malheureusement, une fois encore, l’opposition s’est laissée entraîner par sa volonté acharnée de pousser le président TONG SANG à démissionner pour ne pas prendre la responsabilité d’un renversement pour lequel il n’arrive pas à s’entendre depuis plus de 15 mois ! Le peuple, lui, attendra…



Rédigé par To Tatou Ai'a le Lundi 21 Février 2011 à 13:43 | Lu 571 fois
           



Commentaires

1.Posté par Mimi Mato le 21/02/2011 17:54 | Alerter
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On sait tous très bien ce qu'est cette minable gué-guerre de factions dans ce théâtre débile qui n'intéresserait plus personne s'il n'avait pas pour seul effet de détruire ce qui reste du Fenua au nom des pitos des uns et des autres.

Si un seul d'entre eux avait le moindre soupçon d'honnêteté et de lucidité il démissionnerait tout de suite de son pseudo-mandat électoral à l'APF tellement c'est inqualifiable, déconnecté de la réalité et des électeurs initiaux.

Comme il y a des années que ça dure ainsi, tous ceux qui ont ce minimum de dignité en sont partis depuis longtemps (la dernière est Sabrina Birk et ça commence à dater), ceux qui sont encore là sont donc tous du même tonneau de purin.

Leur place n'est pas à l'APF.

Ce qui s'y passe est strictement sans intérêt tant qu'ils y resteront.

Rien ne pourra sortir de cette marmite de fafaru (et encore : le fafaru est digestible, lui) tant qu'il n'y aura pas d'élections générales sur des candidats - au minimum et exclusivement - au casier judiciaire vierge et réellement tenus par leur engagement électoral initial. Mort au 3e tour !

Rien ne pourra sortir de ce panier de minables tant que ceux qui doivent aller en prison n'auront pas été condamnés et définitivement virés de là.

Tout le reste n'est que cuisine féodale intime entre arrivistes maffieux régis par des textes d'un autre millénaire. L'APF actuelle n'a aucune légitimité populaire et, comme tout gouvernement en est issu, il en est forcément de même pour lui, quel qu'il soit. Le totalitarisme moyenâgeux dans lequel nous vivons est bien réel.

Rendez-nous la Démocratie !!
Tous dehors !