Mamoudzou, France | AFP | mardi 27/02/2024 - La ministre déléguée chargée des Outre-mer Marie Guévenoux, en visite à Mayotte, a demandé mardi "la levée des barrages" qui paralysent toujours en partie l'archipel, confronté à une situation migratoire et sécuritaire explosive.
Malgré un courrier envoyé par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dans lequel il s'engageait par écrit sur plusieurs annonces faites lors de son précédent déplacement dans l'île, le 11 février, des membres de collectifs ayant érigé des barrages pour protester contre l'immigration et l'insécurité refusent de les lever.
"Je regrette très clairement le fait qu'un certain nombre d'individus continue à tenir les barrages. Il faut être très clair sur le fait que ces barrages nuisent à la situation de Mayotte, elles nuisent aux Mahorais", a déclaré Mme Guévenoux en sortant de la préfecture, après un comité de pilotage des services de l'Etat.
Selon elle, ces barrages "nuisent à la sécurité" car les forces de l'ordre "ne peuvent pas agir autant qu'elles le souhaiteraient sur la délinquance, sur l'immigration".
"Pour reprendre le terrain, il faut lever les barrages", a-t-elle ajouté, évoquant aussi les problèmes sur la santé et l'approvisionnement en nourriture des Mahorais causés par la situation.
Interrogée sur la mise en place de l'état d'urgence à Mayotte, nouvelle revendication des barragistes, elle a estimé que "cela n'aurait pas beaucoup d'effet" sur la situation.
Mayotte est paralysée depuis plus d'un mois par des barrages routiers initialement installés par des collectifs citoyens protestant contre la situation sécuritaire sur l'île, en proie à des violences récurrentes de bandes de jeunes, et contre l'immigration illégale en majorité issue des Comores voisines.
Lors de leur déplacement sur l'île le 11 février, Marie Guévenoux et Gérald Darmanin avaient répondu à une partie des revendications de ces collectifs, annonçant notamment la fin à venir du droit du sol sur l'île et celle des permis de séjour territorialisés.
Malgré un courrier envoyé quelques jours plus tard à destination des collectifs, les barrages n'ont pas cessé, provoquant la colère de nombreux Mahorais incapables de se déplacer dans l'île.
Malgré un courrier envoyé par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dans lequel il s'engageait par écrit sur plusieurs annonces faites lors de son précédent déplacement dans l'île, le 11 février, des membres de collectifs ayant érigé des barrages pour protester contre l'immigration et l'insécurité refusent de les lever.
"Je regrette très clairement le fait qu'un certain nombre d'individus continue à tenir les barrages. Il faut être très clair sur le fait que ces barrages nuisent à la situation de Mayotte, elles nuisent aux Mahorais", a déclaré Mme Guévenoux en sortant de la préfecture, après un comité de pilotage des services de l'Etat.
Selon elle, ces barrages "nuisent à la sécurité" car les forces de l'ordre "ne peuvent pas agir autant qu'elles le souhaiteraient sur la délinquance, sur l'immigration".
"Pour reprendre le terrain, il faut lever les barrages", a-t-elle ajouté, évoquant aussi les problèmes sur la santé et l'approvisionnement en nourriture des Mahorais causés par la situation.
Interrogée sur la mise en place de l'état d'urgence à Mayotte, nouvelle revendication des barragistes, elle a estimé que "cela n'aurait pas beaucoup d'effet" sur la situation.
Mayotte est paralysée depuis plus d'un mois par des barrages routiers initialement installés par des collectifs citoyens protestant contre la situation sécuritaire sur l'île, en proie à des violences récurrentes de bandes de jeunes, et contre l'immigration illégale en majorité issue des Comores voisines.
Lors de leur déplacement sur l'île le 11 février, Marie Guévenoux et Gérald Darmanin avaient répondu à une partie des revendications de ces collectifs, annonçant notamment la fin à venir du droit du sol sur l'île et celle des permis de séjour territorialisés.
Malgré un courrier envoyé quelques jours plus tard à destination des collectifs, les barrages n'ont pas cessé, provoquant la colère de nombreux Mahorais incapables de se déplacer dans l'île.