PAPEETE. Mardi 1er avril 20014 - 54 enfants de classe de CM2 , venus de tous les archipels, ont élu ce mardi après-midi la présidente junior du CESC. Elue à 24 voix au second tour, c’est une élève de l’école Maehaanui de ‘Outumaoro qui a été choisie.
L’évènement a été de « taille » pour des enfants âgés de 7 à 10 ans. Elire un candidat a représenté une expérience unique et nouvelle pour ces 31 filles et 27 garçons venus de l’ensemble des archipels de la Polynésie. La majorité d’entre eux sont venus de l’île de Tahiti. L’Assemblée des Représentants Juniors de Polynésie française (ARJPF) en est à sa quatrième édition. La logistique et la prise en charge de tous les frais de déplacement et d’hébergement ont été assurés par la Présidence, la FOL (Fédération des œuvres laïques) ainsi que le CESC, Conseil Economique, Culturel et Social où les élèves se sont retrouvés ce mardi après-midi.
A l’instar de leurs aînés, les élèves reçus la veille au sein de l’institution même, ont été répartis en trois collèges (salariés, entrepreneurs et travailleurs indépendants et vie collective). Conseillés par des conseillers seniors, les 53 enfants ont procédé à main levée à la désignation des candidats aux postes du bureau, à savoir 1 président, 2 vice-présidents, 3 questeurs, 3 secrétaires et 3 assesseurs.
Et ce mardi, tous ont été convoqués dans la grande salle en assemblée plénière afin de désigner celui ou celle qui sera à la tête des 3 collèges juniors. Les trois candidats étaient : Mathe Antonin (salariés) de l’école de Paopao à Moorea, Tauhani Lesca (entrepreneurs et travailleurs indépendants) de l’école Maehaanui à Punaauia et Vanessa Morad (vie collective) de l’école To’ata à Papeete.
Comme lors d’un vote solennel, le protocole a été respecté. Le temps aussi, soit plus de deux heures avec un vote à bulletin à secret par appel nominal, à la majorité absolue absolue au premier tour, puis à la majorité relative au second. C’est finalement Tauhani Lesca qui a été élue avec 24 voix. Il semblerait que la jeune candidate a convaincu ses camarades polynésiens, notamment lors de son discours où elle a évoqué la crise frappant les familles, et donc les enfants. Autre point qui a marqué l’auditoire, une demande pour le moins inhabituel pour des enfants de cet âge-là, 10 ans. « Je demande à ce que le SMIG soit réévalué. » s’adressant directement aux employeurs. Une phrase qui a ému des représentants seniors présents à cette élection, comme Patrick Galenon, Secrétaire général de la centrale CSTP-FO . « Elle a déjà l’âme d’une syndicaliste. » a-t-il ajouté avec humour, un tantinet impressionné.
La jeune élève de 10 ans succède ainsi à Heremoana Coudurier, président du CESC Junior 2012. Aujourd’hui, la cinquantaine d’enfants seront les acteurs d’une autre élection, encore plus impressionnante, celle du président (ou présidente) de l’Assemblée Junior de la Polynésie française.
TP
L’évènement a été de « taille » pour des enfants âgés de 7 à 10 ans. Elire un candidat a représenté une expérience unique et nouvelle pour ces 31 filles et 27 garçons venus de l’ensemble des archipels de la Polynésie. La majorité d’entre eux sont venus de l’île de Tahiti. L’Assemblée des Représentants Juniors de Polynésie française (ARJPF) en est à sa quatrième édition. La logistique et la prise en charge de tous les frais de déplacement et d’hébergement ont été assurés par la Présidence, la FOL (Fédération des œuvres laïques) ainsi que le CESC, Conseil Economique, Culturel et Social où les élèves se sont retrouvés ce mardi après-midi.
A l’instar de leurs aînés, les élèves reçus la veille au sein de l’institution même, ont été répartis en trois collèges (salariés, entrepreneurs et travailleurs indépendants et vie collective). Conseillés par des conseillers seniors, les 53 enfants ont procédé à main levée à la désignation des candidats aux postes du bureau, à savoir 1 président, 2 vice-présidents, 3 questeurs, 3 secrétaires et 3 assesseurs.
Et ce mardi, tous ont été convoqués dans la grande salle en assemblée plénière afin de désigner celui ou celle qui sera à la tête des 3 collèges juniors. Les trois candidats étaient : Mathe Antonin (salariés) de l’école de Paopao à Moorea, Tauhani Lesca (entrepreneurs et travailleurs indépendants) de l’école Maehaanui à Punaauia et Vanessa Morad (vie collective) de l’école To’ata à Papeete.
Comme lors d’un vote solennel, le protocole a été respecté. Le temps aussi, soit plus de deux heures avec un vote à bulletin à secret par appel nominal, à la majorité absolue absolue au premier tour, puis à la majorité relative au second. C’est finalement Tauhani Lesca qui a été élue avec 24 voix. Il semblerait que la jeune candidate a convaincu ses camarades polynésiens, notamment lors de son discours où elle a évoqué la crise frappant les familles, et donc les enfants. Autre point qui a marqué l’auditoire, une demande pour le moins inhabituel pour des enfants de cet âge-là, 10 ans. « Je demande à ce que le SMIG soit réévalué. » s’adressant directement aux employeurs. Une phrase qui a ému des représentants seniors présents à cette élection, comme Patrick Galenon, Secrétaire général de la centrale CSTP-FO . « Elle a déjà l’âme d’une syndicaliste. » a-t-il ajouté avec humour, un tantinet impressionné.
La jeune élève de 10 ans succède ainsi à Heremoana Coudurier, président du CESC Junior 2012. Aujourd’hui, la cinquantaine d’enfants seront les acteurs d’une autre élection, encore plus impressionnante, celle du président (ou présidente) de l’Assemblée Junior de la Polynésie française.
TP
