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Education: Régularisation de la situation des professeurs stagiaires


Education: Régularisation de la situation des professeurs stagiaires
Le ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, Tauhiti Nena a été reçu vendredi matin au ministère de l’Education nationale par le conseillé du ministre chargé de l’Outre-mer, Bernard Lejeune et les principaux responsables des services de l’Education nationale, rejoints par la suite par le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon et son directeur de cabinet, Pierre-Yves Duwoye.

« François Hollande a donné la priorité à l’Education nationale et en particulier aux jeunes enseignants, ça doit valoir pour tout le monde. Notre coopération et notre attention à l’égard de la Polynésie sont fortes » a déclaré Vincent Peillon au sortir de la réunion.

Ont été abordés, durant la séance de travail, les problèmes rencontrés par la Polynésie française concernant les professeurs stagiaires, le remplacement des inspecteurs d’académie inspecteurs pédagogiques régionaux et le remplacement de certains postes supprimés dans les premier et second degrés.

Des solutions ont ainsi pu être dégagées sur certains points, notamment pour les professeurs stagiaires qui pourront désormais faire leur stage en Polynésie française, et ce dès la rentrée prochaine.

« Nous souhaitons revenir sur ce qui était pratiqué et permettre aux jeunes Polynésiens qui réussissent le concours, de faire leur stage sur le territoire et ensuite, avec l’accord du gouvernement polynésien, les garder dans la durée comme enseignant sur place, pour ceux qui le souhaitent » a précisé Bernard Lejeune.

Les professeurs ayant effectué leurs stages durant cette année scolaire, se verront délivrer leur validation par les corps d’inspection, s’ils remplissent les conditions d’aptitude.

le Vendredi 22 Juin 2012 à 09:53 | Lu 2604 fois
           



Commentaires

1.Posté par LEMARQUISIEN le 22/06/2012 19:59 | Alerter
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Alors il faut appliquer la même règle au CAPESIEN qui réside dans le Nord et qu'on envoie dans le Sud (ou vice versa), quand bien même son conjoint a-t-il un emploi, quand bien même ont-ils un bébé,.... C'est ça aussi l'équité.....

2.Posté par Lux le 23/06/2012 04:17 | Alerter
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Ils n'ont pas compris que c'est un concours d'état et que les candidats doivent choisir leur lieu d'affectation en fonction de leur rang à ce concours .
Accorder ce privilège aux Polynésiens sera considéré comme une injustice de la part des autres candidats et pourra être le début d'une révolution dans le monde enseignant.
Si les polynésiens veulent être sûrs d'enseigner en Polynésie il suffit qu'ils réussissent dans les meilleures places au concours national ou que la Polynésie renonce au concours d'état et crée un concours territorial pour les professeurs qui seraient alors des fonctionnaires territoriaux et seraient payés sur le budget du territoire.

3.Posté par LEMARQUISIEN le 23/06/2012 06:26 | Alerter
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@Lux
Eh oui.... mais avec le supposé "Ministre" et le gouvernement de Hollande, entre incompétence et laxisme, on est mal barré... Si cette injustice notoire est mise en oeuvre, j'espère bien que de nombreux CAPESIENS nommés au diable de leurs "intérêts moraux et financiers", vont se lancer dans une bataille juridique, mais on connaît que trop les délais et surtout l'"impartialité" des tribunaux administratifs.....

4.Posté par Le président de "la Polynésie française", des françaises et des français René, Georges, HOFFER le 23/06/2012 07:40 | Alerter
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"ça doit valoir pour tout le monde": l'ex-candidat aux élections législatives Tauhiti NENA a dû être frappé par cette phrase de Monsieur Vincent PEILLON qui début 2002 avec son compère Arnaud "anti-blanchiments" MONTEBOURG avait auditionné son actuel collègue Laurent FABIUS alors ministre "des XPF" à Bercy mais sans avoir osé exprimer ces trois lettres: "X. P. F." que je lui avais pourtant exposées de vive voix lors de mon intervention dans la salle Monnerville au Sénat le 19 janvier 2002! hahahaha

En effet, ce "çà doit valoir pour tout le monde" a dû sonner aux oreilles du minist' franco-indigène comme une claque: "Chef, chef, mais alors si tout "çà" doit valoir pour tout le monde, mais alors le RSA aussi!?" hoohohohohohho
[email protected]

5.Posté par mcgiver le 23/06/2012 08:36 | Alerter
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@Lux et Lemarquisien, arrêtez de dire n'importe quoi ! On ne peut pas comparer les étudiants de métropole avec les étudiants Polynésiens ! Je ne sais pas si vous le savez mais Tahiti est à 18 000 kms de la métropole alors que Paris-Marseille se fait en quelques heures en train.....Pffffff réfléchissez un petit peu !

6.Posté par Teiva 33 le 23/06/2012 09:32 | Alerter
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Il devrait d'abord apprendre à nouer sa cravatte le boxeur. Ou à boutonner sa chemise !

7.Posté par Lux le 23/06/2012 10:02 | Alerter
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@mc giver
Les corses aussi se sentent loin de leur île quand ils sont nommés sur le continent même s'ils en sont moins éloignés.
Mais quand c'est un concours national soit on en accepte les règles soit on n'y participe pas .
Tu n'as pas bien lu mon commentaire: les lauréats choisissent en fonction de leur rang, personne n'oblige les lauréats polynésiens à rester en métropole si leur rang leur permet de choisir la Polynésie.

8.Posté par tupai le 23/06/2012 10:05 | Alerter
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la santé, la sécurité , l'enseignement, etc, font partie des domaines de l'état et l'état paie, pour Paris, le morbihan ou la Polynésie toujours française (et même lorsqu'elle ne sera plus française puisqu'il n'y aura pas de rupture sur ce point), nous devons former encore et davantage d'enseignants pour occuper au maximum ce corps de métiers important
le fait que les Polynésiens ont un statut à part, ce que le fameux responsable de l'état n'a pas voulu accepter et qui a déclenché le clash, c'est l'autonomie, nous ne sommes pas alignés sur les dispositions qui existent pour les enseignants stagiaires de France,
il y en a qui ont du mal à comprendre ce que c'est l'autonomie
alors l'indépendance, c encore plus difficile, pourtant la France est bien indépendante

9.Posté par Lux le 23/06/2012 10:49 | Alerter
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@tupai

Non, il ne faut pas se leurrer , la France ne paiera plus quand la Polynésie sera indépendante.
Ils continueront à payer les professeurs seulement dans le cas d'un " Lycée Français de Polynésie "
comme ils paient par exemple les professeurs au Lycée Français d'Alger où la plupart des hautes personnalités d'Alger veulent inscrire leurs enfants car le niveau leur parait meilleur qu'ailleurs.

10.Posté par Mere le 23/06/2012 11:35 | Alerter
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Tupai, on est indépendant lorsqu'on ne demande rien à personne. Même la Chine qui est l'une des plus puissantes economies mondiales, depend directement des autres pays qui lui achetent ses produits. Tous les pays, qu'ils soient grands ou petits, sont dépendants les uns des autres. Les pays qui s'entêtent à ne pas comprendre que nous sommes tous dependants les uns des autres et qui s'enferment dans une logique de rejet de la société mondialisée,(par peur ?), sont voués à l'éxtinction. Les pays intélligents cherchent au contraire à s'unir, les entreprises à faire des alliances, etc etc. Ce bras de fer avec l'Etat nous mets dans une situation ridicule, car finalement, si on ne veut pas courir le risque de devoir se deplacer en metropole, et bien, il suffit de choisir une autre orientation professionnelle ! C'est aussi simple que ça. L'attitude qui à été prise dans cette affaire est carrément aux antipodes de toute logique d'indépendance.

11.Posté par mcgiver le 23/06/2012 13:20 | Alerter
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@Lux, c'est vrai que la Corse est à des années lumière de la métropole....... :-))

12.Posté par LEMARQUISIEN le 23/06/2012 13:43 | Alerter
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Pourquoi ma réponse et commentaire à mcgiver n'a-t-il pas été publié? Il ne contenait aucun propos injurieux ou même grossier.... Censure????? Je disais juste que le système éducatif français - auquel a adhéré la Polynésie française - avait l'objectif des mêmes programmes, des mêmes diplômes, reconnus sur tout le territoire de la République, des mêmes règles pour tous que l'on soit à Marseille, dans un établissement français de l'étranger et bien sûr à PPT . Principe d'égalité. Cette situation peut être critiquée, mais à partir du moment où on y adhère, et surtout quand on est parfaitement au courant des règles avant de se présenter à un examen du système, alors, on se doit de respecter les règles et de ne pas demander de les changer après coup. Et puis, n'en déplaise à certains, une petite expérience hors de son milieu habituel ne peut être qu'enrichissante. Une expérience professionnelle de la plus grande importance pour des enseignants qui doivent faire naître des ambitions, chez leurs élèves. C'est comme cela que l'on progresse au lieu de se replier sur ses îles.

13.Posté par Lux le 23/06/2012 16:40 | Alerter
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C'est dévaloriser les étudiants polynésiens que de croire qu'ils ne seront pas capables d'avoir un rang suffisant au concours national qui leur permettrait de réintégrer la Polynésie si c'est leur choix.
Et oui,il faut faire naître des ambitions et rendre les étudiants polynésiens compétitifs au niveau mondial au lieu de créer des privilèges qui les tireraient vers le bas.

14.Posté par Tehei le 23/06/2012 17:02 | Alerter
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Entièrement d'accord avec Lemarquisien, d'ailleurs nous payons nos manques d'efforts,de participations et d'investissements .
Acceptons les règles plutôt que tout contester, ainsi nous avancerons surement plus

15.Posté par mcgiver le 23/06/2012 18:01 | Alerter
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@Lemarquisien, pour faire l'équité, il faut prendre en compte tous les critères, ce qui veut dire que la distance qui sépare son foyer, sa vie de son lieu de travail rentre en ligne de compte. Les règles dont tu parles ont surtout été faites pour les métros sans vraiment tenir compte de l'éloignement. Combien de citoyens métropolitains seraient d'accord si on leur demandait d'aller débuter leur carrière à 10 ou 20 000 kms de chez eux ? Loin de chez soi veut dire frais en plus et adaptation plus longue; déjà que débuter dans un métier n'est pas évident, cela n'arrange pas les choses et n'a rien à voir avec le fait que les Polynésiens doivent bien sûr, pour évoluer au fur et à mesure de leur carrière (et ne pas s'enfermer dans les iles comme tu dis), pouvoir enseigner ou travailler n'importe ou, mais cela, après avoir acquis un bagage et une expérience correcte.
Les échanges (sur 1 an ou 2) d'enseignants entre métropole et territoire seraient intéressants à ce sujet mais avec des personnes chevronnées et assez rémunérées pour supporter ce changement.

16.Posté par Lux le 23/06/2012 19:12 | Alerter
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@mcgiver

Tu sembles avoir un problème d'adaptation.
Nous ne sommes plus à une époque où les gens vivent dans un mouchoir de poche.
Beaucoup de métropolitains commencent leur carrière loin de leur pays.
Beaucoup d'étudiants polynésiens partent faire leurs études en métropole, s'y adaptent, réussissent parfois parmi les meilleurs et débutent souvent leur carrière en métropole ou à l'étranger sans aucun problème.

17.Posté par mcgiver le 24/06/2012 11:58 | Alerter
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@lux, toi tu sembles avoir un problème de compréhension. :-))
Mais passons.....

18.Posté par Lux le 24/06/2012 17:19 | Alerter
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@mcgiver
-Je reprends tes termes : "Combien de citoyens métropolitains seraient d'accord si on leur demandait d'aller débuter leur carrière à 10 ou 20 000 kms de chez eux ? "
Je t'ai répondu qu'à notre époque les jeunes n'hésitent pas à débuter leur carrière dans un pays lointain.Ils s'adaptent.
-Tu as poursuivi en disant: "Loin de chez soi veut dire frais en plus et adaptation plus longue"
Je t'ai répondu en te montrant que beaucoup de jeunes s'adaptent très rapidement loin de chez eux.

Tu n'as pas compris ce que j'ai dit? dsl, tu as un problème d'adaptation associé à un problème de compréhension.
Mais tu ne fais probablement pas partie du lot des lauréats du capes ou de l'agrégation.



19.Posté par mcgiver le 25/06/2012 11:29 | Alerter
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"Mais tu ne fais probablement pas partie du lot des lauréats du capes ou de l'agrégation."
Bien sûr, c'est toi qui en fais partie et tu es le meilleur !
Si tu es persuadé que les Métros et Polynésiens partent sur le même pied d'égalité sur ce sujet, tant mieux pour toi !
Parenthèse refermée, tu es trop intelligent et instruit pour que je continue à discuter avec toi ! :-))