L'entrée de la propriété de Gaston Flosse à Erima
ARUE, 12 mai 2015 - Le Tahoera'a Huira'atira s'est réuni en conseil politique ce mardi soir au domicile de Gaston Flosse à Erima. Outre le constat de la démission d'office des 12 frondeurs qui ont rejoint le groupe Tapura Huira'atira à l'Assemblée, l'instance a statué sur le sort du Président Edouard Fritch.
L'avenir du président délégué du parti tient aujourd'hui à la nature du remaniement ministériel qu'il a annoncé "sous quinzaine" la semaine dernière. Accordera-t-il un ministère à un élu du groupe A Ti'a Porinetia, tel que Teva Rohfritsch, comme il l'a laissé entendre ? Fera-t-il un remaniement tactique, en faisant descendre à l'Assemblée Frédéric Riveta et René Temeharo, pour repousser hors de l'hémicycle les suivant de liste Evans Haumani et Fernand Tahiata, tous deux encore membres du groupe Tahoera'a ?
Dans un cas comme dans l'autre, le conseil politique a décidé mardi soir qu'il serait exclu du parti, tout président délégué qu'il en soit. Dans un cas, la manoeuvre serait perçue par le parti comme une alliance contrevenant à la décision du Grand conseil du 9 septembre 2014. Dans l'autre, le coup serait vécu comme une hostilité, en privant le parti orange de deux élus supplémentaires pour porter son effectif à 21 représentants à l'Assemblée.
Pourtant, tout comme Gaston Flosse, président du parti, Edouard Fritch a été élu président délégué du Tahoera’a par les 7000 militants de l'instance suprême du parti : le Congrès, dont le dernier en date s'est tenu en mars 2012. Cela donne à sa fonction dans le mouvement une légitimité supérieure. Une légitimité que le conseil politique décide finalement de remettre en cause en déstructurant la hiérarchie des instances dirigeantes du parti. "Flosse pratique la politique de la terre brûlée, même avec le Tahoera'a", analyse un proche conseiller d'Edouard Fritch. "Dans l'histoire, c'est quand-même nous les cocus", rétorque un très proche de Gaston Flosse.
Pendant deux ans maître incontesté de Tarahoi avec ses 38 élus, peu à peu le groupe Tahoera'a glisse dans l'opposition, tout en gardant encore une main ferme sur la présidence de la 3e institution du Pays. Et le slogan "La foi de reconstruire ensemble" des Territoriales de 2013, s'il adopte aujourd'hui un sens nouveau à l'Assemblée, est un vieux souvenir pour le parti politique de Gaston Flosse, au moment d'entrer en résistance.
L'avenir du président délégué du parti tient aujourd'hui à la nature du remaniement ministériel qu'il a annoncé "sous quinzaine" la semaine dernière. Accordera-t-il un ministère à un élu du groupe A Ti'a Porinetia, tel que Teva Rohfritsch, comme il l'a laissé entendre ? Fera-t-il un remaniement tactique, en faisant descendre à l'Assemblée Frédéric Riveta et René Temeharo, pour repousser hors de l'hémicycle les suivant de liste Evans Haumani et Fernand Tahiata, tous deux encore membres du groupe Tahoera'a ?
Dans un cas comme dans l'autre, le conseil politique a décidé mardi soir qu'il serait exclu du parti, tout président délégué qu'il en soit. Dans un cas, la manoeuvre serait perçue par le parti comme une alliance contrevenant à la décision du Grand conseil du 9 septembre 2014. Dans l'autre, le coup serait vécu comme une hostilité, en privant le parti orange de deux élus supplémentaires pour porter son effectif à 21 représentants à l'Assemblée.
Pourtant, tout comme Gaston Flosse, président du parti, Edouard Fritch a été élu président délégué du Tahoera’a par les 7000 militants de l'instance suprême du parti : le Congrès, dont le dernier en date s'est tenu en mars 2012. Cela donne à sa fonction dans le mouvement une légitimité supérieure. Une légitimité que le conseil politique décide finalement de remettre en cause en déstructurant la hiérarchie des instances dirigeantes du parti. "Flosse pratique la politique de la terre brûlée, même avec le Tahoera'a", analyse un proche conseiller d'Edouard Fritch. "Dans l'histoire, c'est quand-même nous les cocus", rétorque un très proche de Gaston Flosse.
Pendant deux ans maître incontesté de Tarahoi avec ses 38 élus, peu à peu le groupe Tahoera'a glisse dans l'opposition, tout en gardant encore une main ferme sur la présidence de la 3e institution du Pays. Et le slogan "La foi de reconstruire ensemble" des Territoriales de 2013, s'il adopte aujourd'hui un sens nouveau à l'Assemblée, est un vieux souvenir pour le parti politique de Gaston Flosse, au moment d'entrer en résistance.
