Tahiti, le 20 août 2022 – Sept ans après une affaire de viol et de tentative de meurtre non-résolue sur l'île de Raiatea, un homme de 55 ans a été mis en examen vendredi après-midi au palais de justice de Papeete et placé en détention provisoire à Nuutania.
L’un des rares "cold case" de Polynésie est peut-être en passe d’être résolu… L'affaire n'avait pas fait grand bruit à l'époque, mais dans la soirée du 27 juin 2015 dans la commune de Uturoa à Raiatea, une sexagénaire avait été violemment agressée par un individu qui s’était introduit à son domicile. L’homme l’avait frappée, étouffée et violée avant de la laisser inanimée et de disparaître. À l’époque, une enquête de flagrance avait été ouverte et confiée aux gendarmes, mais sans aboutir. Une enquête préliminaire avait ensuite été menée plus longuement et plusieurs habitants de l’île de Raiatea avaient été entendus, sans qu'aucun suspect ne puisse alors être identifié. En 2019, visiblement sans plus d'éléments permettant d'identifier l'agresseur, le parquet avait décidé de confier le dossier au juge d’instruction, Frédéric Vue, avec l'ouverture d'une information judiciaire. Les enquêteurs de la section de recherche de Papeete avaient alors été chargés de la suite des investigations, sur commission rogatoire du magistrat.
Cold Case
Or, sept ans après le crime, l'instruction a connu cette semaine un rebondissement particulièrement inattendu. Selon nos informations, un suspect âgé de 55 ans a pu être identifié par les enquêteurs dans ce dossier. L'homme a été placé en garde à vue mardi dernier dans les locaux de section de recherche à Papeete durant 48 heures. Et sans que l'on ne connaisse pour l'heure le procédé par lequel les gendarmes ont pu identifier le suspect, celui-ci a été mis en examen dans la foulée par le juge d'instruction et placé en détention provisoire. Ce qui signifie procéduralement qu'il existe suffisamment "d'indices graves et concordants" laissant penser au magistrat que le suspect est bien l'homme recherché depuis sept pour le viol et la tentative de meurtre. Si celui-ci est renvoyé devant la cour d'assises au terme de l'information judiciaire, le quinquagénaire encourra la réclusion criminelle à perpétuité.
L’un des rares "cold case" de Polynésie est peut-être en passe d’être résolu… L'affaire n'avait pas fait grand bruit à l'époque, mais dans la soirée du 27 juin 2015 dans la commune de Uturoa à Raiatea, une sexagénaire avait été violemment agressée par un individu qui s’était introduit à son domicile. L’homme l’avait frappée, étouffée et violée avant de la laisser inanimée et de disparaître. À l’époque, une enquête de flagrance avait été ouverte et confiée aux gendarmes, mais sans aboutir. Une enquête préliminaire avait ensuite été menée plus longuement et plusieurs habitants de l’île de Raiatea avaient été entendus, sans qu'aucun suspect ne puisse alors être identifié. En 2019, visiblement sans plus d'éléments permettant d'identifier l'agresseur, le parquet avait décidé de confier le dossier au juge d’instruction, Frédéric Vue, avec l'ouverture d'une information judiciaire. Les enquêteurs de la section de recherche de Papeete avaient alors été chargés de la suite des investigations, sur commission rogatoire du magistrat.
Cold Case
Or, sept ans après le crime, l'instruction a connu cette semaine un rebondissement particulièrement inattendu. Selon nos informations, un suspect âgé de 55 ans a pu être identifié par les enquêteurs dans ce dossier. L'homme a été placé en garde à vue mardi dernier dans les locaux de section de recherche à Papeete durant 48 heures. Et sans que l'on ne connaisse pour l'heure le procédé par lequel les gendarmes ont pu identifier le suspect, celui-ci a été mis en examen dans la foulée par le juge d'instruction et placé en détention provisoire. Ce qui signifie procéduralement qu'il existe suffisamment "d'indices graves et concordants" laissant penser au magistrat que le suspect est bien l'homme recherché depuis sept pour le viol et la tentative de meurtre. Si celui-ci est renvoyé devant la cour d'assises au terme de l'information judiciaire, le quinquagénaire encourra la réclusion criminelle à perpétuité.