À une semaine d’intervalle, deux salons touristiques sont proposés aux Polynésiens. Le week-end dernier, le salon de la Nouvelle-Zélande affichait complet pendant deux jours avec des promotions sur les billets d’avions allant jusqu’à afficher un aller-retour à 60 000 francs par personne.
Ce week-end, c’est le salon du tourisme intérieur qui bat son plein pour le week-end. Tahiti tourisme attend sur ces trois jours quelques 18 000 visiteurs avec la possibilité de découvrir la Polynésie française dans tous ses archipels.
Ces deux événements qui contribuent à l’activité économique du pays doivent nécessairement interroger sur leur succès. Et reviens alors l’écho du discours du président Moetai Brotherson d’avril dernier, lors de l’ouverture de la session administrative de l’assemblée de la Polynésie française, qu’il mettait de surcroit au garde-à-vous : “Tout ne va pas si mal”, estimait-il alors.
Et si cette phrase, presque empruntée à Ray Ventura et son célèbre “tout va très bien madame la marquise” était finalement la réalité ?
Les grèves ont succédé aux grèves. Les mouvements sociaux du transport aérien ont fait place à ceux du transport terrestre ; l’administration est bousculée par les réformes d’un côté, cajolée de l’autre par certaines mesures (télétravail, congés paternité) ; les prix ont cessé leur envolée (sans jamais redescendre), et les salons font le plein.
“Tout ne va pas si mal”, expliquait Moetai Brotherson alors en égrainant les chiffres de la perle, de la croisière, du tourisme et de l’emploi face à des chefs d’entreprises, surtout ceux du BTP, dont on ne savait pas s’ils étaient résilients, attentistes, ou plein d’espoir.
Jeudi, l’IEOM publiait justement son Indicateur du Climat des Affaires (ICA) qui progresse au second semestre de 0,9 point, après une chute brutale et inquiétante juste après l’élection des indépendantistes à l’assemblée de la Polynésie française. Le nombre de demandeurs d’emploi est même passé sous la barre des 9 000.
Seul bémol, les investissements des entreprises comme des particuliers, plombés par des taux bancaires à la hausse jusqu’en juillet dernier, ont perdu 25% en moyenne.
Si aujourd’hui, “tout ne va pas si mal”, espérons que demain, tout ira mieux.
Ce week-end, c’est le salon du tourisme intérieur qui bat son plein pour le week-end. Tahiti tourisme attend sur ces trois jours quelques 18 000 visiteurs avec la possibilité de découvrir la Polynésie française dans tous ses archipels.
Ces deux événements qui contribuent à l’activité économique du pays doivent nécessairement interroger sur leur succès. Et reviens alors l’écho du discours du président Moetai Brotherson d’avril dernier, lors de l’ouverture de la session administrative de l’assemblée de la Polynésie française, qu’il mettait de surcroit au garde-à-vous : “Tout ne va pas si mal”, estimait-il alors.
Et si cette phrase, presque empruntée à Ray Ventura et son célèbre “tout va très bien madame la marquise” était finalement la réalité ?
Les grèves ont succédé aux grèves. Les mouvements sociaux du transport aérien ont fait place à ceux du transport terrestre ; l’administration est bousculée par les réformes d’un côté, cajolée de l’autre par certaines mesures (télétravail, congés paternité) ; les prix ont cessé leur envolée (sans jamais redescendre), et les salons font le plein.
“Tout ne va pas si mal”, expliquait Moetai Brotherson alors en égrainant les chiffres de la perle, de la croisière, du tourisme et de l’emploi face à des chefs d’entreprises, surtout ceux du BTP, dont on ne savait pas s’ils étaient résilients, attentistes, ou plein d’espoir.
Jeudi, l’IEOM publiait justement son Indicateur du Climat des Affaires (ICA) qui progresse au second semestre de 0,9 point, après une chute brutale et inquiétante juste après l’élection des indépendantistes à l’assemblée de la Polynésie française. Le nombre de demandeurs d’emploi est même passé sous la barre des 9 000.
Seul bémol, les investissements des entreprises comme des particuliers, plombés par des taux bancaires à la hausse jusqu’en juillet dernier, ont perdu 25% en moyenne.
Si aujourd’hui, “tout ne va pas si mal”, espérons que demain, tout ira mieux.