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Dupont-Aignan (DLF) prône une "baisse de charges ciblées" pour les entreprises investissant en France


Paris, France | AFP | lundi 20/03/2017 - Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France (DLF), a détaillé lundi une série de mesures économiques et sociales, parmi lesquelles une "baisse de charge ciblées" pour les entreprises investissant en France ou encore l'obligation pour tout allocataire du RSA de travailler "une journée par semaine au service de la collectivité".
"Je propose un choc de compétitivité sur les entreprises": "baisser les charges, mais uniquement, et c'est ma grande différence avec tous mes concurrents, sur celles qui investissent en France. C'est-à-dire une baisse de charges ciblée. 30 milliards", a déclaré M. Dupont-Aignan sur Europe 1.
"Si l'on veut relocaliser des emplois, que les entreprises restent en France, il faut que le différentiel de compétitivité s'améliore. C'est pourquoi je pense que le CICE de François Hollande et toutes les mesures prises par Nicolas Sarkozy et François Fillon n'ont pas marché, parce qu'elles étaient générales. Moi je veux les cibler et je propose une division par deux de l'impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis sur le sol français", a développé le député de l'Essonne.
M. Dupont-Aignan souhaite par ailleurs "supprimer, du premier jour ou [il est] élu, la directive travailleurs détachés", promettant de "renégocier" les traités européens. "La différence entre ce que l'on verse à Bruxelles, 21 milliards, et ce qu'on reçoit, 13, c'est 8 milliards qui vont dans la poche de pays qui ensuite nous envoient leurs travailleurs sans payer de charges sociales. Et nous, pendant, ce temps-là, on paie des RSA, on a un pays dans la dérive parce qu'on a six millions de personnes dans la misère", a-t-il dit.
Il entend financer le programme "par les fameux huit milliards qu'(il) récupère et (...) donne aux retraités" et "par la lutte contre la grande fraude fiscale: 20 milliards de fraude à la TVA".
"Tout titulaire d'un RSA travaillera une journée par semaine au service de la collectivité pour un travail d'intérêt général. Plus d'allocations sans contreparties, sans un effort", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs "les étrangers arrivant sur notre sol devront travailler cinq ans pour charger leurs droits avant de recevoir des prestations, comme l'a décidé Mme Merkel, comme voulait le faire M. Cameron", a rappelé M. Dupont-Aignan.

le Lundi 20 Mars 2017 à 05:13 | Lu 247 fois