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Douceur et sérénité avec Brigitte Bourger


TAHITI, le 5 octobre 2020 - La photographe Brigitte Bourger présente son travail photographique minimaliste salle Muriāvai. Au total 21 clichés ornent les murs de la salle, ils sont à retrouver dans un ouvrage qui compte, lui, 36 images.

Au mur, 21 photographies. Celles de Brigitte Bourger qui vient pour la première fois, montrer son travail salle Muriāvai à l’occasion d’une exposition intitulée Ephémères impressions.

Sur une table un livre. Lui aussi s’intitule Éphémères impressions. Publié à compte d’auteur, il a été imprimé en France chez un spécialiste de l’impression d’art. Il contient les 21 photographies présentées en grand format dans la salle de la Maison de la culture et 15 images supplémentaires.

Il contient également du texte, rédigé par la photographe. La préface est signé Mickaël Levin, grand spécialiste de la photographie minimaliste. Il faut dire que le travail de Brigitte Bourger est remarquable, et remarqué !

Présenté à de nombreux concours il a été exposé en Espagne et aux États-Unis, lui a valu par ailleurs des médailles d’or comme il y 15 jours au PX3 de Paris.

Une invitation à la rêverie

Les images, douces aux teintes pastel, racontent une Polynésie presque irréelle, onirique. Elles immortalisent avec une certaine tendresse des sites de Raiatea, Ahe, Mataiva, Bora Bora, Tahiti ou bien encore Rangiroa.

Elles invitent à la rêverie. Elles inspirent un sentiment de sérénité et embarquent le visiteur pour un voyage, plus ou moins long selon sa sensibilité. Pour Brigitte Bourger, la photographe, "ce sont des choses insolites que l’on voit sur l’eau et qui sont si fragiles, malgré les apparences" dit Brigitte Bourger.

Elle est photographe depuis une dizaine d’années. Elle s’attache à montrer des "histoires". Des situations qui l’interpellent, qui sont prises à l'instant T. et qui évoluent indéniablement.

Pour preuve, ce ponton de Papara disparu il y a trois semaines. Il a été saisi par l’appareil photo de Brigitte Bourger. Depuis, il été emporté par la houle. L’eau et le vent attaquent les motu, les pirogues, les pontons…

Technique et patience

La photographe utilise une technique particulière. Elle fait de la photographie Fine art. "Je trouve un sujet que j’interprète ensuite." Elle randonne, elle voyage pour trouver ses sujets. Elle effectue de véritables pérégrinations pour être au bon endroit, au bon moment.

Les images sont toutes traitées de la même manière. Elles sont prises en général tôt le matin ou tard le soir, "pratiquement dans la pénombre parfois". Elles peuvent être prises sous une pluie battante comme pour Soupçons d’île.

Elle utilise une technique de pose lente, se sert d’un trépied pour poser son appareil. Et puis elle attend, parfois longtemps. Il lui faut, en plus de maîtriser son outil et la technologie associée, une grande patience.

À ce propos, elle montre deux oiseaux qui se font face sur un socle en béton. "Il forment un cœur", précise Brigitte Bourger qui reste inspirée. La simplicité n’accorde pas de droit à l’erreur. Chaque détail compte plus que tout, ou presque.

Vous avez une semaine pour contempler le travail de l’artiste et vous imprégner de son univers, unique en son genre sur le territoire.

Pratique

Du 6 au 10 octobre salle Muriāvai.
Horaires de 9 heures à 17 heures en semaine et le samedi de 9 heures à midi.
Vernissage le 6 octobre à 18 heures.

Contacts

Site internet de la Maison de la culture
FB : Brigitte Bourger Photography
http://brigittebourger.com

Rédigé par Delphine Barrais le Lundi 5 Octobre 2020 à 16:04 | Lu 1193 fois