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Deux clichés pris en Polynésie dans le top 20 de Dronestagram


PAPEETE, le 22 décembre 2016 - Chaque année le réseau social Dronestagram reçoit des milliers de clichés pris par drone. Clichés qui viennent de toute la planète. Il effectue ensuite un classement de vingt photos qui se distinguent. En 2016, parmi ces vingt photos, deux ont été prises en Polynésie.

Dronestagram est un réseau social qui met en ligne des photos et vidéos prises par drone dans le monde entier. Chaque année il sélection vingt clichés. Guillaume Jarret, le responsable de la communauté affirme : "les pilotes nous ont époustouflé". L'amélioration est en augmentation constante.

Il ajoute : "Notre sélection aborde des sujets variés : la nature, l’agriculture, les sports d’aventure, une éruption volcanique, le tourisme, le mariage, un technicien en mission sur une éolienne… Elle récompense ce qui se fait de mieux aujourd’hui en photographie aérienne."

Pour lui, "une bonne photo de drone doit facilement être identifiable comme prise par une caméra volante, elle est prise à basse altitude, avec des paysages capturés à mi-hauteur et des sujets photographiés à très courte distance."

Parmi les vingt photos retenues, deux ont été prises en Polynésie : une photo de mariage prise à Huahine et signée Hélène Havard et une photo d'épervier prise à Maupiti, signée Thierry Eyraud d'Actua Drone.

Le journal Le Monde, diffuse quant à lui une sélection de dix photos parmi la pré-sélection de Dronestagram. Le rapace de Thierry Eyraud est dans ce top 10.

Les autres clichés finalistes ont été pris au-dessus des chutes du Niagara, en Transylvanie, en Australie, à Valensole en Provence, non loin de Moab dans l'Utah, en Ombrie au-dessus de la basilique de Saint-François d'Assise, à l'île de la Réunion au-dessus du Piton de la fournaise, au Canada, dans le sud de la province de l'Alberta et en Roumanie non loin de Marpod.


Hélène Havard, reconnue à l'internationale

Pour Hélène Havard, la photographie est d’abord une passion. Elle a travaillé longtemps dans le tourisme avant de se lancer. "Je suis d’une famille où l’on ne vit pas d’activités artistiques. Je dessine et je fais de la photo depuis longtemps mais je n’en n’ai fait mon métier qu’à partir de 28 ans. J’ai décidé alors de vivre de ma passion et me suis réorienté." Elle s'est inscrite à l’enseignement supérieur privé de photographie et d’audiovisuel, l’EFET dans le 12ème arrondissement de Paris.
L’année suivante, elle a fait ses bagages et gagné la Polynésie française pour des raisons personnelles. Elle s'est retrouvée à Bora bora. Elle a commencé petit à petit les photographies de mariage. "C’est la vie qui a fait que je me suis spécialisée. Je n’avais jamais imaginé faire tout ça et surtout, je ne pensais pas que cela pouvait être aussi créatif !" Elle vit toujours en Polynésie.



Rédigé par Delphine Barrais le Jeudi 22 Décembre 2016 à 10:51 | Lu 5057 fois
           



Commentaires

1.Posté par tihoti le 22/12/2016 15:46 | Alerter
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a premiere vue , il ne s'agit pas d'un épervier mais d''un busard de Gould , espece introduite , il n'empêche que la photo est. superbe!!!

2.Posté par J-P.M le 22/12/2016 20:26 | Alerter
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Je confirme, c'est bien un busard de Gould. Il n'y a pas d'épervier en Polynésie. L'espèce n'est pas protégée en Polynésie, au contraire elle a certainement contribué à éliminer les Vini dans les îles de la Société et réduire le nombre des O'mamao (Monarque de Tahiti).... à lire ici : http://manu.pf/portfolios/busard-de-gould/

3.Posté par simone grands le 23/12/2016 16:42 | Alerter
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superbes photos
bravo
busard de Gould en effet jadis introduit pour attraper les rats il me semble. Mais le busard préfère les oiseaux endémiques. Hélas!