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Dengue, chikungunya et piqûres de moustiques: comment s'en protéger


PARIS, 4 janvier 2014 (AFP) - Bien se protéger des moustiques et des maladies qu'ils transmettent s'impose alors que la dengue sévit aux Antilles et que le chikungunya a fait son apparition à Saint-Martin et en Martinique, souligne le ministère de la Santé en émettant des recommandations de prévention.

Pour réduire les piqûres de moustiques, il convient "de porter des vêtements longs et couvrants et protéger pieds et chevilles, d'imprégner les vêtements, d'appliquer ou vaporiser des produits répulsifs adaptés sur toutes les parties découvertes du corps, visage compris (l'application doit être renouvelée fréquemment et au moins 30 minutes après les produits solaires)", rappelle le ministère à l'attention de la population et des voyageurs.

Il est également conseillé de dormir la nuit sous une moustiquaire imprégnée d'insecticides.

Les femmes enceintes et les parents d'enfants et de nourrissons doivent adopter des mesures de protection: outre les vêtements couvrants, utiliser des produits répulsifs adaptés à l'âge en respectant les précautions d'emploi et protéger les berceaux et les poussettes par des moustiquaires, ajoute-t-il en précisant que "l'utilisation des répulsifs avant deux mois est déconseillée".

A l'intérieur, dans l'habitat, on peut utiliser des insecticides en bombe ou des répulsifs domestiques comme les diffuseurs électriques et, à l'extérieur, des tortillons fumigènes.

La dengue et le chikungunya sont des maladies dues à des virus qui se transmettent d'homme à homme par l'intermédiaire d'une piqûre de moustique tigré (Aedes aegypti dans les Antilles).

Le chikungunya se manifeste en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des courbatures ou des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. La maladie, d'évolution spontanée le plus souvent favorable, peut dans certains cas entraîner une fatigue prolongée et des douleurs articulaires persistantes parfois invalidantes.

Il n'existe ni vaccin ni traitement curatif spécifique contre le chikungunya. L'usage de l'aspirine (acide salicylique) est contre indiqué.

Consultez rapidement un médecin si, sur place ou au retour d'un voyage, apparaissent les symptômes suivants : fièvre débutant soudainement, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête, recommande encore le ministère.

Pour en savoir plus :

- En pratique comment se protéger des piqûres d'insectes et autres arthropodes ? : (bit.ly/1dsbCRe)

Rédigé par () le Samedi 4 Janvier 2014 à 05:19 | Lu 1041 fois
           



Commentaires

1.Posté par JEAN AYMAR le 04/01/2014 12:29 | Alerter
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Quand on voit le nombre de personnes en Polynésie qui vivent sous le seuil de pauvreté, avec parfois seulement les allocations, notamment aux Tuamotu et que la principale préoccupation est l'achat de la nourriture, comment acheter répulsif ou autres moustiquaires ????
Il reste seulement la chasse aux gîtes...

2.Posté par coyote le 04/01/2014 15:02 | Alerter
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le monoï ça marche aussi

3.Posté par Alexandre DURAND le 05/01/2014 02:54 | Alerter
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J'habite à La Réunion et j'ai eu le chikungunya en 2006 ; 8 ans après, j'en ai gardé des séquelles articulaires...