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Dédicace : Gérard Barthoux signera son livre "L’enfant polynésien et l’école" samedi 18


Dédicace : Gérard Barthoux signera son livre "L’enfant polynésien et l’école" samedi 18
Gérard Barthoux sera en dédicace de son nouveau livre le samedi 18 février à la Librairie Tahiti-Bookstore. Une occasion de rencontrer l'auteur et de débattre au sujet de cette préoccupation grandissante concernant le système éducatif polynésien.


Résumé

Le propos général du livre est de mettre en garde contre la conviction, souvent formulée en Polynésie, que l'école française n'est pas adaptée à l'enfant polynésien, car elle ne prend pas suffisamment en compte les particularités psychiques, culturelles ou linguistiques de celui-ci. Dans un premier temps on établira, à partir d'une étude des programmes de l'école élémentaire, que ceux-ci n'ont pas grand-chose à voir avec la culture au sens ethnologique ou sociologique du terme, et qu'il est donc hâtif d'affirmer que l'école pénaliserait l'enfant polynésien car elle lui imposerait une culture française qui lui est a priori étrangère. On rappellera ensuite que selon la sociologie contemporaine les causes de l'échec scolaire sont, en Polynésie française comme ailleurs, d'ordre social et économique, et que la langue et la culture de l'enfant polynésien ne constituent pas en elles-mêmes des obstacles à ses apprentissages. On fera après cela la critique de certaines conceptions psychologiques ou anthropologiques défendues parfois sur le Territoire et selon lesquelles l'enfant polynésien aurait une intelligence plus concrète que l'enfant métropolitain, ou une autre représentation du temps, et que ces particularités l'empêcheraient de bien apprendre à l'école. La référence aux sciences humaines nous permettra également d'établir que l'intelligence n'est pas, contrairement à ce qu'on dit souvent, déterminée par la langue et qu'elle est somme toute semblable chez tous les individus humains. Le projet de changer l'école pour mieux l'adapter à l'enfant polynésien nous paraît donc peu pertinent, et il risquerait en outre de pénaliser cet enfant en amenant les maîtres à modifier les programmes et les méthodes d'enseignement, et finalement à abaisser le niveau d'exigence à son égard ; l'enfant polynésien doit, dans son intérêt, être considéré comme un élève comme un autre, qui peut apprendre tout ce que les programmes exigent à l'école aujourd'hui ; c'est à cette condition qu'il pourra trouver sa place dans la société de demain.

Synopsis

L'environnement linguistique et culturel de l'enfant polynésien est-il de nature à exercer une influence sur les modalités d'apprentissage de cet enfant à l'école, ou, en termes plus simples, l'école française est-elle adaptée à l'enfant polynésien ? Ce livre s'efforce de répondre à cette question et de réfuter certains clichés, en s'appuyant sur les quelques études réalisées sur le sujet, sur des théories issues des sciences humaines ainsi que sur l'expérience que l'auteur a acquise pendant plus de vingt ans en participant à la formation des enseignants polynésiens du premier et du second degré et en effectuant de nombreuses visites dans les établissements scolaires de Tahiti et des îles.

Publics concernés

Enseignants, étudiants et en général toute personne intéressée par le fonctionnement et les enjeux de l'école en Polynésie française.

Rédigé par () le Mardi 24 Janvier 2012 à 12:15 | Lu 875 fois
           



Commentaires

1.Posté par Riton le 06/02/2012 02:25 | Alerter
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Monsieur Barthoux est complètement uthopique .
Il confond intelligence et méthode d'enseignement . Il n'est nullement question de remettre en doute l'intelligence du
polynésien qui n'a rien à prouver de ce côté là . Quand on voit là richesse et la grandeur de la culture ma'ohi on ne peut que tomber sous le charme .... Et c'est bien une preuve de grande intelligence . Par contre le système scolaire concocté par des incapables depuis des années maintenant. il ne marche même pas en métropole . Il suffit de regarder le taux d'échec
scolaire . Nous sommes parmis les plus minables d'Europe et nos "pontes" de l'éducation nationale ne se remettent même pas en cause .
Oui adaptons nos écoles à la spécificité locale mais bien entendu avec des bases communes . Et arretons de faire venir
des enseignants métro. qui n'y connaissent rien .