Paris, France | AFP | mercredi 30/09/2020 - "Gérald Darmanin a adressé mardi un courrier aux préfets pour leur demander de "reconduire systématiquement les étrangers" ayant commis des "infractions graves" ou "représentant une menace grave pour l'ordre public", a-t-il indiqué sur Twitter.
"Je vous demande de mettre systématiquement en oeuvre les procédures à même d'interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire", écrit le ministre de l'Intérieur dans ce courrier posté sur son compte Twitter dans lequel il demande aux préfets de lui rendre compte "personnellement" du nombre de reconduites chaque trimestre.
Dans ce courrier, écrit quatre jours après l'attaque au hachoir perpétrée par un ressortissant pakistanais devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, le ministre fait référence aux "évènements survenus récemment" qui "doivent vous inviter à la plus grande vigilance".
L'auteur présumé de l'attaque n'était pas connu des services spécialisés et avait menti sur son âge pour bénéficier de la prise en charge accordée aux mineurs lors de son arrivée en France en 2018.
Le ministre incite les préfets à privilégier trois "leviers". D'abord une "coordination étroite" entre "forces de sécurité", "autorité judiciaire" ou "administration pénitentiaire" pour "préparer l'éloignement des étrangers incarcérés avec toute l'anticipation nécessaire".
Il leur demande aussi une "mise en oeuvre complète et systématique de toutes les procédures administratives pertinentes", en rappelant que le "droit actuel" permet de procéder à des "refus ou retraits de titre" voire de "la nationalité française". Enfin, il veut les voir utiliser "tous les outils opérationnels" pour procéder à ces "éloignements" à savoir "rétention", "assignation" ou "participation à des vols groupés".
"Nous menons actuellement une réflexion sur les dispositions législatives que nous pourrions prendre dans les prochains mois afin de faciliter certaines procédures", écrit encore Gérald Darmanin.
"Vous me rendrez compte trimestriellement et personnellement des éloignements (...) auxquels vous avez procédé", ajoute le ministre.
Le syndicat de police Alliance avait récemment dit craindre un retour de la "politique du chiffre" de la part de la "hiérarchie policière" en matière de lutte contre les stupéfiants, après des propos du ministre.
La "politique du chiffre" est souvent associée à celle menée par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
"Je vous demande de mettre systématiquement en oeuvre les procédures à même d'interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire", écrit le ministre de l'Intérieur dans ce courrier posté sur son compte Twitter dans lequel il demande aux préfets de lui rendre compte "personnellement" du nombre de reconduites chaque trimestre.
Dans ce courrier, écrit quatre jours après l'attaque au hachoir perpétrée par un ressortissant pakistanais devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, le ministre fait référence aux "évènements survenus récemment" qui "doivent vous inviter à la plus grande vigilance".
L'auteur présumé de l'attaque n'était pas connu des services spécialisés et avait menti sur son âge pour bénéficier de la prise en charge accordée aux mineurs lors de son arrivée en France en 2018.
Le ministre incite les préfets à privilégier trois "leviers". D'abord une "coordination étroite" entre "forces de sécurité", "autorité judiciaire" ou "administration pénitentiaire" pour "préparer l'éloignement des étrangers incarcérés avec toute l'anticipation nécessaire".
Il leur demande aussi une "mise en oeuvre complète et systématique de toutes les procédures administratives pertinentes", en rappelant que le "droit actuel" permet de procéder à des "refus ou retraits de titre" voire de "la nationalité française". Enfin, il veut les voir utiliser "tous les outils opérationnels" pour procéder à ces "éloignements" à savoir "rétention", "assignation" ou "participation à des vols groupés".
"Nous menons actuellement une réflexion sur les dispositions législatives que nous pourrions prendre dans les prochains mois afin de faciliter certaines procédures", écrit encore Gérald Darmanin.
"Vous me rendrez compte trimestriellement et personnellement des éloignements (...) auxquels vous avez procédé", ajoute le ministre.
Le syndicat de police Alliance avait récemment dit craindre un retour de la "politique du chiffre" de la part de la "hiérarchie policière" en matière de lutte contre les stupéfiants, après des propos du ministre.
La "politique du chiffre" est souvent associée à celle menée par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.