Saïx, France | AFP | jeudi 15/02/2024 - Nuages de gaz lacrymogènes, jets de projectiles, pneus brûlés et charges de CRS: la tension a de nouveau été vive jeudi sur la commune tarnaise de Saïx (Tarn), à proximité immédiate d'un camp d'opposants à la future autoroute A69, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La date du jeudi 15 février avait été relevée par tous les acteurs impliqués depuis des mois dans ce projet controversé d'autoroute de 53 km, qui doit relier Toulouse à Castres à partir de 2025.
Pour Atosca, le concessionnaire désigné par l'Etat, le 15 février marque le début d'une période de six semaines pendant laquelle il pourra mettre la touche finale au déboisement du parcours, déjà réalisé à 95%. Un créneau que le groupe n'entend pas laisser passer.
Pour les opposants au projet, dont quelques dizaines occupent une "zone à défendre" (ZAD) de tentes et de cabanes perchées dans les arbres baptisée la Crém'arbre, installée depuis plusieurs mois sur la commune de Saïx, cette date ne représente en revanche en rien un feu vert pour reprendre l'abattage.
"Les abattages ne sont autorisés entre le 15 février et le 31 mars uniquement dans les zones identifiées à +moindre enjeu+. Or, le site occupé à la Crém'arbre est identifié dans l'étude d'impact environnemental comme à +enjeu fort+. Il ne peut par conséquent être défriché qu'entre le 1er septembre et le 15 octobre", a expliqué dans un communiqué La Voie est Libre.
Ce collectif fait partie des quatre associations qui ont annoncé avoir déposé un "référé pénal environnemental" le 9 février auprès du parquet de Toulouse pour faire interdire la reprise du défrichage.
Comme c'est le cas quasi tous les jours depuis une semaine, des affrontements ont eu lieu jeudi après-midi aux abords immédiats de la ZAD.
Les forces de l'ordre ont fait un usage massif de gaz lacrymogène et à plusieurs reprises en directions d'une petite centaine d'activistes aux visages couverts pour la plupart, qui ont répliqué en leur lançant des projectiles, notamment des cailloux et des feux d'artifices.
Les zadistes ont reculé jusqu'à la voie ferrée qui longe leur camp, puis à l'intérieur de la ZAD, installée sur un terrain privé en cours d'expropriation sur lequel les forces de l'ordre se sont jusqu'ici abstenues de pénétrer, même si le préfet du Tarn promet depuis plusieurs jours de procéder prochainement à son évacuation.
La tension est ensuite retombée et les forces de l'ordre, assistées des services de la voirie et des pompiers, ont pu commencer à dégager le chemin où les zadistes installent des barricades de fortune jour après jour.
La date du jeudi 15 février avait été relevée par tous les acteurs impliqués depuis des mois dans ce projet controversé d'autoroute de 53 km, qui doit relier Toulouse à Castres à partir de 2025.
Pour Atosca, le concessionnaire désigné par l'Etat, le 15 février marque le début d'une période de six semaines pendant laquelle il pourra mettre la touche finale au déboisement du parcours, déjà réalisé à 95%. Un créneau que le groupe n'entend pas laisser passer.
Pour les opposants au projet, dont quelques dizaines occupent une "zone à défendre" (ZAD) de tentes et de cabanes perchées dans les arbres baptisée la Crém'arbre, installée depuis plusieurs mois sur la commune de Saïx, cette date ne représente en revanche en rien un feu vert pour reprendre l'abattage.
"Les abattages ne sont autorisés entre le 15 février et le 31 mars uniquement dans les zones identifiées à +moindre enjeu+. Or, le site occupé à la Crém'arbre est identifié dans l'étude d'impact environnemental comme à +enjeu fort+. Il ne peut par conséquent être défriché qu'entre le 1er septembre et le 15 octobre", a expliqué dans un communiqué La Voie est Libre.
Ce collectif fait partie des quatre associations qui ont annoncé avoir déposé un "référé pénal environnemental" le 9 février auprès du parquet de Toulouse pour faire interdire la reprise du défrichage.
Comme c'est le cas quasi tous les jours depuis une semaine, des affrontements ont eu lieu jeudi après-midi aux abords immédiats de la ZAD.
Les forces de l'ordre ont fait un usage massif de gaz lacrymogène et à plusieurs reprises en directions d'une petite centaine d'activistes aux visages couverts pour la plupart, qui ont répliqué en leur lançant des projectiles, notamment des cailloux et des feux d'artifices.
Les zadistes ont reculé jusqu'à la voie ferrée qui longe leur camp, puis à l'intérieur de la ZAD, installée sur un terrain privé en cours d'expropriation sur lequel les forces de l'ordre se sont jusqu'ici abstenues de pénétrer, même si le préfet du Tarn promet depuis plusieurs jours de procéder prochainement à son évacuation.
La tension est ensuite retombée et les forces de l'ordre, assistées des services de la voirie et des pompiers, ont pu commencer à dégager le chemin où les zadistes installent des barricades de fortune jour après jour.