Tahiti, le 7 mars 2024 - Après le Forum CyberFenua qui s’est tenu la semaine dernière à la CCISM, c’était au tour des conseillers du Cesec d’accueillir le directeur de la DGEN, Eugène Sandford, pour évoquer les questions liées à la cybersécurité. Avec les Jeux olympiques qui arrivent “demain”, la Polynésie est sous le feu des projecteurs et les entreprises doivent se préparer face aux cyberattaques, car “il y a le feu au lac”.
“C’est la question de notre époque”, a lancé d’emblée la présidente du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), jeudi après-midi, qui a souhaité sensibiliser les membres de l’institution à la cybersécurité, aux risques de cyberattaques et aux bonnes pratiques à adopter pour y remédier. Pour ce faire, les conseillers ont accueilli Eugène Sandford, le directeur général de l’économie numérique (DGEN). “Cette séance publique va nous y aider”, a poursuivi Voltina Dauphin en invitant chacun à “prendre des mesures proactives pour se protéger”, car “derrière un clic ou un téléchargement peuvent se cacher des cybercriminels”.
Si pendant longtemps, la Polynésie a pu se sentir à l’abri en pensant que son éloignement la protégeait, “aujourd’hui, c’est même l’inverse”, dit Eugène Sandford, qui rappelle que nous sommes passés d’un à plusieurs câbles. Or, qui dit meilleure connexion, dit forcément risque de piratage accru. C’est le revers de la médaille de la visibilité dont va bénéficier la Polynésie grâce aux épreuves de surf des JO à Teahupo’o.
“La question n’est pas de savoir si on va se faire attaquer mais quand”, a alerté le directeur de la DGEN qui, sans vouloir être alarmiste, veut réveiller les consciences. Car la cyberattaque, c’est comme beaucoup d’autres domaines, ça n’arrive pas qu’aux autres.
Des cyberattaques qui ont doublé en un an
Il faut donc protéger les points stratégiques et sensibles que sont l’aéroport, l’hôpital, les organismes de diffusion comme TNTV ou Polynésie La 1ère et tellement d’autres. “Une trentaine de grandes entreprises sont sur le chemin des JO”, a-t-il ainsi alerté. Eugène Sandford se veut néanmoins rassurant en précisant qu’elles ont été identifiées et font déjà l’objet d’un “accompagnement fort” de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi).
Il n’en demeure pas moins qu’en un an, les attaques ont plus que doublé. En 2022, 150 incidents ont été signalés auprès de la gendarmerie contre 360 en 2023, soit environ un par jour. “Sans compter ceux qui ne le signalent pas parce que ça fait honte de se faire hacker”, lance une conseillère depuis son fauteuil.
Cyberattaque, désinformation, même combat
Il y a des choses simples et de bon sens à faire pour prévenir ce type d’attaques. Ne pas utiliser le même mot de passe pour son compte bancaire que pour Facebook. Avoir au moins dix caractères, ou encore changer son mot de passe régulièrement font partie de ces bonnes pratiques à avoir. Comme il y a un code de la route pour bien se comporter au volant, sur internet, il existe un “guide de l’hygiène informatique”. Pour les entreprises, comme pour les particuliers. Si ce n’était pas l’objet de cette séance, la présidente du Cesec a aussi tenu à alerter sur les dangers de la propagation de la désinformation, “qu’elle soit intentionnelle ou involontaire” car elle représente “une menace aussi grave que les cyberattaques”.
“C’est la question de notre époque”, a lancé d’emblée la présidente du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), jeudi après-midi, qui a souhaité sensibiliser les membres de l’institution à la cybersécurité, aux risques de cyberattaques et aux bonnes pratiques à adopter pour y remédier. Pour ce faire, les conseillers ont accueilli Eugène Sandford, le directeur général de l’économie numérique (DGEN). “Cette séance publique va nous y aider”, a poursuivi Voltina Dauphin en invitant chacun à “prendre des mesures proactives pour se protéger”, car “derrière un clic ou un téléchargement peuvent se cacher des cybercriminels”.
Si pendant longtemps, la Polynésie a pu se sentir à l’abri en pensant que son éloignement la protégeait, “aujourd’hui, c’est même l’inverse”, dit Eugène Sandford, qui rappelle que nous sommes passés d’un à plusieurs câbles. Or, qui dit meilleure connexion, dit forcément risque de piratage accru. C’est le revers de la médaille de la visibilité dont va bénéficier la Polynésie grâce aux épreuves de surf des JO à Teahupo’o.
“La question n’est pas de savoir si on va se faire attaquer mais quand”, a alerté le directeur de la DGEN qui, sans vouloir être alarmiste, veut réveiller les consciences. Car la cyberattaque, c’est comme beaucoup d’autres domaines, ça n’arrive pas qu’aux autres.
Des cyberattaques qui ont doublé en un an
Il faut donc protéger les points stratégiques et sensibles que sont l’aéroport, l’hôpital, les organismes de diffusion comme TNTV ou Polynésie La 1ère et tellement d’autres. “Une trentaine de grandes entreprises sont sur le chemin des JO”, a-t-il ainsi alerté. Eugène Sandford se veut néanmoins rassurant en précisant qu’elles ont été identifiées et font déjà l’objet d’un “accompagnement fort” de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi).
Il n’en demeure pas moins qu’en un an, les attaques ont plus que doublé. En 2022, 150 incidents ont été signalés auprès de la gendarmerie contre 360 en 2023, soit environ un par jour. “Sans compter ceux qui ne le signalent pas parce que ça fait honte de se faire hacker”, lance une conseillère depuis son fauteuil.
Cyberattaque, désinformation, même combat
Il y a des choses simples et de bon sens à faire pour prévenir ce type d’attaques. Ne pas utiliser le même mot de passe pour son compte bancaire que pour Facebook. Avoir au moins dix caractères, ou encore changer son mot de passe régulièrement font partie de ces bonnes pratiques à avoir. Comme il y a un code de la route pour bien se comporter au volant, sur internet, il existe un “guide de l’hygiène informatique”. Pour les entreprises, comme pour les particuliers. Si ce n’était pas l’objet de cette séance, la présidente du Cesec a aussi tenu à alerter sur les dangers de la propagation de la désinformation, “qu’elle soit intentionnelle ou involontaire” car elle représente “une menace aussi grave que les cyberattaques”.