Bordeaux, France | AFP | vendredi 30/04/2021 - Trois cas de variant indien du Covid-19 ont été détectés au total en Nouvelle-Aquitaine, un couple en Lot-et-Garonne et un homme à Bordeaux, a annoncé vendredi l'Agence régionale de santé, évoquant une situation "sous contrôle".
Les trois patients "vont bien", aucun ne souffre de "forme grave, tout le monde est à la maison avec peu ou pas de symptômes" et la "propagation est maîtrisée", selon l'ARS. Tous sont âgés de moins de 55 ans
Ces cas concernent des personnes qui s'étaient rendues en Inde, a précisé devant la presse Benoît Elleboode, directeur régional, lors d'une conférence de pesse.
Dans le Lot-et-Garonne, dans le secteur de Villeneuve-sur-Lot, le mari de la femme qui avait voyagé en mars en Inde et dont le cas a été révélé jeudi soir, a également été dépisté et détecté vendredi comme porteur du variant.
Après un test positif le 9 avril, le variant a été repéré sur la femme par un laboratoire du CHU de Toulouse, il y a quelques jours. Des trois cas contacts identifiés, aucun n'est positif au covid, a souligné l'ARS.
"Dans le système de dépistage, on n'en a repéré qu'un seul (confirmé), ce qui veut dire que le variant indien n'est pas aussi présent que l'était le variant anglais quand on l'a identifié", a commenté Benoît Elleboode.
A Bordeaux, le cas concerne un homme, travaillant dans une entreprise internationale et qui était revenu le 18 avril d'un voyage professionnel en Inde. Après un test à l'arrivée, revenu négatif, il avait effectué un second test le 25 avril parce qu'il avait "quelques symptômes", a expliqué le professeur Patrick Dehail, conseiller médical auprès du directeur de l'ARS.
Dix cas "contacts à risques" ont été identifiés parmi lesquels quatre sont positifs au covid, principalement dans son entourage familial. Le séquençage complet mené à Lyon dira lundi s'ils sont ou non porteurs du variant.
Si Benoît Elleboode n'a pas exclu qu'"on trouve plusieurs cas en France dans les jours à venir", il a toutefois assuré que la situation était "sous contrôle" et les cas de ce variant apparus en France et en Europe "circonscrits".
"Toutes les mesures mises en oeuvre au départ et à l'arrivée quand on vient de ce pays (l'Inde), l'isolement et la quarantaine systématiques et le système de dépistage de droit commun permettent de nous rassurer sur le contrôle de ces variants (...) On est dans une situation plus que maîtrisée", a-t-il poursuivi.
Jeudi soir, le ministère de la Santé avait précisé que deux cas avaient été également détectés dans les Bouches-du-Rhône. Deux cas avaient été auparavant confirmés en Guadeloupe.
Ce variant B.1.617, détecté pour la première fois en Inde, soupçonné d'être plus contagieux que les souches précédentes du coronavirus, est jugé en partie responsable d'une deuxième vague épidémique dévastatrice en Inde.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé mardi que cette mutation du virus avait été identifiée dans 17 pays, dont plusieurs en Europe.
Les trois patients "vont bien", aucun ne souffre de "forme grave, tout le monde est à la maison avec peu ou pas de symptômes" et la "propagation est maîtrisée", selon l'ARS. Tous sont âgés de moins de 55 ans
Ces cas concernent des personnes qui s'étaient rendues en Inde, a précisé devant la presse Benoît Elleboode, directeur régional, lors d'une conférence de pesse.
Dans le Lot-et-Garonne, dans le secteur de Villeneuve-sur-Lot, le mari de la femme qui avait voyagé en mars en Inde et dont le cas a été révélé jeudi soir, a également été dépisté et détecté vendredi comme porteur du variant.
Après un test positif le 9 avril, le variant a été repéré sur la femme par un laboratoire du CHU de Toulouse, il y a quelques jours. Des trois cas contacts identifiés, aucun n'est positif au covid, a souligné l'ARS.
"Dans le système de dépistage, on n'en a repéré qu'un seul (confirmé), ce qui veut dire que le variant indien n'est pas aussi présent que l'était le variant anglais quand on l'a identifié", a commenté Benoît Elleboode.
A Bordeaux, le cas concerne un homme, travaillant dans une entreprise internationale et qui était revenu le 18 avril d'un voyage professionnel en Inde. Après un test à l'arrivée, revenu négatif, il avait effectué un second test le 25 avril parce qu'il avait "quelques symptômes", a expliqué le professeur Patrick Dehail, conseiller médical auprès du directeur de l'ARS.
Dix cas "contacts à risques" ont été identifiés parmi lesquels quatre sont positifs au covid, principalement dans son entourage familial. Le séquençage complet mené à Lyon dira lundi s'ils sont ou non porteurs du variant.
Si Benoît Elleboode n'a pas exclu qu'"on trouve plusieurs cas en France dans les jours à venir", il a toutefois assuré que la situation était "sous contrôle" et les cas de ce variant apparus en France et en Europe "circonscrits".
"Toutes les mesures mises en oeuvre au départ et à l'arrivée quand on vient de ce pays (l'Inde), l'isolement et la quarantaine systématiques et le système de dépistage de droit commun permettent de nous rassurer sur le contrôle de ces variants (...) On est dans une situation plus que maîtrisée", a-t-il poursuivi.
Jeudi soir, le ministère de la Santé avait précisé que deux cas avaient été également détectés dans les Bouches-du-Rhône. Deux cas avaient été auparavant confirmés en Guadeloupe.
Ce variant B.1.617, détecté pour la première fois en Inde, soupçonné d'être plus contagieux que les souches précédentes du coronavirus, est jugé en partie responsable d'une deuxième vague épidémique dévastatrice en Inde.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé mardi que cette mutation du virus avait été identifiée dans 17 pays, dont plusieurs en Europe.