Beijing, Chine | AFP | mercredi 12/02/2020 - Le président chinois Xi Jinping s'est félicité mercredi de "l'évolution positive" de l'épidémie du coronavirus, le nombre de nouveaux cas diminuant depuis trois jours, malgré un bilan qui dépasse désormais les 1.100 morts.
Le pays ne doit toutefois "pas relâcher" sa garde dans cette "grande guerre", a martelé le chef d'Etat lors d'une réunion de l'instance dirigeante du Parti communiste (PCC), a rapporté la télévision publique CCTV.
Pour l'instant, 99,9% des décès enregistrés dans le monde l'ont été en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), où est apparue la maladie en décembre dans la grande ville de Wuhan (centre).
La maladie, désormais nommée "Covid-19" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait 1.113 morts, selon les autorités sanitaires chinoises. Au total, 44.653 personnes contaminées ont été répertoriées en Chine continentale.
Signe encourageant toutefois: le nombre de nouveaux cas quotidiens rapporté mercredi (2.015) a sensiblement diminué par rapport à celui de la veille (2.478) et de l'avant-veille (3.062), selon la Commission nationale (ministère) de la santé.
"Par un travail acharné, l'épidémie connaît une évolution positive et le travail de contrôle et de prévention est parvenu à des résultats positifs. Cela n'a pas été facile", a remarqué le président chinois.
Quant au nombre quotidien de morts (97), il a enregistré sa première baisse depuis le 2 février. Il s'élevait mardi à 108.
Zhong Nanshan, un spécialiste chinois reconnu des maladies respiratoires, a ainsi estimé mardi que l'épidémie devrait connaître un pic "d'ici la mi- ou fin-février".
L'optimisme prudent de ce vétéran de la lutte contre le Sras (2002-2003), rare personnalité publique à jouir d'un réel soutien populaire, est également partagé par l'OMS.
Son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait certes déclaré mardi que le coronavirus pouvait constituer "une très grave menace" en dehors de Chine continentale, près de 500 cas ayant été confirmés dans une trentaine de pays et territoires.
Mais "si nous investissons maintenant, (...) nous avons une chance réaliste de stopper cette épidémie", a-t-il souligné lors d'une conférence, qui rassemble jusqu'à mercredi à Genève quelque 400 scientifiques afin de passer en revue les moyens de combattre le Covid-19.
Le docteur Tedros a également appelé tous les pays à faire preuve de "solidarité" en partageant leurs données scientifiques.
En dehors de Chine continentale, le virus n'a pour l'instant entraîné la mort que de deux personnes, une aux Philippines et une autre à Hong Kong. Il s'agissait dans les deux cas de ressortissants chinois.
Au Japon, la situation s'est aggravée à bord du paquebot de croisière Diamond Princess, en quarantaine près de Yokohama (est): 174 personnes sont désormais contaminées. Trente-neuf nouveaux cas ont été annoncés mercredi.
Le coronavirus inquiète dans l'Union européenne, où des cas ont notamment été déclarés en Allemagne (16) et en France (11). Les ministres européens de la Santé se retrouveront jeudi à Bruxelles pour évoquer le sujet.
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a annoncé le report à une date non précisée du Grand Prix de Chine de Formule 1, qui était prévu le 19 avril à Shanghai. La décision a été prise à la demande des organisateurs du Grand Prix et des autorités sportives chinoises.
Face à l'épidémie, plusieurs pays comme les Etats-Unis et l'Australie ont décidé ces dernières semaines de fermer leurs portes aux voyageurs venant de Chine continentale.
L'administration chinoise de l'aviation civile (CAAC) a appelé mercredi ces Etats à lever ces restrictions, pointant leur "répercussion négative" sur le secteur aérien et l'économie mondiale, selon l'agence Chine nouvelle.
Wuhan, épicentre de l'épidémie, continue d'être coupée du monde depuis près de trois semaines. Un cordon sanitaire empêche les entrées et les sorties. Les produits alimentaires et médicaux peuvent cependant passer.
Ailleurs en Chine, plusieurs métropoles imposent ou conseillent à leurs habitants de rester chez eux. Des banderoles et des messages diffusés par haut-parleur incitent à porter des masques et à se laver les mains.
L'économie nationale demeure largement paralysée, malgré une reprise timide du travail depuis le début de la semaine. Beaucoup d'étudiants suivent des cours en ligne et les employés sont incités à travailler à domicile.
Craignant la perspective d'une rude chute de la croissance, le Premier ministre Li Keqiang a appelé mercredi à une "reprise ordonnée de l'activité et de la production" dans le pays, a indiqué Chine nouvelle.
Le pays ne doit toutefois "pas relâcher" sa garde dans cette "grande guerre", a martelé le chef d'Etat lors d'une réunion de l'instance dirigeante du Parti communiste (PCC), a rapporté la télévision publique CCTV.
Pour l'instant, 99,9% des décès enregistrés dans le monde l'ont été en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), où est apparue la maladie en décembre dans la grande ville de Wuhan (centre).
La maladie, désormais nommée "Covid-19" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait 1.113 morts, selon les autorités sanitaires chinoises. Au total, 44.653 personnes contaminées ont été répertoriées en Chine continentale.
Signe encourageant toutefois: le nombre de nouveaux cas quotidiens rapporté mercredi (2.015) a sensiblement diminué par rapport à celui de la veille (2.478) et de l'avant-veille (3.062), selon la Commission nationale (ministère) de la santé.
"Par un travail acharné, l'épidémie connaît une évolution positive et le travail de contrôle et de prévention est parvenu à des résultats positifs. Cela n'a pas été facile", a remarqué le président chinois.
Quant au nombre quotidien de morts (97), il a enregistré sa première baisse depuis le 2 février. Il s'élevait mardi à 108.
Zhong Nanshan, un spécialiste chinois reconnu des maladies respiratoires, a ainsi estimé mardi que l'épidémie devrait connaître un pic "d'ici la mi- ou fin-février".
L'optimisme prudent de ce vétéran de la lutte contre le Sras (2002-2003), rare personnalité publique à jouir d'un réel soutien populaire, est également partagé par l'OMS.
- Croisière cauchemar -
Son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait certes déclaré mardi que le coronavirus pouvait constituer "une très grave menace" en dehors de Chine continentale, près de 500 cas ayant été confirmés dans une trentaine de pays et territoires.
Mais "si nous investissons maintenant, (...) nous avons une chance réaliste de stopper cette épidémie", a-t-il souligné lors d'une conférence, qui rassemble jusqu'à mercredi à Genève quelque 400 scientifiques afin de passer en revue les moyens de combattre le Covid-19.
Le docteur Tedros a également appelé tous les pays à faire preuve de "solidarité" en partageant leurs données scientifiques.
En dehors de Chine continentale, le virus n'a pour l'instant entraîné la mort que de deux personnes, une aux Philippines et une autre à Hong Kong. Il s'agissait dans les deux cas de ressortissants chinois.
Au Japon, la situation s'est aggravée à bord du paquebot de croisière Diamond Princess, en quarantaine près de Yokohama (est): 174 personnes sont désormais contaminées. Trente-neuf nouveaux cas ont été annoncés mercredi.
Le coronavirus inquiète dans l'Union européenne, où des cas ont notamment été déclarés en Allemagne (16) et en France (11). Les ministres européens de la Santé se retrouveront jeudi à Bruxelles pour évoquer le sujet.
- 'Répercussion négative' -
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a annoncé le report à une date non précisée du Grand Prix de Chine de Formule 1, qui était prévu le 19 avril à Shanghai. La décision a été prise à la demande des organisateurs du Grand Prix et des autorités sportives chinoises.
Face à l'épidémie, plusieurs pays comme les Etats-Unis et l'Australie ont décidé ces dernières semaines de fermer leurs portes aux voyageurs venant de Chine continentale.
L'administration chinoise de l'aviation civile (CAAC) a appelé mercredi ces Etats à lever ces restrictions, pointant leur "répercussion négative" sur le secteur aérien et l'économie mondiale, selon l'agence Chine nouvelle.
Wuhan, épicentre de l'épidémie, continue d'être coupée du monde depuis près de trois semaines. Un cordon sanitaire empêche les entrées et les sorties. Les produits alimentaires et médicaux peuvent cependant passer.
Ailleurs en Chine, plusieurs métropoles imposent ou conseillent à leurs habitants de rester chez eux. Des banderoles et des messages diffusés par haut-parleur incitent à porter des masques et à se laver les mains.
L'économie nationale demeure largement paralysée, malgré une reprise timide du travail depuis le début de la semaine. Beaucoup d'étudiants suivent des cours en ligne et les employés sont incités à travailler à domicile.
Craignant la perspective d'une rude chute de la croissance, le Premier ministre Li Keqiang a appelé mercredi à une "reprise ordonnée de l'activité et de la production" dans le pays, a indiqué Chine nouvelle.