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Conseil des professionnels de l'hôtellerie : « Depuis 2008, nous avons perdu plus de 10 000 chambres louées »


Le CPH rappelle que le nombre de « touristes qu'accueille l’île de Tahiti est en baisse constante depuis de nombreuses années ».
Le CPH rappelle que le nombre de « touristes qu'accueille l’île de Tahiti est en baisse constante depuis de nombreuses années ».
PAPEETE, le 9 novembre 2014. Le Conseil des professionnels de l'hôtellerie (CPH) s'indigne de l'analyse purement « mathématique » du taux de remplissage des établissements hôteliers réalisée par l'Institut de la statistique de la Polynésie française.
 


« En août 2014 , le coefficient moyen de remplissage (CMR) des hôtels internationaux en Polynésie française s’établit à 73,8 % en hausse de 4,1 points par rapport à août 2013 », indique l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) dans sa publication Points conjoncture sur la fréquentation hôtelière en août 2014. « Ce niveau de remplissage n’a jamais été observé depuis la mise en place de l’enquête en 2006. » Cette introduction de l'ISPF a fait bondir le Conseil des professionnels de l'hôtellerie (CPH).
Dans un communiqué, il dénonce cette interprétation. « Demain, si à l'instar des nombreux hôtels qui ont mis la clef sous la porte depuis 2008, d’autres établissements ferment, va-t-on continuer à s'extasier devant un taux de remplissage qui s'améliore dans les établissements rescapés !? », interpelle le CPH.
« 2014 se présente un peu mieux que 2013 », explique Christophe Faure, coprésident du CPH. « Mais il est encore un peu tôt pour faire un bilan. » « Depuis 2008, nous avons perdu plus de 10 000 chambres louées dont plus de 5 000 depuis 2012 », rappelle-t-il.
Le CPH rappelle que le nombre de « touristes qu'accueille l’île de Tahiti est en baisse constante depuis de nombreuses années or de telles annonces pourraient faire penser l'inverse ». Pour augmenter la fréquentation sur Tahiti, « il faut dynamiser l'île. Tahiti est l'île en Polynésie française où il y a le plus de choses à faire mais ce n'est pas mis en valeur », regrette Christophe Faure.

le Dimanche 9 Novembre 2014 à 16:53 | Lu 1501 fois