PAPEETE, le 23 janvier 2015. Le Conseil constitutionnel a rejeté les requêtes de Tauhiti Nena et Hans Amaru, qui demandaient l'annulation de la dernière élection législative partielle.
Tauhiti Nena, candidat aux dernières élections législatives, et Hans Amaru, conseiller municipal à Papeete, ont chacun déposé une requête demandant l'annulation de l'élection législative partielle, qui avait été remportée par Maina Sage.
Tauhiti Nena reprochait ainsi à Maina Sage « trois déplacements financés par la Polynésie français ». Mais pour le Conseil constitutionnel, le déplacement de Maina Sage à Hao s’inscrivait dans le cadre de son « mandat de membre de l'assemblée ». Et les déplacements aux îles Marquises et à Moorea n'ont bénéficié « d'aucun financement provenant de l'assemblée de la Polynésie française ». Hans Amaru contestait l'utilisation de bulletins de vote de couleur par Maina Sage. Ces bulletins étaient imprimés en nori sur papier orange, il n'y a pas de problème à ce nouveau pour le Conseil constitutionnel. Celui-ci conclut donc en rejetant les deux requêtes. Maina Sage garde donc bien son fauteuil de députée.
Lire la décision du Conseil constitutionnel
Tauhiti Nena, candidat aux dernières élections législatives, et Hans Amaru, conseiller municipal à Papeete, ont chacun déposé une requête demandant l'annulation de l'élection législative partielle, qui avait été remportée par Maina Sage.
Tauhiti Nena reprochait ainsi à Maina Sage « trois déplacements financés par la Polynésie français ». Mais pour le Conseil constitutionnel, le déplacement de Maina Sage à Hao s’inscrivait dans le cadre de son « mandat de membre de l'assemblée ». Et les déplacements aux îles Marquises et à Moorea n'ont bénéficié « d'aucun financement provenant de l'assemblée de la Polynésie française ». Hans Amaru contestait l'utilisation de bulletins de vote de couleur par Maina Sage. Ces bulletins étaient imprimés en nori sur papier orange, il n'y a pas de problème à ce nouveau pour le Conseil constitutionnel. Celui-ci conclut donc en rejetant les deux requêtes. Maina Sage garde donc bien son fauteuil de députée.
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