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Compte rendu de la première journée de table ronde océanienne sur le changement climatique à Alofi, Niué.


Compte rendu de la première journée de table ronde océanienne sur le changement climatique à Alofi, Niué.
Le Lundi 14 mars s’est ouverte la troisième édition de la table ronde océanienne sur le changement climatique à Alofi, Niue.
Cet évènement regroupe 70 délégations, d’états du pacifique, de collectivités et organismes régionaux et internationaux. La Polynésie française, qui est la seule collectivité française du Pacifique présente, s’est portée volontaire pour la rédaction du document de compte rendu final.
Cette table ronde doit permettre une réflexion commune sur les solutions à envisager dans le Pacifique pour mieux appréhender le réchauffement climatique en permettant de trouver un accord sur la mobilisation des ressources, la coordination des actions, le financement et la gestion de l’information et des connaissances.
La première journée a permis de dresser le bilan des avancées régionales et nationales depuis la dernière table ronde et d’entamer les discussions sur les mécanismes de financement à venir.
La Polynésie Française, représenté par une collaboratrice de la vice-présidence, en charge de l’aménagement, a par exemple mis en avant le manque de données scientifiques dont elle dispose pour lui permettre d’élaborer une politique efficace à la prévention des effets potentiels du changement climatique.
Pour autant, le Programme ARAI de réduction des risques avait permis au pays de cartographier à l’échelle communale 4 aléas naturels qui affectent son territoire : tsunami, inondation, éboulement et submersion marine. Le troisième volet de ce programme qui a débuté en septembre 2010 devrait inclure une partie sur le changement climatique.
En complément la Polynésie française qui a récemment signé un protocole d’accord avec le secrétariat pour la communauté du Pacifique Sud devrait acquérir des données topographiques et bathymétriques dans cinq îles des Tuamotu. Ceci lui permettra d’affiner la modélisation et le comportement des houles cycloniques dans les lagons.
Il a enfin été question lors de cette première journée, des travaux menés par la Polynésie Française pour la création d’un conservatoire polynésien des espaces gérés (CPEG), de l’agence de l’urbanisme à Ruahatu, de la stratégie polynésienne des aires marines protégées, des différentes initiatives développées par le pays pour l’information et l’éducation, de sa politique énergétique, et ses programmes de promotion des énergies renouvelables.
La question de la cohérence de l’aide financière reste tout de même une problématique récurrente et ce, malgré les récentes programmations de création d’un fonds vert au sommet de Cancun. La thématique du financement sera portée à la prochaine conférence de Durban.
Les discussions de cette semaine permettront à son Excellence Elisaia, représentant des Samoa occidentales à l’ONU, de mieux défendre les intérêts du Pacifique au sein du comité transitionnel pour le fonds vert.




Rédigé par communiqué le Mercredi 16 Mars 2011 à 22:07 | Lu 322 fois