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Communiqué du Tahoeraa:" Richard Tuheiava se la joue Robin des bois pour de faux "


Le Tahoeraa réagit aux propos tenus par Richard Tuheiava lors de sa conférence de presse à Erima

« Je vais être très clair, c’est le Tahoeraa Huiraatira qui joue à ce petit jeu malsain au sein de l’OPH, qui bloque le dossier, fait en sorte que la régularisation ne se fasse pas et surtout passe outre les décisions du ministre. »

Cette petite phrase, qui vaut son pesant d’or soit dit en passant, on l’a doit au sénateur Richard Tuheiava s’adressant hier aux journalistes. Lui, qui n’était plus très bavard depuis le buzz créé par la décision de la Cour de cassation, en octobre dernier, rejetant son pourvoi d’une décision de la Cour d’appel de Papeete, suite à une sanction de novembre 2009, prise par le Conseil de l’ordre des avocats de Papeete. Cette sanction était intervenue pour « manquement à la délicatesse, à la probité et à l’honneur de la profession » et lui interdisait d’exercer pendant deux ans, dont un avec sursis, suite à des plaintes d’anciens clients.

Hier, dans le cadre d’une conférence de presse organisée au logement social d’Erima 3 à Arue, le sénateur Tuheiava, également conseiller municipal, a clairement manqué de « délicatesse », en croyant bon de rejeter toute la faute de la situation de la famille Rimaono sur le compte du Tahoeraa Huiraatira. De plus, il a annoncé espérer que ce cas soit réglé en commission d’attribution des logements de l’OPH, dont une réunion est prévue pour aujourd’hui. « Nous souhaitons ensemble, lancer un dernier appel à l’OPH : il faut absolument régulariser cette situation », s’est vanté le sénateur Tuheiava. Comme si finalement, grâce à son intervention médiatisée, les choses allaient pouvoir s’arranger comme par magie.

Histoire de rassurer le sénateur Tuheiava, la commission CAL de l’OPH compte parmi ses membres, des appuis de maître, aux travers des représentants de l’assemblée de la Polynésie française qui y siègent. De ce côté-là, le sénateur Tuheiava n’a absolument rien à craindre puisque les membres titulaires et suppléants sont tous – sans exception – issus des rangs de la majorité gouvernementale à l’APF :
- Tamara Bopp-Dupont, titulaire (UPLD) ;
- Juliana Mati, titulaire (UPLD) ;
- Eléanor Parker, titulaire (Te Mana o te mau Motu) ;
- Sabrina Birk, suppléante (UPLD) ;
- Myron Mataoa, suppléant (UPLD).

De plus, c’est justement au cours d’une réunion de la CAL de l’OPH, le 01 décembre 2011, que l’Office a proposé par écrit un logement de type F4 sur Erima aux occupants (la famille Rimaono). S’ils refusaient ou ne répondaient pas dans le délai imparti, l’OPH envisageait d’entamer une procédure d’expulsion. Pour mémoire, la majorité gouvernementale était déjà de couleur bleu ciel à cette époque…

Richard Tuheiava aura beau vouloir se la jouer Robin des bois des petites gens devant les médias. Il ne reste pas moins que la manipulation de l’opinion, au travers d’une famille dans le malheur, est un vilain défaut dont il est difficile de s’en détacher. Or la délicatesse, la probité et l’honneur de la fonction de sénateur, impose tout de même des limites, que Richard Tuheiava semble se plaire à dépasser.

Rédigé par () le Mardi 4 Décembre 2012 à 17:13 | Lu 566 fois
           



Commentaires

1.Posté par OT haavare le 06/12/2012 16:12 | Alerter
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Oh le vilain petiti canard! Ben oui , le Taui a promis le logement gratis, plus de loyer à payer, la terre à rendre aux polynésiens, .... et j'en passe.
Une montagne de mensonges, et demain ? qu'est ce qu'ils vont inventer encore? Baaaah.

2.Posté par TEIVATANE le 06/12/2012 18:27 | Alerter
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Et oui le Tahoeraa a déjà mis sa mécanique en marche, celle qui l'a maintenu au pouvoir par tous les moyens....Pauvre de nous !!!!!!

3.Posté par tiguouane le 06/12/2012 20:16 | Alerter
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Ca fait pitié mai ces gens ki ne voit que les fautes des autres et pas les siennes!!!!!!! rappelez vous il n'y a pas si longtemps que ça qui était devant les juges a clamer son innocence!!!! moi je, moi je moi je n'ai rien fait!!!!! un vrai petit BB lala!!!!

4.Posté par TIHO-TI le 07/12/2012 10:34 | Alerter
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Dans un communiqué envoyé à la presse ce mardi 4 décembre, le Tahoeraa Huiraatira a encore une fois voulu jouer les donneurs de leçons en critiquant ouvertement l'action courageuse du Sénateur Richard Ariihau Tuheiava.
Est-ce un tort que de vouloir porter assistance à une famille qui paie de manière régulière les loyers dus à l'OPH ?
Est-ce constructif que de parler de la couleur de la commission d'attribution des logements de l'OPH ?
Visiblement, le parti au fe'i semble se complaire dans ces deux matières et tente d'abattre la carte « communication de crise » pour soutenir une injustice flagrante. Est-ce là un avant goût de « La dignité retrouvée » promise pour 2013 ?

A présent, regardons de plus près ce qu'il convient d'appeler « l'affaire Rimaono » ou une triste illustration de la rupture du lien familial entre 2 sœurs et leurs familles respectives.
En 2006, l'OPH a attribué le logement social du lot 199 Erima 3 qui est un F5 (6 pièces) à la plus jeune sœur (Viviane), alors en concubinages (oui avec un « s », parce qu'ils sont plusieurs !) sans consulter le conseil de famille qui avait de son côté décidé d'y loger la grande sœur, Joséphine, et sa famille. Ces derniers paient alors de manière régulière les loyers et même les arriérés.
En 2012, l'OPH toujours, décide de couper l'électricité et met en demeure la famille de Joséphine de libérer les lieux.

Pour sa part, Viviane, vit à l'abri sous un toit, en « colocation » en payant un loyer de 120 000 F par mois. Les 2 autres colocataires, accessoirement ses concubins, sont respectivement, employé municipal et retraité militaire. On peut ainsi supposer que ce sont autant de paramètres qui éloignent Viviane et sa « famille » des critères d'attribution d'un logement social de type F5.
Pourtant, l'OPH n'en a pas tenu compte et a confirmé par 2 fois en 2006 et 2012, l'attribution à la sœur qui avait le moins besoin d'un logement aussi grand, grâce à leurs appuis orange à Arue et au sein même de l'Office ?
C'est cette injustice que notre Sénateur veut réparer le plus tôt possible. Il n'est pas normal de mettre en demeure une famille nombreuse de quitter un logement pour l'attribuer à un ménage à trois.

Quant aux attaques sur...