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Christophe Plée dénonce "l'immobilisme des politiques"


PAPEETE, le 6 janvier 2016. Le président de la CGPME, Christophe Plée, regrette "l'immobilisme des politiques" qui bloque l'avancée des réformes.
Christophe Plée, le président de la CGPME, a adressé ses vœux ce mercredi. Il y dénonce "l'immobilisme des politiques" qui bloquent l'avancée des réformes. "C’est avec le plus grand des dépits que nous constatons que les années se suivent et se ressemblent tant les employeurs semblent être condamnés à subir l’immobilisme des politiques, engluées dans leur stratégie qui ne laisse que peu de place à l’avancée des réformes", souligne le président de la CGPME qui énumère la "longue" liste des dossiers en attente : "la réforme de la protection sociale généralisée repoussée d’année en année, la réforme du code du travail, vitale pour la création d’emplois, la mise en route des grands projets annoncés, le sauvetage des commerces moribonds du centre-ville de Papeete, la réforme de la fiscalité…"
Christophe Plée souligne que les entreprises se sentent comme "Sisyphe, condamné à œuvrer perpétuellement pour l’inutile".
Il finit néanmoins en demandant aux chefs d’entreprise de Polynésie française "pour la énième fois un peu de patience, un jour ou l’autre nos élus finiront par se rendre compte de l’importance de l’entreprise, un jour ou l’autre la voix des chefs d’entreprise sera entendue, un jour ou l’autre ils comprendront que l’entreprise c’est l’emploi. Un jour ou l’autre, Ils comprendront…."
Christophe Plée espère qu'un "jour ou l’autre nos élus finiront par se rendre compte de l’importance de l’entreprise".

Rédigé par Mélanie Thomas le Mercredi 6 Janvier 2016 à 14:39 | Lu 1825 fois
           



Commentaires

1.Posté par TEKI TOA le 06/01/2016 16:15 | Alerter
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CE jour là, il sera trop tard.....

2.Posté par Tataraihau le 06/01/2016 21:08 | Alerter
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Christophe, c'est vrai que nous sommes en période de turbulences climatiques, donc ce n'est pas la peine de faire encore du vent. On connait ton envie de vouloir te placer dans la catégorie des sauveurs du pays, alors tous les moyens sont bons pour te faire remarquer '(te placer à O HIVA, puis essayer avec le TAHOERAA..., futur candidat à la CCISM etc...). Un bon chef d'entreprise n'attends pas que le pays fasse quelque chose pour lui, mais ce chef d'entreprise fait quelque chose pour le pays. Fiu de vous entendre vous plaindre, fiu, fiu. Quel est donc ton vrai objectif....
A bon entendeur.....

3.Posté par tuterai 58 le 06/01/2016 22:54 | Alerter
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eh ben voila un qui pourrait tre ministre du travail et de l'emploi,il a tellement de bonnes idees qu'il pourrait faire avancer les choses.pfffffffff

4.Posté par Fiu!!! le 07/01/2016 06:25 | Alerter
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Quand le budget prévisionnel 2016 voté par l'assemblée annonce des crédits de fonctionnement de 111,411 milliards de XPF et des crédits d'investissements de 29,896 milliards de XPF, comment voulez-vous sortir de l'immobilisme ?

Et encore, sur les crédits d'investissement seuls 20,266 milliards sont réellement consacrés aux crédits de paiement (les 9, 63 milliards restants étant consacrés au remboursement du capital de la dette).
En clair, les investissements prévus sont cinq fois et demi inférieurs aux crédits de fonctionnement et il n'est pas rare que dans les années passées, les investissements réalisés ne représentaient qu'une partie des crédits prévus...

On se croirait dans un pays communiste du siècle dernier.

5.Posté par J’dis ça, j’dis rien le 07/01/2016 07:40 | Alerter
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En tant que chef d'entreprise, on ne peut qu'espérer que les hommes politiques ( de tout bord ) prennent conscience de l'importance de l'entreprise. Malheureusement, cela n'arrivera que s'ils sont directement frappés par la diminution importante de leurs salaires et de leurs avantages en nature. Et vu que tout cela est alimenté par les dotations de l'Etat, il est à craindre que la prise de conscience ne soit pas pour demain.

6.Posté par Georgy le 07/01/2016 08:05 | Alerter
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Voilà la réalité de la situation. A l'opposé des rapports réguliers de l'IEOM, qui titrent régulièrement sur l'optimisme des chefs d'entreprises et sur un constat (?) de relance de l'économie. En échos aux illusions diffusées par les politiques. Pas de création d'emplois, contraction du revenu des foyers (à part ceux des fonctionnaires aux salaires indexés qui filent à chaque congé à l'étranger exprimer leur satisfaction...), baisse de la consommation, difficultés accrues des entreprises avec de très nombreuses fermetures, exode accru: voici la réalité.

7.Posté par Hiro Morales le 07/01/2016 08:50 | Alerter
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et ça continue....TOUJOURS LA MEME DIRECTION....que du développement capitaliste...
voila ce que nos élus, et autres responsables ont en tête....
et pourtant ce mode de développement ne marche pas, ou plutôt ne fonctionne que pour un tout petit groupe de personne...pour le reste de la population ce n'est qu'injustice,difficulté financière,sociale etc....
TAHITIMA ne copions pas les erreurs de l’extérieur, inventons une économie qui nous ressemble, faite de partages, d’échanges et de symbiose avec la nature...
Comprend qui pourra...

8.Posté par TAAHOA le 07/01/2016 11:08 | Alerter
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Les politiques n'ont rien à foutre de la situation économique du Pays. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils ne sont pas chef d'entreprise. Ils se contentent de leur indemnité qui sont assez élevé. Alors le reste . Pffff

9.Posté par Bruno FABRE le 07/01/2016 15:54 | Alerter
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Le niveau de vie artificiellement élevé, empêche toute compétitivité de la production locale, générant une société qui consomme des produits importés moins chers...Adieu lien social, nature et traditions, bonjour mal vivre, alcool, violence...
Pourquoi ne pas désindexer progressivement les salaires garantis à vie de la fonction publique et baisser le coût des productions locales et de l'accueil touristique ? Parce que la fonction publique au pouvoir n'a d'ambition que pour elle même.