Tahiti Infos

Challenger #16 : Taruia Krainer


Il n’y a pas de secret, pour progresser, il faut partir…C’est le chemin qu’a choisi Taruia Krainer. Malgré son manque de moyens, il a persévéré et a réussi à intégrer un pôle espoirs en métropole, à Saint Brieux. Contrairement à ce que l’on croit, le vélo sur route est également un sport d’équipe où l’on est au service d’une équipe. Grâce à son courage et à son abnégation, Taruia a su tracer son chemin et aujourd’hui il réussit à vivre de son sport. Il n’en oublie pas pour autant ses racines polynésiennes et pratique le surf même en métropole, dès qu’il en a l’occasion…

En bref

Né le 1er juin 1991 à Papeete
 
Origines : tahitiennes, autrichiennes côté père, chinoise côté mère
 
Situation familiale et professionnelle : Pacsé
 
Un héros de votre enfance ? : Lance Armstrong - Son Gohan
 
Si tu étais un animal ? Un aigle pour être libre et protégé
 
Une valeur morale ? Trace ta route, accompli tes rêves, fais ce que tu as envie de faire et ne regrette jamais
 
Ton activité professionnelle ? Cycliste à temps plein de niveau Elite Nationale
 
Tes sponsors ? Air Tahiti Nui, Diffu sport, Skoda
 
3 meilleurs résultats de ton palmarès 2017
 
Victoire en Elite Nationale en Bretagne (Le Pertre) devant environ 6000 spectateurs.
Vice-Champion de France des outre-mer à Saint martin
Victoire au Grand prix Marcel Bergereau à Saint Georges des Coteaux

Quatre questions à Taruia Krainer

Tes débuts ?
 
« J’ai commencé le cyclisme sur route à l’âge de 13 ans à l’As Arue. En cadet deuxième année, je suis parti en métropole au pôle espoir de Saint Brieuc afin de progresser dans le vélo tout en conciliant mes études. J’ai passé quatre ans au club de l’UC Briochine puis j’ai intégré le Vendée U (réserve de la Team pro Direct Energie) où j’ai passé 6 ans. »
 
Tes plus beaux succès en compétition ? Une anecdote ?
 
« Mes plus beaux succès ont été ma victoire au Paris-Tours espoirs en 2012, ma victoire au Tour de l’amitié, en 2012 également. Il y a eu aussi ma victoire au Tour de Calédonie en 2015 et, cette année, une victoire au niveau national en Bretagne, à Le Pertre. Une anecdote : Ma première sortie sur route à Saint Brieuc où il ne faisait pas plus de cinq degrés : J’étais habillé comme à Tahiti avec un maillot court et un cuissard court. Au bout cinq minutes, j’étais déjà gelé. Des personnes de mon club m’ont donné des habits plus chauds pour finir l’entrainement. »
 
Tes motivations ?
 
« A la maison, le cyclisme était associé au rêve de la France. Mon père se levait chaque nuit pour suivre le Tour en direct. La traversée des paysages lui rappelait ce mois où il avait séjourné du côté de Gap. Il aimait les étapes de montagne. Comme nous dormions dans le salon, avec ma sœur, nous étions réveillés par la télé à deux heures du matin. Je pense que c’est comme ça que j’ai découvert cette passion qui m’anime encore aujourd’hui. Le cyclisme est un sport où je voyage beaucoup. Je rencontre beaucoup de personnes, de coutumes et de nouveaux paysages. »
 
Tes objectifs ? Remerciement ou message ?
 
« J’aimerai passer professionnel. Mon rêve serait de participer un jour au Tour de France. Je tiens remercier ma famille et ma compagne qui ont toujours été là pour moi. »

le Mardi 16 Janvier 2018 à 10:31 | Lu 2294 fois