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Challenger #16 : Poenaiki Raioha


Le jeune surfeur de Papenoo a touché le toit du monde, dans sa discipline, le stand up paddle surf. Après son titre de champion du monde ISA amateur en 2014, son premier titre mondial en professionnel est le résultat de presqu’une dizaine d’années d’investissement personnel, poussé par son grand-père, son mentor, son entraîneur… Jean-Michel “Paddy” Raioha.
 
Même si sa discipline est en perte de vitesse à l’international, Poenaiki Raioha a beaucoup de mérite. Il débute la saison de manière idéale en s’imposant à Sunset Beach, à Hawaii, en février, face à une trentaine d’étrangers. Il parviendra à conserver la tête du championnat jusqu’à la quatrième et dernière épreuve du circuit pour remporter son premier titre mondial chez les professionnels. A ses heures perdues, Poenaiki pratique également la musique, sa deuxième passion…

Questions / réponses

Parlez nous de vos débuts sportifs, d’une anecdote, d’un souvenir ?
“A l’âge de 11 ans, j’ai commencé par le surf, le longboard et le bodyboard puis j’ai fait des compétitions locales organisées par la FTS. Puis en 2011, j’ai commencé à faire du stand up paddle avec la planche de mon père puis mon grand-père m’a acheté mon premier paddle et c’est à partir de là que tout a commencé. J’ai participé à plusieurs compétitions internationales : le championnat du monde amateur ISA, le circuit mondial pro APP…”
 
Qu’est ce qui vous plaît dans votre sport ?
“C’est un sport qui me permet de m’amuser, de décompresser, de me défouler tout en étant près de la nature. C’est un sport qui permet de découvrir de nouvelles sensations à chaque vague, car toutes les vagues sont différentes.”
 
Que faites-vous pour améliorer vos performances ?
“Le matin, je fais beaucoup de cardio, je vais faire du vélo en montagne sur longue distance. Ensuite, dans la journée, je vais surfer plutôt des vagues de plage car les étapes du championnat du monde se déroulent plutôt en beach break. Du coup, je m’entraîne soit à l’embouchure, soit au spot de “la baie”, à Papenoo. Il faut s’entraîner encore et encore ! Pour ma part, mes entraînements se font sur l’eau mais aussi sur terre ou encore à la salle de sport.”
 
Quel message essayez-vous de transmettre aux Polynésiens à travers le sport ?
“Faites beaucoup de sport et allez jusqu’au bout de vos rêves ! J’ai toujours été fier de porter les couleurs de la Polynésie. Quand je vois les gens me soutenir sur les réseaux sociaux, cela me fait chaud au cœur. Cela me motive. D’ailleurs, je remercie tous ceux qui m’ont supporté cette année, mes sponsors, ma copine et ma famille”.

Carte d'identité

Né le 21 janvier 1997 à Papeete
Situation familiale ? En couple.
Un héros de votre enfance ? Kelly Slater, selon moi c’est un exemple dans le monde du surf, c’est aussi ce genre de personne qui m’a donné envie de progresser et de faire de la compétition.
Si vous étiez un animal ? Le dauphin car il vit dans l’océan et joue beaucoup avec les vagues et les personnes.
Une valeur morale ? Rester humble
Votre activité professionnelle ? J’ai mis l’école de côté après le Bac pour pouvoir me concentrer sur le stand up paddle surf.
Les trois meilleurs résultats de votre palmarès 2019 ? 
- Sunset, Hawaii où je me suis positionné à la première place.
- New York, Etats-Unis où je me suis positionné à la deuxième place
- Gran Canaria, Espagne où je me suis positionné à la troisième place, c’est aussi pendant cette dernière étape, que j’ai été sacré champion du monde de paddle surf en catégorie professionnel.

le Mercredi 5 Février 2020 à 17:34 | Lu 19381 fois