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Ces mouvements qui ont perdu le statut de parti politique en 2015


Teiva Manutahi, leader de Porinetia Ora, avec Pierre Marchesini à sa droite, en avril 2013 lors de l'appel au vote Tahoera'a Huira'atira durant l'entre-deux tours des territoriales
Teiva Manutahi, leader de Porinetia Ora, avec Pierre Marchesini à sa droite, en avril 2013 lors de l'appel au vote Tahoera'a Huira'atira durant l'entre-deux tours des territoriales
PAPEETE, 5 janvier 2015 – Quatre partis polynésiens ont "au sens de la loi" disparu du paysage politique officiel pour ne pas s’être acquitté de l’obligation de dépôt de comptes certifiés pour l’exercice 2013 : le Ai’a Api d’Emile Vernaudon ; le mouvement Porinetia Ora de Teiva Manutahi ; Te ‘Avei’a d’Antonio Perez ; et la formation Te Mana o te mau Motu, dont la dernière course démocratique s’était produite sans grand succès lors des législatives de 2012.

L’information ressort d’une publication du journal officiel de la République française, le 31 décembre 2014, qui établit le statut des 408 partis politiques français au regard des obligations légales décrites par la loi sur la transparence financière de la vie publique.

Au sens de la loi de 1988 relative à la transparence financière de la vie politique, un parti politique est une personne morale de droit privé qui s'est assigné un but politique, si elle a bénéficié de l'aide publique ou si elle a régulièrement désigné un mandataire ; et si elle a déposé des comptes certifiés par deux commissaires aux comptes auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, la CNCCFP.

De manière assez imprécise, l’article 4 de la Constitution française dispose que les partis politiques "concourent à l'expression du suffrage" et "se forment et exercent leur activité librement".

Mais cette définition s’est trouvée précisée par une jurisprudence concordante du Conseil constitutionnel et du Conseil d’Etat, lorsqu’il s’est agi de mettre en application les obligations de la loi sur la transparence financière de la vie politique de 1988.

Aujourd’hui, un parti politique est contraint d’avoir une comptabilité ; d'arrêter ses comptes chaque année au 31 décembre ; de les faire certifier par deux commissaires aux comptes ; et de les déposer au plus tard le 30 juin de l'année suivante à la CNCCFP qui en assure la publication sommaire au Journal officiel.

Faute d'avoir respecté ces obligations, exit en conséquence pour 2015, le Ai’a Api, fondé en 1982 par Emile Vernaudon et disparu du paysage politique avec la mise en retrait de son leader historique. Le parti Te ‘Avei’a s’était fondu dans le mouvement A Ti’a Porinetia pour les territoriales de 2013. Il n'aura pas en 2015 la qualité de parti politique. La surprise est plus grande de voir disqualifié de la même manière le mouvement autonomiste Porinetia Ora, fondé par Reynald Temarii en 2004 et conduit depuis quelques années par l'actuel médiateur de la Polynésie française, Teiva Manutahi.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Lundi 5 Janvier 2015 à 12:10 | Lu 2246 fois
           



Commentaires

1.Posté par Gabs le 05/01/2015 21:19 | Alerter
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MDRRRRR !!!! ils n'ont pas disparus mais simplement "phagocytés" par les 2 autres gros partis !!!

2.Posté par Te Haama öre le 05/01/2015 23:23 | Alerter
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Quel beau duo sur la photo de la relève, donc juste une question aux internautes de Tahiti Infos avec comme premier prix un séjour tous frais compris au Mahana Beach des son ouverture :
- Quelle est la différence entre ces deux acteurs tous beaux en mauve sur la photo les sieurs Pierre Marchesini et Teva Manutahi médiateur du fenua ?
La bille est jetée, qui sera le vainqueur ?
Faaitoito

3.Posté par restonzen le 06/01/2015 10:09 | Alerter
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C'est vrai, Messieurs de Porinetia ora, ou avez vous trouvé l'argent pour payer des milliers de t-shirt violets, vous payer un local en plein centre ville, payer la peinture du local, les banderolles dans toute la ville...pour un petit parti comme le votre...ah comme par hasard, vous n'avez pas déposé vos comptes de campagne? comme c'est étrange! allons un peu de transparence SVP!

4.Posté par Couleur locale le 06/01/2015 11:37 | Alerter
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Pierre Marchesini, une bonne tête de vainqueur sur la photo, il sera passé par toutes les couleurs celui-là!!!
Le carton rouge, le T-shirt violet et pour finir au parti orange, dont il était un virulent opposant à une certaine époque.
Un véritable arc-en-ciel cet homme la. À quand la gay pride?

5.Posté par Tetuaveroa Tautu le 06/01/2015 12:46 | Alerter
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Marquisini = Auroy = opportunisme , dommage pour Teiva qui en fait, à été trompé par les 2 autres...

6.Posté par Te Haama öre le 06/01/2015 13:01 | Alerter
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A post 4: bien vu, mais tu n'as pas répondu entièrement, en fait entre ces d'eux rigolos il n'y a aucune différence car ils ont tous les deux bien tape dans la figure de Gaston Flosse pendant des années pour ensuite aller s'agenouiller devant lui et faire acte de contrition et de pénitence...
Oui ils ont tous les deux une belle tête de vainqueur comme dans le film célèbre "le dîner de cons" avec Thierry Lhermitte et Jacques Villeret !

7.Posté par Le président de "la Polynésie française", des françaises et des français René, Georges, HOFFER le 10/01/2015 22:29 | Alerter
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Bref comme dirait Pierre Palmade, il ne leur reste plus qu'à fonder le parti des partis (ce ceux qui sont partis mon kiki) hohohohohoo
ATTENTION à ne pas faire d'amalgame avec la fonction de médiateur qui ne pourra pas arborer de panneau "Je suis PARTI". Car lui, il reste. Sûrement pour occulter le dossier (autonomiss') du DROIT au RSA pour les crève-la-faim français de la française Polynésie entre autre.... hohohohoh [email protected]