Le barrage en cours d'installation mardi matin à l'entrée du CHPF.
PIRAE, vendredi 11 octobre 2013. Les agents du Centre hospitalier du Taoone qui bloquaient les accès à l’hôpital depuis mardi dernier (en dehors des urgences), pour réclamer la titularisation des emplois précaires, ont provisoirement suspendu les barrages mis en place. Un rendez-vous avec le vice-président, ministre de la fonction publique est prévu ce vendredi soir à 19h30. «Pour la suite tout va dépendre de ce qui sera discuté avec le ministre» explique Emile Teaotea du syndicat O Oe To oe Rima.
Le syndicaliste indique que la décision de lever provisoirement le barrage a été prise après une assemblée générale avec les agents grévistes et avec l’accord du secrétaire général d’O Oe To oe Rima. Une décision prise sous la menace d’une action en justice en référé à laquelle le syndicat ne voulait pas exposer les agents en grève, mobilisés depuis cinq jours pour la sauvegarde de leur emploi.
Ce jeudi, la ministre de la Santé, Béatrice Chansin avait indiqué l’obligation réglementaire de passer un concours pour être titulaire de la fonction publique territoriale de Polynésie française et s’étonnait de la réticence de certains agents face à ces épreuves à venir, dont la date n’a pas encore été fixée. Elle indiquait par ailleurs que le Concours d’intégration qui sera mis en place pour ces agents précaires en CDD prendrait en compte l’ancienneté dans le poste. Ainsi, seuls les candidats ayant au moins trois ans d’ancienneté dans un poste au CHPF pourront passer les épreuves.
Un dispositif «préférentiel» qu’Emile Teaotea ne juge pas satisfaisant. «Ces Contrats d’intégration on nous en parlait déjà en 2005 ! Les gouvernements se sont succédé et c’est du pareil au même : avec Temaru, avec Tong Sang et cela n’a jamais évolué. Nous ce qu’on veut c’est avoir la garantie de garder tous nos salariés». Des agents du CHPF dans des postes techniques ou administratifs occupent ces emplois depuis plusieurs années par le biais de CDD renouvelés successivement -certains depuis 11 ans-, en raison de l’absence d’organisation, par le Pays, de concours de titularisation dans la fonction publique.
Le syndicaliste indique que la décision de lever provisoirement le barrage a été prise après une assemblée générale avec les agents grévistes et avec l’accord du secrétaire général d’O Oe To oe Rima. Une décision prise sous la menace d’une action en justice en référé à laquelle le syndicat ne voulait pas exposer les agents en grève, mobilisés depuis cinq jours pour la sauvegarde de leur emploi.
Ce jeudi, la ministre de la Santé, Béatrice Chansin avait indiqué l’obligation réglementaire de passer un concours pour être titulaire de la fonction publique territoriale de Polynésie française et s’étonnait de la réticence de certains agents face à ces épreuves à venir, dont la date n’a pas encore été fixée. Elle indiquait par ailleurs que le Concours d’intégration qui sera mis en place pour ces agents précaires en CDD prendrait en compte l’ancienneté dans le poste. Ainsi, seuls les candidats ayant au moins trois ans d’ancienneté dans un poste au CHPF pourront passer les épreuves.
Un dispositif «préférentiel» qu’Emile Teaotea ne juge pas satisfaisant. «Ces Contrats d’intégration on nous en parlait déjà en 2005 ! Les gouvernements se sont succédé et c’est du pareil au même : avec Temaru, avec Tong Sang et cela n’a jamais évolué. Nous ce qu’on veut c’est avoir la garantie de garder tous nos salariés». Des agents du CHPF dans des postes techniques ou administratifs occupent ces emplois depuis plusieurs années par le biais de CDD renouvelés successivement -certains depuis 11 ans-, en raison de l’absence d’organisation, par le Pays, de concours de titularisation dans la fonction publique.
