PAPEETE, le 14 février 2015 - Les médecins de l'hôpital de Taaone rassemblés dans le Syndicat des Praticiens Hospitaliers de Polynésie française ont voté hier la reconduite de leur mouvement au moins jusqu'à lundi. Malgré le mouvement, les urgences et les cas graves continuent à être traités.
Par communiqué, le syndicat indique que "les propositions du gouvernement n’apportent pas de solution satisfaisante à la diminution du budget du CHPF en 2015, ce qui rend hypothétique les investissements nécessaires à la bonne prise en charge des malades."
La proposition de réaliser les investissements réclamés par les médecins via des emprunts réalisés par le CHPF ne serait pas convaincante à cause de "la situation catastrophique de la trésorerie du CHPF causée par les retards de paiement de la dotation due par le régime de solidarité (RSPF)."
Ce qui risque à manquer pour nos soins, selon le syndicat : le renouvellement des équipements, l’entretien et l’évolution des systèmes informatiques, les travaux nécessaires aux réparations des malfaçons et à l’entretien du bâtiment, les médicaments pour le traitement de certaines maladies graves, et enfin l'achat de dispositifs médicaux implantables "de plus en plus recommandés et qui ont un coût particulièrement élevé".
Marc Lévy, président de ce syndicat, nous confirme que tout changement de position ne pourra être décidé qu'en Assemblée Générale ce lundi, mais souligne qu'il n'a pour l'heure eu aucun contact avec le gouvernement permettant d'apaiser la colère des praticiens.
Par communiqué, le syndicat indique que "les propositions du gouvernement n’apportent pas de solution satisfaisante à la diminution du budget du CHPF en 2015, ce qui rend hypothétique les investissements nécessaires à la bonne prise en charge des malades."
La proposition de réaliser les investissements réclamés par les médecins via des emprunts réalisés par le CHPF ne serait pas convaincante à cause de "la situation catastrophique de la trésorerie du CHPF causée par les retards de paiement de la dotation due par le régime de solidarité (RSPF)."
Ce qui risque à manquer pour nos soins, selon le syndicat : le renouvellement des équipements, l’entretien et l’évolution des systèmes informatiques, les travaux nécessaires aux réparations des malfaçons et à l’entretien du bâtiment, les médicaments pour le traitement de certaines maladies graves, et enfin l'achat de dispositifs médicaux implantables "de plus en plus recommandés et qui ont un coût particulièrement élevé".
Marc Lévy, président de ce syndicat, nous confirme que tout changement de position ne pourra être décidé qu'en Assemblée Générale ce lundi, mais souligne qu'il n'a pour l'heure eu aucun contact avec le gouvernement permettant d'apaiser la colère des praticiens.
