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Bourré il montre son pénis aux gendarmes

Deux bagarres séparées par des gendarmes qui se finissent en insultes contre les forces de l’ordre, quelques violences et une exhibition en prime, ont été jugées en comparution immédiate ce lundi au tribunal de Papeete.


PAPEETE, le 2 juin 2014 – Le tribunal voit passer chaque année des dizaines de cas de jeunes gens généralement calmes rendus mauvais par l’alcool. Ils se présentent tout penauds devant le juge, parfois encore bourrés de la veille, et doivent répondre des insultes et des violences dont ils harcèlent les gendarmes venus arrêter leurs excès.

Ce lundi 2 juin, deux cas de ce genre ont été entendus par les juges. Le premier, T.M., remonte au 3 mai à Paea. Le jeune homme, rentrant d’une belle partie de pêche, avait commencé à se saouler sur la plage, terminant une bouteille de vodka et une autre de whisky en groupe. Il commence à se disputer avec son frère, qu’il accuse de lui avoir jeté du sable et « de défendre ses collègues au lieu de son frère ». Rentré chez lui, il commence à se battre avec son frangin, avant d’être séparé par son père. Quand arrivent les gendarmes, c’est à eux qu’il s’en prend, les abreuvant d’insultes, en poussant un et prononçant même des menaces de mort contre l’un d’eux : « Je vais te planter mon arme dans le crâne. Je te connais X., mais toi tu ne me connais pas ! »

L’accusé de 28 ans regrette devant la cour, s’excuse, et bénéficie d’un casier judiciaire vierge. Les juges lui infligeront une peine de 3 mois de prison avec sursis, 140 heures de travaux d’intérêt général et 40 000 Fcfp de dommages et intérêts à payer aux gendarmes.

Il s’exhibe devant sa famille et les gendarmes

Le deuxième cas est plus grave. Dimanche soir à Papara, T.G., 34 ans et sans emploi, a bu du rhum toute l’après-midi avec ses amis. Quand vient le moment de rentrer, il trouve sa nièce dans la maison de sa sœur (ou il habite avec sa mère). Il ne s’entend pas avec elle, et commence à se disputer au point de lui donner un coup de pied. Le petit-ami de cette dernière ne l’entend pas de cette oreille et les deux finissent à rouler au sol. Les gendarmes arrivent pour séparer les combattants. Alors que la voiture se gare, T.G. se met en garde et provoque les forces de l’ordre.

Alors qu’ils essayent de le calmer, il les pousse. Un peu plus tard, il les menace avec une pierre qu’il a ramassée avant de la lâcher sous la menace d’un tazer et la pression de sa famille. Surtout, son pareo s’était défait pendant la bagarre avec son neveu, et il finit par tomber. Alors qu’il est nu, T. refuse de se rhabiller et s’exhibe même devant sa famille et les gendarmes, s’empoignant les parties avec défi.

Il finira en cellule de dégrisement. Selon les gendarmes, au réveil, il ne savait même plus où il était et ne se souvenait pas de ses actes de la nuit. Mais le droit est clair : l’alcool, loin d’être une excuse, est une circonstance aggravante. Combiné avec son casier pour violence conjugale et vol avec effraction, le voilà condamné à 6 mois de prison ferme et 60 000 francs de dommages et intérêts.

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Lundi 2 Juin 2014 à 16:41 | Lu 3301 fois
           



Commentaires

1.Posté par hinano !! bon sa! le 02/06/2014 20:28 | Alerter
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Ya de la joie !!

2.Posté par uncle sam le 02/06/2014 20:54 | Alerter
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Un coup de tazer sur son membre inférieur et il recommence plus le gogo ... Lol

3.Posté par Le pape imakurata le 02/06/2014 22:19 | Alerter
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E mea ma arrêtez avec l'alcool qui viens d'ailleurs pas bon pour les neurones,la "HINANO"est la meilleurs on pête pas les plombs.Non à l'alcool dure à méditer.

4.Posté par Tamanu le 03/06/2014 07:43 | Alerter
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Peut-être que le mot "ivre" au lieu de "bourré"...!!??

5.Posté par Henri THEUREAU le 03/06/2014 09:53 | Alerter
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Il y a l'usage familier, et le minimum de tenue qu'on est en droit d'attendre d'un article de journal : je ne pense pas que "bourré" ni "frangin" fassent partie du vocabulaire journalistique standard. A moins, évidemment, qu'il s'agisse d'une spécificité locale...

6.Posté par ticia le 03/06/2014 10:31 | Alerter
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c'est carrément faut il ne se sont même pas battu il a juste voulu le calmer en plus il n'est pas au prison il dise n'importe quoi c'est journaliste franchement il faut arréter en plus je trouve que le premier T M c'est plus grave alors qu'il a reçu moin de sonction que T G qui na pas menacer de mort c'est carrément du n'importe quoi.

7.Posté par tatapopo le 03/06/2014 10:43 | Alerter
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6 mois de prison ferme et 60 000 francs de dommages et intérêts et surtout aucune interdiction de boire de l'alcool.

Les peines prononcés sont débiles, c'est son abus d'alcool qui la emmener en prison et il pourra encore se défoncer une fois sortis.

Il faut croire que les juges favorisent la récidive.

8.Posté par xxl le 03/06/2014 12:12 | Alerter
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Marrant de voir des commentateurs s'offusquer des mots bourré ou frangin qui, depuis des décennies sont inclus dans le langage populaire et dans le dictionnaire, il y aurait bien la une petite remise à niveau nécessaire.
Pour le bourré, il croyait peur être faire peur aux gendarmes en leur montrant un rori fatigué.
L'alcool est un fléau chez nous comme ailleurs.

9.Posté par Tehei le 03/06/2014 18:41 | Alerter
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bourre et bourre et ratatam un petit cochon ,pendu au plafond , tirez-lui la queue il vous pondra des œufs , combien en voulez- vous ? ..............§

10.Posté par emere cunning le 04/06/2014 09:08 | Alerter
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Je ne sais ce qui m’a pris hier mais sur la pression d’amies, j’ai fini par acheter la Dépêche et j’ai (entre autres) lu les comptes-rendus d’audience de ces deux affaires jugées en comparution immédiate, mais aussi celle du "bizuté" de Dauphine qui a été "marqué au sang sur le dos" par les seniors de la fac. Dans cette dernière affaire, visiblement pas grave aux yeux de la justice bien qu’il y ait eu atteinte à l’intégrité d'une personne, le parquet n’a requis que trois mois d’emprisonnement AVEC sursis (et des dommages intérêts ont probablement été alloués à la victime, évident, mais je n’ai pas vu). Et ici, l’un a été condamné à la MÊME PEINE pour des insultes aux gendarmes qui ont eu droit à des dommages intérêts !!! L’autre a pris six mois ferme et a aussi été condamné à 60 000 FCP de DI aux victimes, toujours les gendarmes probablement traumatisés que l'ivrogne leur ait montré son zizi !!! Une telle différence de traitement, ça fait un peu beaucoup, non ? Mais peut-être que la "tradition" du bizutage, juste rigolote (?), est une circonstance atténuante et qu’il faut rien y changer. Je veux bien admettre qu’il faille taper sur la table et que des condamnations sévères seraient un bon moyen de les dégoûter de l’alcool, mais la "balance" (comme dit l’autre) me parait un peu déréglée. Quant à estimer que les gendarmes (au boulot) ont subi un préjudice, mouais…

11.Posté par iranon le 08/07/2014 16:00 | Alerter
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L'alcool, toujours l'alcool, que se soit un alcool fort, wisky et autres vodka, ou l'alcool "leger", la bière, les résultats sont les mêmes, perte de contrôle de ses actes, problèmes de famille, problèmes de voisinage ..... La définition est simple, ces personnes sont ALCOOLIQUES.
Pas de remèdes miracles, le seul qui fonctionne est la sobriètè.
Pour ces messieurs si forts en gueule mais faible lorsqu'on les mets devant le fait accomplis, allez voir au centre d'alcoologie de Taote Brougiroux et aux réunions des Alcooliques Anonymes à Ste Thérèse. Aujourd'hui c'est le tribunal, et des peines légères, mais demain peut être la prison ou pire, le cimetière........
A méditer.