Paris, France | AFP | mardi 19/04/2022 - Des lycéens se sont mobilisés mardi à Paris, bloquant des établissements pour faire entendre leur voix dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle et alerter sur l'extrême droite et les questions écologiques ou sociales, dans le sillage du mouvement étudiant lancé la semaine dernière.
"Il y a un appel à mobilisation pour ce jour", a confirmé mardi à l'AFP le rectorat de Paris, estimant à environ cinq le nombre de lycées concernés à Paris peu avant 11H00. "À cette heure, il n'y a pas de violence. Certains sites restent filtrants, d'autres bloquants", notamment le lycée Louis-le-Grand, a-t-il précisé.
Devant ce prestigieux lycée, dans le Ve arrondissement de Paris, 150 à 200 lycéens bloquaient l'entrée en milieu de matinée dans une ambiance bon enfant, a constaté une journaliste de l'AFP.
Juchés sur des poubelles, des jeunes criaient: "Justice sociale, justice climatique", "A bas l'Etat, les flics et les fachos", ou encore "Et tout le monde déteste Marine Le Pen". Sur des pancartes affichées devant le lycée, on pouvait lire: "La jeunesse emmerde le FN", ou "On n'aime rien, on veut tout".
"Il y en a marre de l'Etat fasciste. On est là contre Marine Le Pen, contre le fascisme, pour le climat et contre le capitalisme", a indiqué à l'AFP Jules, 15 ans, lycéen à Louis-le-Grand, juché sur une poubelle avec un mégaphone. "On a bloqué toutes les entrées. On va rester là le plus longtemps possible".
Devant le lycée Lavoisier, également dans le Quartier latin, une cinquantaine de lycéens étaient rassemblés, quelques-uns sur des poubelles, affirmant ne laisser entrer que les enseignants et les élèves de classes préparatoires.
"C'est dans la continuité de ce qui s'est passé à la Sorbonne. On veut un troisième tour social, parce que les deux candidats qualifiés au second tour n'ont pas de projet social ou écologique", a expliqué à l'AFP Hollis, 17 ans. "On veut donner un nouveau souffle à cette Ve République un peu en bout de course".
Dans le même quartier, des actions momentanées avaient eu lieu plus tôt dans la matinée devant les lycées Henri-IV et Fénelon.
Devant le lycée Lamartine (IXe), une centaine de jeunes ont également bloqué l'entrée de l'établissement, a constaté l'AFP.
Des centaines d'étudiants se sont mobilisés la semaine dernière à Paris, Nancy ou Reims, pour protester contre le résultat du premier tour de l'élection présidentielle. Certains ont notamment occupé la Sorbonne mercredi et jeudi, soutenus par des centaines de jeunes, avant d'évacuer l'université à l'issue d'une journée émaillée d'incidents avec la police.
"Il y a un appel à mobilisation pour ce jour", a confirmé mardi à l'AFP le rectorat de Paris, estimant à environ cinq le nombre de lycées concernés à Paris peu avant 11H00. "À cette heure, il n'y a pas de violence. Certains sites restent filtrants, d'autres bloquants", notamment le lycée Louis-le-Grand, a-t-il précisé.
Devant ce prestigieux lycée, dans le Ve arrondissement de Paris, 150 à 200 lycéens bloquaient l'entrée en milieu de matinée dans une ambiance bon enfant, a constaté une journaliste de l'AFP.
Juchés sur des poubelles, des jeunes criaient: "Justice sociale, justice climatique", "A bas l'Etat, les flics et les fachos", ou encore "Et tout le monde déteste Marine Le Pen". Sur des pancartes affichées devant le lycée, on pouvait lire: "La jeunesse emmerde le FN", ou "On n'aime rien, on veut tout".
"Il y en a marre de l'Etat fasciste. On est là contre Marine Le Pen, contre le fascisme, pour le climat et contre le capitalisme", a indiqué à l'AFP Jules, 15 ans, lycéen à Louis-le-Grand, juché sur une poubelle avec un mégaphone. "On a bloqué toutes les entrées. On va rester là le plus longtemps possible".
Devant le lycée Lavoisier, également dans le Quartier latin, une cinquantaine de lycéens étaient rassemblés, quelques-uns sur des poubelles, affirmant ne laisser entrer que les enseignants et les élèves de classes préparatoires.
"C'est dans la continuité de ce qui s'est passé à la Sorbonne. On veut un troisième tour social, parce que les deux candidats qualifiés au second tour n'ont pas de projet social ou écologique", a expliqué à l'AFP Hollis, 17 ans. "On veut donner un nouveau souffle à cette Ve République un peu en bout de course".
Dans le même quartier, des actions momentanées avaient eu lieu plus tôt dans la matinée devant les lycées Henri-IV et Fénelon.
Devant le lycée Lamartine (IXe), une centaine de jeunes ont également bloqué l'entrée de l'établissement, a constaté l'AFP.
Des centaines d'étudiants se sont mobilisés la semaine dernière à Paris, Nancy ou Reims, pour protester contre le résultat du premier tour de l'élection présidentielle. Certains ont notamment occupé la Sorbonne mercredi et jeudi, soutenus par des centaines de jeunes, avant d'évacuer l'université à l'issue d'une journée émaillée d'incidents avec la police.