L'agent, coutumier du fait, a été mis à pied depuis l'incident.
PAPEETE, le 30 mai 2016 - Un vaguemestre de la direction des transports terrestres a été condamné, ce mardi en comparution immédiate, pour avoir menacé de mort et blessé au visage sa chef de service qui voulait le recadrer.
Trois mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant 18 mois pour coups et blessures… et 150 000 francs de dommages et intérêts au titre du préjudice moral pour la victime. C'est la sanction prononcée ce mardi par le tribunal correctionnel, en comparution immédiate, contre un vaguemestre de 50 ans poursuivi pour avoir balancé un parapheur au visage de sa chef de service qu'il a ensuite tenté de frapper avant de menacer de la tuer. Les faits se sont produits le 18 avril dernier et ont "profondément choqué le personnel" à en croire l'avocate de la victime.
Employé depuis trois ans à la direction des transports terrestres, le quinquagénaire avait rendez-vous avec sa hiérarchie pour faire le point, notamment, sur certaines de ses mauvaises habitudes. Et notamment cette manie de laisser le véhicule de service moteur tournant et clim' à fond lors de ses tournées, parfois pendant plus de trente minutes.
Mise à pied
Déjà condamné pour des faits identiques l'année dernière –il avait sérieusement blessé un collègue de travail en le frappant avec un fauteuil- l'homme a mis ses crises d'énervement sur le compte de sa santé psychologique fragile. Bipolaire, il est sous traitement anxiolytique, dépressif et anxieux "il a du mal à gérer ses relations avec les gens qu'il trouve agressif avec lui" a relevé son médecin. Une excuse entendue par l'avocate de la partie civile et le parquet, mais pas suffisante.
"Il a été déclaré apte au travail" a relevé le ministère public, l'avocate expliquant pour sa part l'impact sur le service "qui ne comprend pas qu'on puisse ainsi s'en prendre à ses collègues et à son chef de service" en toute impunité. Mis à pied, il devrait maintenant faire l'objet d'une procédure disciplinaire en interne.
Trois mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant 18 mois pour coups et blessures… et 150 000 francs de dommages et intérêts au titre du préjudice moral pour la victime. C'est la sanction prononcée ce mardi par le tribunal correctionnel, en comparution immédiate, contre un vaguemestre de 50 ans poursuivi pour avoir balancé un parapheur au visage de sa chef de service qu'il a ensuite tenté de frapper avant de menacer de la tuer. Les faits se sont produits le 18 avril dernier et ont "profondément choqué le personnel" à en croire l'avocate de la victime.
Employé depuis trois ans à la direction des transports terrestres, le quinquagénaire avait rendez-vous avec sa hiérarchie pour faire le point, notamment, sur certaines de ses mauvaises habitudes. Et notamment cette manie de laisser le véhicule de service moteur tournant et clim' à fond lors de ses tournées, parfois pendant plus de trente minutes.
Mise à pied
Déjà condamné pour des faits identiques l'année dernière –il avait sérieusement blessé un collègue de travail en le frappant avec un fauteuil- l'homme a mis ses crises d'énervement sur le compte de sa santé psychologique fragile. Bipolaire, il est sous traitement anxiolytique, dépressif et anxieux "il a du mal à gérer ses relations avec les gens qu'il trouve agressif avec lui" a relevé son médecin. Une excuse entendue par l'avocate de la partie civile et le parquet, mais pas suffisante.
"Il a été déclaré apte au travail" a relevé le ministère public, l'avocate expliquant pour sa part l'impact sur le service "qui ne comprend pas qu'on puisse ainsi s'en prendre à ses collègues et à son chef de service" en toute impunité. Mis à pied, il devrait maintenant faire l'objet d'une procédure disciplinaire en interne.
