Tahiti, le 1er février 2021 - À l'origine du projet du Parc Teaputa à Taiarapu-Est, l'ancienne maire Béatrice Lucas a réagi lundi au dernier rapport de la CTC sur ce projet. Elle rappelle que si la genèse du projet de parc ne posait pas de problème, c'est bien l'abandon de l'opération par son successeur Anthony Jamet qui est taclé par la juridiction financière.
L'ancienne tāvana de Taiarapu-Est entre 2008 et 2014, Béatrice Lucas, a réagi lundi dans un communiqué à la publication du dernier rapport de la chambre territoriale des comptes (CTC) et notamment au très décrié projet de parc Teaputa. La CTC qui estimait que cette opération à 647 millions de Fcfp, abandonnée en cours de projet, relevait de "l'incurie en matière d'argent public". Rejoignant les conclusions de la juridiction financière, l'ex-tāvana défend la genèse du projet et rappelle que si celui-ci a été initié sous sa mandature, c'est bien la décision de l'équipe de son successeur à la mairie, l'actuel tāvana Anthony Jamet, qui a conduit à l'impasse actuelle. "L'opération Teaputa elle-même ne relève pas de l'incurie financière", se défend Béatrice Lucas. "La CTC pointe le fait d'avoir laissé (le parc) quasiment à l'abandon, en tous cas de n'avoir rien fait d'autre qu'une location à une église. C'est ce qui relève de l'incurie." Reprenant la Une des Nouvelles de lundi, l'élue souligne dans son communiqué que "l'incurable incurie est bien celle de l'actuel ordonnateur et de son refus d'utiliser ce parc comme il devait l'être".
L'ancienne tāvana de Taiarapu-Est entre 2008 et 2014, Béatrice Lucas, a réagi lundi dans un communiqué à la publication du dernier rapport de la chambre territoriale des comptes (CTC) et notamment au très décrié projet de parc Teaputa. La CTC qui estimait que cette opération à 647 millions de Fcfp, abandonnée en cours de projet, relevait de "l'incurie en matière d'argent public". Rejoignant les conclusions de la juridiction financière, l'ex-tāvana défend la genèse du projet et rappelle que si celui-ci a été initié sous sa mandature, c'est bien la décision de l'équipe de son successeur à la mairie, l'actuel tāvana Anthony Jamet, qui a conduit à l'impasse actuelle. "L'opération Teaputa elle-même ne relève pas de l'incurie financière", se défend Béatrice Lucas. "La CTC pointe le fait d'avoir laissé (le parc) quasiment à l'abandon, en tous cas de n'avoir rien fait d'autre qu'une location à une église. C'est ce qui relève de l'incurie." Reprenant la Une des Nouvelles de lundi, l'élue souligne dans son communiqué que "l'incurable incurie est bien celle de l'actuel ordonnateur et de son refus d'utiliser ce parc comme il devait l'être".
