Paris, France | AFP | vendredi 22/04/2021 - La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a indiqué vendredi qu'une réouverture des lieux de culture était envisageable "si la situation épidémique le permet à la mi-mai", sans donner plus de détails.
"Si la situation épidémique le permet, à la mi-mai, nous sommes en position de rouvrir les lieux de culture", a-t-elle déclaré sur BFMTV.
A la question "les musées, théâtres, cinémas en même temps?", la ministre s'est contentée de répondre: "Nous évaluerons la situation de la façon la plus fine et la plus adaptée". "Ne m'enfermez pas dans une question à laquelle je ne peux pas répondre", a-t-elle ajouté.
"Je souhaite que les lieux de culture rouvrent le plus vite possible" et "massivement", a poursuivi Mme Bachelot. "Mais je suis assez responsable" face à la situation sanitaire, a-t-elle souligné, rappelant qu'il n'y a "pas que la culture en jeu".
La réouverture des lieux de culture "se fera de manière progressive avec un respect strict des mesures de précaution" et suivant des "jauges progressives qui seront adaptées en fonction de la situation sanitaire", s'est-elle bornée à préciser.
Selon Mme Bachelot, "le ministre en charge du numérique est en train de préparer (une sorte de) pass sanitaire (mais) ce ne sera certainement pas dès le départ de la procédure de réouverture" des lieux de culture.
"C'est un outil, il s'agit d'abord de le préparer techniquement, et de voir son acceptabilité par la population car ça pose des problèmes éthiques", a-t-elle exposé. Et de lancer: "conditionner l'entrée dans un lieu de culture à un passeport sanitaire, j'avoue que j'ai beaucoup de mal". Mais "si c'était la condition pour faire fonctionner les lieux de culture, je crois que je transigerais avec mes principes".
"La territorialisation est un bon concept, (...) on aura des systèmes différenciés" pour la réouverture des lieux de culture, a encore avancé la ministre.
Interrogée sur les concerts-tests, Mme Bachelot a parlé de projets "assez compliqués" à organiser et d'"entreprises extrêmement couteuses". Citant l'exemple du concert-test envisagé à Bercy (le groupe Indochine est volontaire), la ministre a expliqué que la salle avait été donnée "gratuitement" mais que la facture était de "900.000 euros". "Ca pourrait (se faire) avant la fin du mois d'avril, (disons) dans les 15 jours", a-t-elle développé à ce sujet.
Pour les festivals, Mme Bachelot a évoqué les cas du Printemps de Bourges pour les musiques actuelles, et d'Avignon in et off pour le théâtre: "Dans la situation où nous sommes, oui, ils auront lieu, nous travaillons pour qu'ils aient lieu".
Enfin, victime elle-même du Covid-19, un temps hospitalisée, la ministre a confessé avoir eu peur de mourir, "à un moment très précis", sans en dévoiler davantage.
"Si la situation épidémique le permet, à la mi-mai, nous sommes en position de rouvrir les lieux de culture", a-t-elle déclaré sur BFMTV.
A la question "les musées, théâtres, cinémas en même temps?", la ministre s'est contentée de répondre: "Nous évaluerons la situation de la façon la plus fine et la plus adaptée". "Ne m'enfermez pas dans une question à laquelle je ne peux pas répondre", a-t-elle ajouté.
"Je souhaite que les lieux de culture rouvrent le plus vite possible" et "massivement", a poursuivi Mme Bachelot. "Mais je suis assez responsable" face à la situation sanitaire, a-t-elle souligné, rappelant qu'il n'y a "pas que la culture en jeu".
La réouverture des lieux de culture "se fera de manière progressive avec un respect strict des mesures de précaution" et suivant des "jauges progressives qui seront adaptées en fonction de la situation sanitaire", s'est-elle bornée à préciser.
Selon Mme Bachelot, "le ministre en charge du numérique est en train de préparer (une sorte de) pass sanitaire (mais) ce ne sera certainement pas dès le départ de la procédure de réouverture" des lieux de culture.
"C'est un outil, il s'agit d'abord de le préparer techniquement, et de voir son acceptabilité par la population car ça pose des problèmes éthiques", a-t-elle exposé. Et de lancer: "conditionner l'entrée dans un lieu de culture à un passeport sanitaire, j'avoue que j'ai beaucoup de mal". Mais "si c'était la condition pour faire fonctionner les lieux de culture, je crois que je transigerais avec mes principes".
"La territorialisation est un bon concept, (...) on aura des systèmes différenciés" pour la réouverture des lieux de culture, a encore avancé la ministre.
Interrogée sur les concerts-tests, Mme Bachelot a parlé de projets "assez compliqués" à organiser et d'"entreprises extrêmement couteuses". Citant l'exemple du concert-test envisagé à Bercy (le groupe Indochine est volontaire), la ministre a expliqué que la salle avait été donnée "gratuitement" mais que la facture était de "900.000 euros". "Ca pourrait (se faire) avant la fin du mois d'avril, (disons) dans les 15 jours", a-t-elle développé à ce sujet.
Pour les festivals, Mme Bachelot a évoqué les cas du Printemps de Bourges pour les musiques actuelles, et d'Avignon in et off pour le théâtre: "Dans la situation où nous sommes, oui, ils auront lieu, nous travaillons pour qu'ils aient lieu".
Enfin, victime elle-même du Covid-19, un temps hospitalisée, la ministre a confessé avoir eu peur de mourir, "à un moment très précis", sans en dévoiler davantage.