Edouard Tihoni, 20 ans et originaire de Tubuai, si tout vous bien, devrait rejoindre le CGPE 2013 du lycée Parriat, à Dijon.
En Terminal Bac Pro au lycée du Taaone, Edouard Tihoni, 20 ans et originaire des îles australes, sera le seul polynésien à intégrer le prestigieux lycée Parriat de Dijon, une école qui forme l’élite de demain. Il devrait quitter le fenua au mois d’août pour 6 années d’études techniques, à condition cependant d’obtenir une bourse territoriale dont il attend toujours une réponse favorable.
Edouard Tihoni est en Bac Pro M.E.I ( Maintenance en Equipements Industriels). Arrivé il y a trois ans de Tubuai dont il est originaire, ce jeune lycéen a consacré la plus grande partie de son temps, à étudier et encore étudier. A tel point qu’au dernier trimestre, « sa moyenne tourne autour de 17 sur 20. En sciences physiques, il était à 19 de moyenne, et 20 en mathématique. » nous explique son professeur en Maintenance des Equipements Industriels, Didier Jarry. Ce dernier ne cache pas sa fierté d’avoir vu et suivi son élève depuis l’entrée de ce dernier au lycée jusqu’à aujourd’hui. « C’est la première fois que je vois ça dans ma carrière. Nous avions déjà eu des bons élèves dont les moyennes atteignaient les 15 sur 20, mais là, c’est au-delà. »
De son côté, Edouard reste humble. Il ne dit pas qu’il est le meilleur, mais souhaite ce meilleur là à tous ceux qui auront envie de faire comme lui, c’est-à-dire, de tenter leur chance. « Ma philosophie à moi c’est : vouloir, c’est pouvoir. Il faut se donner les moyens. D’où que tu sois et peu importe qui tu es. (…) Quand j’aurai quitté le fenua pour intégrer le lycée Parriat, ce ne sera pas pour faire le chemin à mi-parcours, pas du tout. Ce sera pour réussir. »
Comme tout enfant des îles, son attachement à ses parents reste sans faille et il tient à le faire savoir : « Je dis merci à mes parents. Ils m’ont appris à travailler et à respecter la valeur du travail rendu. J’étais un peu turbulent lorsque j’étais enfant, mais ils m’ont toujours corrigé dans la droiture. Oui, merci à eux et je les aime tant. » Des paroles qui décrivent parfaitement le doux caractère de ce jeune australéen.
L’entrée dans ce lycée d’excellence est, sans jeu de mot, réservé aux meilleurs et ils ne sont que 30 chaque année. Dans quelques semaines, Edouard de Tubuai fera partie de cette élite de polytechniciens, c’est-à-dire des futurs meilleurs ingénieurs de France, mais aussi d’Europe. Bien qu’une CPGE, Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles, se prépare en 2 ans, celle du lycée Parriat se fait en 3, la première année étant réservée à la remise au niveau des élèves issus du cursus Bac Professionnel. La volonté d’Edouard, de devenir pilote de ligne, l’a incité à envoyer son dossier au Lycée. Ses notes, sa motivation ainsi que le soutien de l’établissement, ont retenu l’attention du comité de sélection, ce qui lui permettra donc de préparer le concours au sein des grandes écoles de techniciens (telles que l’ENSAM, Centrale ou encore Polytechnique).
Seul hic dans l’histoire, l’obtention d’une bourse d’étude territoriale laquelle permettrait une prise en charge complète des billets aller-retour, des frais scolaires et d’hébergement pour la durée de séjour du lycéen. « Pour l’instant, je n’ai eu aucune réponse. La seule aide que j’ai eu vient du Lion'sclub, mais cela ne suffit pas. J’ai fait ma demande et j’attends. Il faudrait que ça aille vite car le départ est prévu pour le mois d’août prochaîn. » Toute sa famille le soutient dans sa démarche et ses ambitions, ainsi que ses professeurs dont Didier Jarry, mais également l'actuel chef des travaux qui retournera en France d'ici quelques temps. Edouard ne sera donc pas dépaysé car ces derniers veulent s'occuper de lui une fois de retour en Métropôle.
TP & Jordan Monvoisin
Edouard Tihoni est en Bac Pro M.E.I ( Maintenance en Equipements Industriels). Arrivé il y a trois ans de Tubuai dont il est originaire, ce jeune lycéen a consacré la plus grande partie de son temps, à étudier et encore étudier. A tel point qu’au dernier trimestre, « sa moyenne tourne autour de 17 sur 20. En sciences physiques, il était à 19 de moyenne, et 20 en mathématique. » nous explique son professeur en Maintenance des Equipements Industriels, Didier Jarry. Ce dernier ne cache pas sa fierté d’avoir vu et suivi son élève depuis l’entrée de ce dernier au lycée jusqu’à aujourd’hui. « C’est la première fois que je vois ça dans ma carrière. Nous avions déjà eu des bons élèves dont les moyennes atteignaient les 15 sur 20, mais là, c’est au-delà. »
De son côté, Edouard reste humble. Il ne dit pas qu’il est le meilleur, mais souhaite ce meilleur là à tous ceux qui auront envie de faire comme lui, c’est-à-dire, de tenter leur chance. « Ma philosophie à moi c’est : vouloir, c’est pouvoir. Il faut se donner les moyens. D’où que tu sois et peu importe qui tu es. (…) Quand j’aurai quitté le fenua pour intégrer le lycée Parriat, ce ne sera pas pour faire le chemin à mi-parcours, pas du tout. Ce sera pour réussir. »
Comme tout enfant des îles, son attachement à ses parents reste sans faille et il tient à le faire savoir : « Je dis merci à mes parents. Ils m’ont appris à travailler et à respecter la valeur du travail rendu. J’étais un peu turbulent lorsque j’étais enfant, mais ils m’ont toujours corrigé dans la droiture. Oui, merci à eux et je les aime tant. » Des paroles qui décrivent parfaitement le doux caractère de ce jeune australéen.
L’entrée dans ce lycée d’excellence est, sans jeu de mot, réservé aux meilleurs et ils ne sont que 30 chaque année. Dans quelques semaines, Edouard de Tubuai fera partie de cette élite de polytechniciens, c’est-à-dire des futurs meilleurs ingénieurs de France, mais aussi d’Europe. Bien qu’une CPGE, Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles, se prépare en 2 ans, celle du lycée Parriat se fait en 3, la première année étant réservée à la remise au niveau des élèves issus du cursus Bac Professionnel. La volonté d’Edouard, de devenir pilote de ligne, l’a incité à envoyer son dossier au Lycée. Ses notes, sa motivation ainsi que le soutien de l’établissement, ont retenu l’attention du comité de sélection, ce qui lui permettra donc de préparer le concours au sein des grandes écoles de techniciens (telles que l’ENSAM, Centrale ou encore Polytechnique).
Seul hic dans l’histoire, l’obtention d’une bourse d’étude territoriale laquelle permettrait une prise en charge complète des billets aller-retour, des frais scolaires et d’hébergement pour la durée de séjour du lycéen. « Pour l’instant, je n’ai eu aucune réponse. La seule aide que j’ai eu vient du Lion'sclub, mais cela ne suffit pas. J’ai fait ma demande et j’attends. Il faudrait que ça aille vite car le départ est prévu pour le mois d’août prochaîn. » Toute sa famille le soutient dans sa démarche et ses ambitions, ainsi que ses professeurs dont Didier Jarry, mais également l'actuel chef des travaux qui retournera en France d'ici quelques temps. Edouard ne sera donc pas dépaysé car ces derniers veulent s'occuper de lui une fois de retour en Métropôle.
TP & Jordan Monvoisin
