Lionel Beffre, haut-commissaire de la République en Polynésie française
PAPEETE, lundi 16 septembre 2013 – Acte officiel de prise de fonction, Lionel Beffre a procédé à la cérémonie de dépôt d’une gerbe au pied du monument aux morts, en milieu de matinée. Le nouveau haut-commissaire de la République en Polynésie française s’est entretenu peu avant midi avec Nuihau Laurey mais s'est prêté aux questions de Tahiti infos avant de rencontrer le vice-président du gouvernement.
Quelles sont vos premières impressions de la Polynésie française ?
Lionel Beffre : Ce sont des impressions extrêmement favorables. J’ai très bien été accueilli dès mon arrivée à Tahiti, l’autre jour. Ce matin la cérémonie se déroule parfaitement en présence de l’ensemble des représentants de la société civile mais aussi des militaires, des anciens combattants. Il m’apparaît important de sentir que l’Etat est présent et qu’il est attendu.
Précisément, à propos de la présence de l’Etat. Vous avez fait savoir dès votre arrivée sur le sol polynésien que vous entendiez travailler en collaboration avec le Pays au redressement de la situation économique. Comment comptez-vous procéder ?
Lionel Beffre : Le rôle du haut-commissaire sera de relayer au mieux les demandes du Pays auprès des autorités nationales. Nous ferons en sorte aussi de bâtir des dossiers qui puissent obtenir les meilleurs financements, sur le plan purement technique, au niveau de la constitution des dossiers, mais aussi de favoriser les projets qui nous paraissent être bénéfiques pour le développement économique.
Aujourd’hui, un dossier a une grande actualité pour le Pays : la demande d’avance de trésorerie de 6 milliards Fcfp à l’Etat.
Lionel Beffre : Oui nous y travaillons. Nous sommes en train d’affiner toutes les demandes en liaison avec Paris (…). Il n’y a pas de point qui bloque. Simplement comme toute demande financière il faut qu’elle soit étayée. (...) A chaque fois que l’on demande de l’argent – même s’il s’agit bien d’une avance ici, et pas d’une subvention – il faut évidement le justifier, le démontrer, etc. Mais il n’y a pas de point de blocage.
Lionel Beffre est arrivé vendredi dernier à Tahiti pour prendre ses fonctions de haut-commissaire en Polynésie française.
Dès son arrivée, il a exprimé devant la presse locale sa volonté de contribuer "au redressement économique et à favoriser la croissance" dans une Polynésie française qui traverse une grave crise économique et sociale.
A 49 ans, cet énarque spécialiste des finances publiques a déjà été préfet du Lot-et-Garonne, d'Eure-et-Loir, et des Pyrénées Atlantiques, son dernier poste. Il avait été chef de cabinet du Premier ministre en 2006-2007.
Lionel Beffre succède à Jean-Pierre Laflaquière, qui a pris sa retraite.
Quelles sont vos premières impressions de la Polynésie française ?
Lionel Beffre : Ce sont des impressions extrêmement favorables. J’ai très bien été accueilli dès mon arrivée à Tahiti, l’autre jour. Ce matin la cérémonie se déroule parfaitement en présence de l’ensemble des représentants de la société civile mais aussi des militaires, des anciens combattants. Il m’apparaît important de sentir que l’Etat est présent et qu’il est attendu.
Précisément, à propos de la présence de l’Etat. Vous avez fait savoir dès votre arrivée sur le sol polynésien que vous entendiez travailler en collaboration avec le Pays au redressement de la situation économique. Comment comptez-vous procéder ?
Lionel Beffre : Le rôle du haut-commissaire sera de relayer au mieux les demandes du Pays auprès des autorités nationales. Nous ferons en sorte aussi de bâtir des dossiers qui puissent obtenir les meilleurs financements, sur le plan purement technique, au niveau de la constitution des dossiers, mais aussi de favoriser les projets qui nous paraissent être bénéfiques pour le développement économique.
Aujourd’hui, un dossier a une grande actualité pour le Pays : la demande d’avance de trésorerie de 6 milliards Fcfp à l’Etat.
Lionel Beffre : Oui nous y travaillons. Nous sommes en train d’affiner toutes les demandes en liaison avec Paris (…). Il n’y a pas de point qui bloque. Simplement comme toute demande financière il faut qu’elle soit étayée. (...) A chaque fois que l’on demande de l’argent – même s’il s’agit bien d’une avance ici, et pas d’une subvention – il faut évidement le justifier, le démontrer, etc. Mais il n’y a pas de point de blocage.
Lionel Beffre est arrivé vendredi dernier à Tahiti pour prendre ses fonctions de haut-commissaire en Polynésie française.
Dès son arrivée, il a exprimé devant la presse locale sa volonté de contribuer "au redressement économique et à favoriser la croissance" dans une Polynésie française qui traverse une grave crise économique et sociale.
A 49 ans, cet énarque spécialiste des finances publiques a déjà été préfet du Lot-et-Garonne, d'Eure-et-Loir, et des Pyrénées Atlantiques, son dernier poste. Il avait été chef de cabinet du Premier ministre en 2006-2007.
Lionel Beffre succède à Jean-Pierre Laflaquière, qui a pris sa retraite.
