Edouard Fritch à l'assemblée ce vendredi matin lors du débat sur le Tahiti Pearl Consortium.
PAPEETE, vendredi 8 février 2013. Parfois les débats à l’assemblée de Polynésie manquent un peu de piquant, mais il est vrai que la perspective du premier tour des élections territoriales, dans 70 jours, donne du relief à la session extraordinaire qui s'est ouverte le jeudi 7 février. Hirohiti Tefaarere de l’UPLD semblait rejeter la faute, de cette pression plus lourde, sur la presse locale, apte à capter les petites phrases assassines.
Mais pourtant, c’est bien depuis leurs sièges de l’hémicycle que les élus ont sorti les griffes. Particulièrement revendicatif, le nouveau groupe du Tahoeraa. Fort de ses 14 élus désormais, de nombreux éclats de voix sont nés du côté orange. C’était vrai le jeudi 7 février, avec les prises de parole d’un Gaston Flosse plein d’ardeur après la décision de la cour d’appel de Papeete, invectivant à distance le président Jacqui Drollet sur l’ironie de «la parole libérée» alors que son micro venait d’être coupé.
C’était vrai ce vendredi, lorsque le député Edouard Fritch, s’est franchement emporté lors du débat au sujet de la création du Tahiti Pearl Consortium. Le ministre Temauri Foster ayant suggéré que la situation de la perle, avait décliné avec les anciennes politiques menées sur la filière par le Tahoeraa. Plus que jamais les propos des divers camps dépassent le cadre des dossiers étudiés. Gaston Flosse a ainsi accusé le gouvernement Temaru d’être responsable «des 15 000 personnes qui ont perdu leur emploi depuis 2004», ce à quoi Victor Maamaatuaiahutapu de l’UPLD lui répondait : «si vous n’aviez pas détourné l’argent de notre peuple, si les fonds publics avaient été gérés correctement de votre temps, notre population se serait mieux portée». Jusqu’au 21 avril, ça ne va pas s’arranger.
Mais pourtant, c’est bien depuis leurs sièges de l’hémicycle que les élus ont sorti les griffes. Particulièrement revendicatif, le nouveau groupe du Tahoeraa. Fort de ses 14 élus désormais, de nombreux éclats de voix sont nés du côté orange. C’était vrai le jeudi 7 février, avec les prises de parole d’un Gaston Flosse plein d’ardeur après la décision de la cour d’appel de Papeete, invectivant à distance le président Jacqui Drollet sur l’ironie de «la parole libérée» alors que son micro venait d’être coupé.
C’était vrai ce vendredi, lorsque le député Edouard Fritch, s’est franchement emporté lors du débat au sujet de la création du Tahiti Pearl Consortium. Le ministre Temauri Foster ayant suggéré que la situation de la perle, avait décliné avec les anciennes politiques menées sur la filière par le Tahoeraa. Plus que jamais les propos des divers camps dépassent le cadre des dossiers étudiés. Gaston Flosse a ainsi accusé le gouvernement Temaru d’être responsable «des 15 000 personnes qui ont perdu leur emploi depuis 2004», ce à quoi Victor Maamaatuaiahutapu de l’UPLD lui répondait : «si vous n’aviez pas détourné l’argent de notre peuple, si les fonds publics avaient été gérés correctement de votre temps, notre population se serait mieux portée». Jusqu’au 21 avril, ça ne va pas s’arranger.
